À mon avis, cette définition n'est pas assez précise:
Croyance type 1: conviction démontré par aucun individu.
Croyance type 2: conviction démontré par au moins un individu, qui exclut la (ou les) personne(s) qui croi(en)t.
La première est à mon avis inutile. La seconde à du sens pour autant que la démonstration est supposé correct et acceptable. C'est ce que je nommerait connaissance globale. Il exsite plein de théorème mathématique que j'utilise tous les jours sans les avoir démontrés (je n'aurai pas assez de toute une vie pour le faire) et pourtant j'y 'croit'. Si je tombe sur un théorème auquel je ne croit pas, je sais qu'il existe quelqu'un qui l'a fait et donc je pourrai la refaire pour me satisfaire. C'est en ce sens que les scientifiques ne 'croient' pas en la science mais qu'ils la connaissent.
"Quand on ne croit à rien, on avance vers rien."
Je pense ici que vous confondez croyance et intuition. La croyance n'a besoin de rien en soit pour exister sauf l'imagination. L'intuition est une 'croyance' contrôlé. Car certaines intuition farfelue sont rejetté à priori, alors que d'autre sont retenue jusqu'à preuve du contraire. Je ne pense pas qu'une hypothèse de travail (une intuition pour avancer vers quelque chose) se mérite le terme 'croyance' car la croyance implique une conviction: certitude irrationnel. Croire veut dire tenir pour vrai, pour véritable. Alors qu'une hypothèse serait plutôt tenir pour possible. Il est très important d'avoir de l'imagination en science, mais ce serait une erreur de vouloir que de démontrer à tout prix une croyance.
La théorie du big bang est la mieux accepter actuellement, mais je ne croit pas qu'il existe un seul physicien digne de ce nom qui pense que ce soit la bonne théorie. Il existe tellement de pathologie à cette théorie ! et je pense qu'il s'agit de spéculation pure et simple de votre part lorsque vous dites:
"Mais il existe des théories concurrentes (ça m'a été confirmé sur ce forum voyez-vous...) qui, faute de se conformer à la théorie la plus répandue, sont sous-financées, sous-estimées, voire même tournées en dérision.(...)Pourquoi? Parce que ce n'est pas sérieux de contester la théorie qui présente le plus de degré pratique pour la compréhension de l'Univers."
Avez-vous penser à ..."elles sont tournées en dérision car elle sont dérisoires."
Je ne dit pas ça parce que je le pense mais bien parce que c'est possible et que votre exemple se prête très mal à l'idée que vous voulez exprimer. Peut-être existe-t-il des exemple appuyant votre hypothèse, mais la conclusion est à mon avis un peu hâtive.
"Mais il ne faut jamais oublier une chose: des connaissances s'édifient à partir d'autres connaissances et si celles-ci prennent une voie dans des domaines assez spéculatifs, le fait que cette voie fonctionne n'indique jamais que ce soit la meilleure. Ça indique que ça fonctionne, c'est tout. Et le fait que les connaissances fonctionnent dans cette voie implique souvent que les autres théories ne peuvent s'inscrire dans cette voie puisqu'elles ne fonctionnent PAS avec ce qui a été établi,
consensuellement ou factuellement. Il en résulte beaucoup de quiproquos, d'injures, les uns s'estimant méprisés sans raison, les autres n'y voyant que de l'hérésie."
Je pense encore une fois que la conclusion est hâtive. Si une théorie 'fonctionne', comme vous dites, maintenant, elle 'fonctionnera' toujours. La science à cette splendeur et cette beauté d'être cohérente. Si les découvertes faites en optique, et les découvertes faites dans le magnétisme se sont si bien mariée, c'est parce que la base de chacun de ces champs de recherches sont impecables. Si une nouvelle théorie explique un petit bout de chemin d'un phénomène inexpliqué mais qu'elle est en contradiction avec ce qui a été établie, laquelle est la fausse, raisonnablement ? Je parle pour la physique bien-sûr car c'est cette branche que je connait bien. Peut-être ce raisonnement s'applique mal, voir pas du tout, à la biologie, par exemple, mais en physique, c'est, par construction. Les nouvelles théorie physiques ne contredisent jamais les nouvelles, elles les complètent; construire de nouvelle connnaissance avec les anciennes.
"Et personne ne viendra me faire croire que la science n'est pas affaire de consensus. Certaines connaissances vont de soi, et n'ont pas besoin de consensus pour être reconnues. D'autres sont des constructions si complexes et si parcellaires qu'on ne peut les établir comme des faits avérés: il faut convaincre que c'est POSSIBLE, et dès lors ça devient une hypothèse officielle."
C'est une affaire de consensus, au sens où n'importe qui peut refaire la preuve par lui-même. Si quelqu'un tente, dans les même conditions, de faire une preuve, elle est rejeté. Si vous pensez que le consensus c'est: "Ok, les gars, il faut définir la vérité sur le sujet X ici, qu'est-ce qu'on en pense?", vous avez tort. Il faut convaincre que c'est VRAI pour que cela devient le fait officiel. Les hypothèses officielles, ce n'est que des hypothèses; certaines sont 'soutenues par la majorité des scientifiques' et d'autres sont rejettés, mais elles sont toutes aussi bonnes les unes ques les autres. Certaines sont plus plausibles, et donc accetpées par plus de gens, mais ce sont des hypothèse. Le big bang est à mon avis toujours une hypothèse (et le sera toujours...?). Il ne faut pas mélanger hypothèse et officielle.
Avez-vous des exemples de faits avérés ?
(je pense à la disparition des dinosaures)