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Postée par Jean-Francois , Jun 16,2000,11:14
GATTI : "Pensez vous qu'une mère témoignant du cauchemar de son enfants qui refuse d'aller en classe juste avant que l'école ne soit engloutie devrait vous faire une lettre recommandée."
JF: Non, simplement que ça ne prouve absolument rien quant à la prémonition.
Tout votre côté de "véritable scientifique qui maîtrise la mécaQ" se révèle clairement dans ce message: vous aussi, vous n'avez rien à fichtre des faits, seule votre petite théorie est importante... Hein, Gatti? Mais ça, on l'avait compris depuis longtemps. Déjà que de voir un lien entre la prémonition et la physique c'est d'un ridicule plus que confirmé... Retournez dans l'huile, vos méninges craquent.
GATTI: Je vous donne quelques précisions sur Aberfan afin que vous parliez en connaissance de cause lorsque vous dites que je me moque des faits. Ce sont des faits comme ceux-ci qui méritent d'être analysés ;si mes petites théories ne cadre pas ;il faudra en trouver d'autres.Ce qui est sûr c'est qu'a Aberfan des gens ont vu le futur avec forces détails contrairement a vos allégations qui voudraient laisser entendre que ces gens sont tous des cinglés qui fabulent ou mentent. Je sais bien que vous allez vous dégager de cette affaire par une boutade afin de "noyer le poisson" .Ce n'est pas votre genre de reconnaître vos erreurs (graves cette fois-ci)
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prédictions, encore Postée par Stéphane , Jun 16,2000,11:15
STEPH:Je me demande en quoi ces objections parfaitement ridicules et infantiles supportent votre vision des choses, on dirait plutôt le contraire. Si vous refusez de tenter de différencier entre prédictions et non-prédictions, à quoi toutes vos histoires servent-elles? En fin de compte, vous semblez beaucoup moins intéressé que les sceptiques à investiguer le paranormal.
Tout ce que je dis, c'est, attention, l'intelligence humaine n'est pas parfaite.. Je n'exige pas de prédiction. Je crois qu'elles sont impossibles, parce qu'elles impliquent un effet précédant sa cause. Ça fait 96 fois que je vous le répète, s'il y a prédiction (ou tout autre phénomène), il doit bien avoir un moyen de la différencier du reste (erreurs, mensonges, coïncidences, etc.). Votre mission, si vous l'acceptez: montrez-moi que vous savez faire la différence entre une prédiction et une erreur d'interprétation.
GATTI: Vous voulez des lunettes !…..pour bien lire cette affaire d'Aberfan (ci-dessous) et si vous pensez toujours que ce sont des balivernes impossibles je vous suspecte de me demander de parfaire mes investigations …..Je vous signale que c'est vous qui avez encore du chemin a faire pour être plus en phase avec la réalité.
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Re:Re:Re3: previsions averees Postée par Florence , Jun 16,2000,19:27
FLORENCE (The Hussarde lui va tres bien) : Gatti: Pensez vous qu'une mère témoignant du cauchemar de son enfants qui refuse d'aller en classe juste avant que l'école ne soit engloutie devrait vous faire une lettre recommandée.
Quelle ecole ? Moi,je viens d'entendre le temoignage d'une personne a San Diego, Californie, dont la souris blanche a refuse de traverser le pont qui la menait a l'ecole, et juste apres le pont s'est ecroule et la crue a submerge l'ecole, alors voici une histoire qui m'interesse.(references: Rose, the Golden Girls: mammal to mammal)Merci des precisions
GATTI: Il ne faut pas confondre l'hypersensibilité des animaux (qui est mise a contribution par les chinois pour detecter les tremblements de terre) avec la vision du futur nette, claire et precise. Si cette affaire d'Aberfan vous laisse sur votre faim, j'en ai encore d'autres dans mes tiroirs.
La souris voyante, ce n'est pas vraiment mon truc …Je suppose que la réponse et dans votre message la souris a probablement detecté des vibrations liées a la vague qui deferlait plus en amont. Elle n'est pas folle et son instinct lui commandait de fuir immédiatement. Il n'en est pas de même pour l'affaire qui nous préoccupe.
