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Re:Re:Les esprits étroits ont la vie facile


Re: Re:Les esprits étroits ont la vie facile -- Stéphane
Postée par Mondreiter , Jun 03,2000,21:29 Index  Forum

Soyons clairs: j'ai effectivement fait de la recherche, tant en électronique médicale qu'en physique du solide. Ce qui ne signifie nullement que je me prends pour une autorité en matière de physique, qu'il s'agisse de méca Q, de relativité ou de quoi que ce soit d'autre.
J'ai pu observer parfois des phénomènes difficiles à expliquer, dont certains ne le sont d'ailleurs toujours pas (pourquoi des triacs fabriqués en salle blanche par Thomson-Sesco à Aix ne fonctionnaient pas, alors que lorsqu'on travaillait en atmosphère moins "propre" ils fonctionnaient. Mal, soit, mais ils fonctionnaient. Nous sommes restés sur notre faim). Le temps que j'ai passé à travailler comme chercheur m'a appris à ne pas conclure trop hâtivement, ni dans un sens, ni dans l'autre, ni à juger sur des présupposés.
Mais qu'une chose soit bien claire pour tout le monde: l'étalage de références personnelles n'a jamais rien démontré à part qu'à un certain moment, dans un certain contexte, on a fait quelque chose reconnu par la communauté scientifique. Les évaluations et comparaisons ne sont pas de mises, en ce qui concerne les personnes, mais uniquement en ce qui concerne ce qu'elles apportent, ici et maintenant, comme preuves vérifiables par des tiers indépendants.
Ma compétence ou mon incompétence personnelles s'arêtent à ce que je peux, valablement, démontrer, en m'appuyant sur des faits communicables et vérifiables par d'autres. Mes idées, mes croyances, mes options, elles, m'appartiennent en propre, et si je suis déiste, par exemple, il n'est point lieu d'en faire étalage sur ce forum: ce serait purement hors sujet, et de plus je me demande bien qui ça pourrait intéresser!
Ce point était à préciser clairement: c'est désormais chose faite.
Cela dit, j'ai lu le témoignage que cite Mr. Gatti. Des compte-rendus semblables, j'en ai lu des dizaines depuis plus de 30 ans. Il présente les mêmes constantes que les phénomènes dont j'ai pu lire quelque chose, à deux différences prêt. La première est l'évocation du fait que "les mâchoires de l'étau étaient serrées". La seconde est que l'adolescent en cause ait eu une quelconque influence sur les phénomènes rapportés. Ce second point, jamais je ne l'ai vu mentionné dans une relation de phénomène de "poltergeist" (détestable dénomination nous provenant directement d'une époque plus spirite que scientifique). Cette différence avec ce que j'ai pu voir décrit par ailleurs me fait penser que les témoins n'ont pas inventé cette histoire de toutes pièces, car sinon ils auraient bêtement recopié le schéma standard. Idem pour les mâchoires de l'étau, qui viendraient, toujours dans le schéma standard, comme des cheveux sur la soupe.
A mon avis, tout ce qu'on peut dire, c'est qu'il s'est passé "quelque chose". S'avancer et dire qu'il ne s'est rien passé, ou qu'il s'est passé ci ou ça, est à mon sens extrêmement prématuré. Cela ne signifie pas que je n'aie pas d'idées là-dessus, mais tant qu'elles reposeront uniquement sur des hypothèses personnelles non vérifiées, il n'est pas lieu de les exposer.
Enfin, Mr. Gatti, il semblerait que certains des échantillons que vous avez confié à un labo qui aurait ensuite "retourné sa veste" auraient de ce fait disparu. Je ne saurais trop vous conseiller la plus grande prudence en ce qui vous reste d'échantillons, si tel a été le cas. La source ne semble pas en être inépuisable, et il serait bon de procéder comme tout détenteur d'un objet auquel il attache de la valeur agirait: il exigerait la présence d'un tiers assermenté lors de la transmission des objets dûment photographiés, repérés, etc. Cela éviterait toute surprise fâcheuse à l'avenir et, si les examens en diffraction X ou autres méthodes ne donnent rien, cela éviterait de se poser des questions sur les écnatillons ensuite restitués, ou de mettre en doute la probité du labo quel qu'il soit. Dans tous les protocoles expérimentaux auxquels il m'a été donné de participer, en caractérisation de semiconducteurs par exemple, les échantillons confiés par un tiers étaient clairement repérés et identifiables (N° de lot, N° de série, etc.), et faisaient l'objet de documents d'accompagnement incontestables. Ils étaient traçables d'un bout à l'autre, depuis la fabrication des wafers jusqu'à la fin des travaux de caractérisation. L'étude de vos échantillons métallique devrait bénéficier de la même traçabilité, à tout le moins. Ce n'est qu'un conseil en passant, mais je ne pense pas qu'il soit foncièrement mauvais.
Amitiés,
Mondreiter