| Postée par Jean-François , Mar 25,1999,03:01 | Index | Forum |
Coucou: "Les scientifiques, en general, ce comportent exactement comme ca. Ils ont la reponses, ils l'ont trouves et c'est pas le dernier venu qui va les faires changer d'idee."
Disons qu'au moins un scientifique peut changer d'idée, ce qui n'est pas le cas d'un croyant (à moins d'une remise en question très grave et douloureuse de sa croyance). Un scientifique doit toujours rester ouvert à ce qui permet de mieux comprendre quelque chose (même, ou surtout, quand cela va à l'encontre de ses conceptions). Toutefois, comme il a passé beaucoup de temps à étudié dans son domaine, il connait plus d'arguments en faveur de sa conception des choses et peut discuter de ses théories sur cette base pratiques. Arguments, ici, ne veut pas dire croyance ("A. possède la Vérité") ou parole ("croyez en ma Vérité, car elle m'a été transmise par Dieu lui-même", A.) ou témoignage ("A. est très clair et gentil", Coucou). Arguments veut dire preuves solides, si possible matérielles. Un scientifique doit discuter sur la base de ces preuves, et il doit modifier ses conceptions quand les preuves qu'on lui amènent infirment les siennes. Tout cela sans oublier qu'un scientifique est humain, donc fallible (et avecune certaine dose d'orgueil). Un croyant croit, point. Ces arguments sont de l'ordre du "tu y crois, tu es avec moi; tu n'y crois pas, tu as tort". Il ne discute pas vraiment, donc il ne changera probablement jamais d'idée.
G.B.: "Refus d'accepter le réel décevant, besoin désespéré d' "autre chose", d'un "autre chose" excitant pour l'imagination, et, surtout en
marge du vulgaire. Se fondre dans un petit groupe bien compact, avoir en commun un secret, le secret du "Grand Tout", et savoir qu'on est les seuls à avoir compris, que le monde entier, tout autour, croupit dans l'erreur... "
C.: Excuses-moi, je pensais que tu decrivais un laboratoire avec ses 2 ou 3 cranes degarnis, le linge frippe, les yeux rougis par le manque de sommeil, et une obsession du resultat a tout prix.
C'est bien ce que je croyais, vous ne connaissez rien à la science ou aux scientifiques.
Jean-François