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Y a-t-il eu prémonition du désastre d’Aberfan ?
NB: J'ai repiqué ce texte dans ma bibliotheque avec un système automatique de reconnaissance de caractères, c'est ce qui explique que la frappe n'est pas parfaite; veuillez m'en excuser (cela m'évite de faire des fichiers .GIF qui ne sont pas transférables sur le forum).
On se souvient que le 21 octobre 1966 une colline de débris miniers et de charbon glissa sur une école d’Aberfan dans le pays de Galles, tuant 144 personnes dont les 122 enfants de l’école. Le Dr Barker, psy-chiatre, songea à la possibilité qu’un pareil désastre ait pu être l’objet de prémonition, dans des rêves ou autrement. Il demanda à un journaliste de ses amis de prévenir toutes les personnes qui avaient cru avoir une précognition de ce désastre de lui écrire aussitôt que possible surtout si avant la catastrophe, elles avaient fait part de leurs préreconitions à des témoins qui pourraient corroborer leur récit. Il reçut ainsi 76 lettres; et par un autre canal, 200 personnes. firent part de rêves prémonitoires qu’elles avaient eus ou cru avoir; Barker n’examina avec soin que les lettres qu’il avait reçues personnellement. Il n’en retint que 60 après un premier tri : en écrivant aussitôt à tous les correspondants, il fut avisé dans 24 cas qu’il existait une confirmation indépendante. Parmi ces derniers, trois cas méritent d’être exposés in extenso.
Cas n° I. EMJ âgée de dix ans était une des jeunes défuntes. La déclaration a été lue et signée par les deux parents. L’avant-veille du désastre la petite fille dit à sa mère : Maman, je n’ai pas peur de mourir. Sa mère réplique : "Pourquoi parler de mort, tu es encore si jeune! veux-tu un bonbon? N Non, répond-elle, mais je serai avec Peter et June H (deux cama-rades d’école). La veille du désastre : Maman, laisse-moi te raconter mon rêve de la nuit dernière. H La mère répond doucement : Chérie, je n’ai pas le temps maintenant : tu me le diras plus tard. Mais la petite insiste : Non, maman, tu dois écouter : j’ai rêvé que j’allais à l’école et il n’y avait plus d’école. Quelque chose de noir l’avait engloutie. Le jour fatal, elle alla à l’école gaiement comme d’habitude; elle fut enterrée avec Peter d’un côté et June de l’autre...
Cas n° 2. Mrs. CM, âgée de quarante-sept ans, de Plymouth : J’ai vu littéralement le désastre la nuit qui l’a précédé et je l’ai dit, à mon voisin, le lendemain matin avant que la nouvelle ne soit diffusée. D’abord j’ai vu une vieille école nichée dans une vallée, ensuite
un mineur gallois, enfin une avalanche de charbon tombant d’une montagne... Au bas de cette montagne
de charbon il y avait un petit garçon qui semblait eflrayé à mort. Ensuite j’ai vu des opérations de
sauvetage. J’avais l’impression que le petit garçon était resté dehors et qu’il était sauvé. Il avait l’air si terrifié et désespéré. Je ne pourrai jamais l’oublier non plus qu’un pompier qui était avec lui et qui avait un chapeau inhabituel et pointu...
Mrs. CM décrivit sa vision à un cercle privé tenu dans une église le 20 octobre 1966. Cela fut confirmé par écrit par six témoins et la voisine de Mrs. CM, Mrs. VM, qui certifia qu’elle l’avait bien informée de sa vision à 8 h 30 le 21 octobre. Mais Mrs. CM continue :
Et voilà le plus étrange de tout : comme je regardais à la télévision l’émission sur « la montagne qui avait bougé « le dimanche soir, j’ai vu le petit garçon terrifié parlant à un journaliste et aussi le sauveteur que j’avais vu dans mon rêve... N
Cas n° 3. Mr. H, âgé de cinquante-quatre ans, de Barnstaple :
... La nuit d’avant le désastre, j’ai rêvé d’une grande quantité d’enfants dans deux chambres. Après un moment, quelques-uns des enfants en ont rejoint d’autres dans une pièce oblongue et ils formaient difTérents petits groupes. Au bout de la pièce il y avait de grands morceaux de bois ou des barres de bois. Les enfants voulaient grimper sur les barres de bois.
J’ai essayé de les avertir mais aussitôt un garçon a glissé hors de ma vue. Je n’étais pas moi-même dans
une de ces chambres, mais je regardais à partir du corridor. La chose suivante c’étaient des gens qui
couraient vers le même endroit. Leur visage était terrible. Certains pleuraient et d’autres tenaient des
mouchoirs sur leurs figures. Cela m’a tellement efrayé que je me suis réveillé. Je suis sorti de mon lit et j’ai voulu téléphoner à mon fils et à ma belle-fille de prendre bien soin de mes deux petites-filles : il était
6 h 45. Auparavant j’ai téléphoné à mon beau-frère que j’avais eu ce terrible rêve et que j’allais téléphoner à mon fils et à ma belle-fille, mais il m’a dit qu’il était trop tôt. J’ai attendu jusqu’à 8 h 45 et je leur ai téléphoné alors... Je n’ai pas entendu parler d’Aberfan avant 17 heures.
Le coup de téléphone au sujet du rêve a été certifié par le beau-frère de Mr. H, Mr. PH qui a confirmé avoir reçu son coup de téléphone avant 9 heures, le jour du désastre d’Aberfan, où il lui demandait de bien prendre soin de ses deux petites-filles.
Plusieurs des rêves non reproduits et non confirmés par des témoins étaient aussi impressionnants que celui qu’on vient de lire. L’immense majorité des corres-pondants n’avait rien à voir avec Aberfan, dont ils n’avaient jamais entendu parler; ils ne possédaient non plus aucun ami ou aucun membre de leur famille résidant dans la région. Barker visita personnellement les cas les plus intéressants et fut impressionné par leur sincérité et par leur parfaite santé mentale : plusieurs des rêveurs déclarèrent n’avoir jamais eu auparavant un rêve semblable, surtout associé à un tel sentiment d’horreur. C’est d’ailleurs une remarque banale que les rêves prémonitoires paraissent au rêveur fondamentalement dif’érents des autres. Les conditions nécessaires pour juger d’un rêve prémonitoire selon Lambert ( 1965) :
. Le rêve doit avoir été raconté à un témoin digne de foi avant que l’événement auquel il se rapporte se soit produit.
. L’intervalle de temps entre le rêve et l’événement doit être court, car la possibilité d’une liaison acci-dentelle augmente au fur et à mesure que l’intervalle de temps augmente. Dans le cas d’Aberfan,1es rêves se produisirent entre six semaines et quelques heures avant la catastrophe, la majorité une semaine avant.
.
L’événement doit paraître improbable a priori au rêveur, et dans le cas d’Aberfan cette condition est évidemment tout à fait remplie : personne ne pensait à une catastrophe pareille (en dehors d’Aberfan, car dans le village il en était autrement, plusieurs personnes avaient attiré l’attention sur le danger d’un glissement de terrain; mais, à part la petite fille qui fut tuée, personne ne rêva de désastre à Aberfan même).
. La description doit s’appliquer à un événement qui doit vraiment se produire et non pas seulement à un événement symbolique.
. Les détails du rêve doivent concorder avec les détails de l’événement. Cette condition est générale-
ment remplie pour Aberfan et même le cas n° 6 perçut dans le rêve le mot Aberfan mais ne put deviner à quoi cela pouvait se rapporter; le cas n° 21 a perçu a Aberfan trois semaines auparavant.
Mais il faut revenir sur un phénomène auquel il a déjà été fait allusion et que le Dr Barker nomme syndrome de prédésastre . C’est l’angoisse parfois insupportable qui saisit certains sujets, toujours les mêmes avant une catastrophe... Barker soutient que ces réacteurs au désastre mériteraient une étude plus approfondie. Ajoutons qu’une des conséquences du désastre et de l’étude de Barker fut la création en différents pays d’un bureau des prémonitions, chargé de centraliser ces phénomènes et même de tirer la sonnette d’alarme en cas de prémonitions précises et concordantes.
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