" 2°)AU SUJET DE LA MOUETTE RIEUSE: Il est intéressant et paradoxal de noter que René DECROIX semble vouloir clore le débat en disant que Costa de Beauregard raconte des inepties (pour ne pas dire des idioties) mais qu'il continue a le respecter.. Reprenez moi si je me trompe !… L'intransigeance n'est pas bonne conseillère."
C'est un insigne honneur pour moi d'être cité dans l'une de vos interventions. Voici qu'une amie très chère, furetant régulièrement sur le forum mais n'y intervenant jamais -- signe d'une grande sagesse peut-être --, me communique en impression noir sur blanc ( le papier et l'encre, c'est moi qui les paie, mais passons ...), votre texte.
Si vous voulez réellement me citer, il faudrait supprimer les termes inepties et idioties, non pas qu'ils soient incompatibles avec ma sympathie et mon respect, mais parce que ce n'est vraiment pas le cas dans l'attitude que je voulais indiquer envers Costa de Beauregard. Je suis d'autant plus affirmatif dans ce cas que, comme je l'ai dit, j'ai eu l'honneur de pouvoir discuter avec lui: à ''honneur'' j'aurais dû ajouter : chance, qui restera un bon souvenir. Si ineptie et idiotie peuvent, parfois, coïncider avec mon instinctive amitié (encore une fois et j'y insiste : rien à voir en l'occurrence avec mon sentiment envers le professeur Olivier ), la malhonnêteté intellectuelle ne le peut jamais, c'est épidermique: et Costa de Beauregard m'est apparu, très vite -- ces choses là sont immédiates n'est-ce pas ?--, tout le contraire, résolument.
Non: ce que j'ai voulu dire, c'est que je ne pouvais pas le suivre intellectuellement, et je n'ai pas voulu dire davantage. Mais encore : non pas en ayant la preuve qu'il se trompait , seulement par le fait que je ne percevais aucune démonstration, à mon niveau , modeste s'il en est, de réception. Alors mon attitude est la suivante : critiquer au max devant les personnes intéressées, mais non pas en assurance de moi-même (elle est par méthode dans la forme, mais pas du tout dans le fond), seulement parce que c'est le moyen le plus efficace et le plus rapide pour aller droit aux erreurs. Evidemment, la forme n'est du coup pas vraiment dans les canons diplomatiques, mais les diplomates m'emmerdent ... Alors il n'y a pas de paradoxe : dans toute la mesure de mes moyens, j'agresserai la théorie d'Olivier de Costa de Beauragard, et (non pas "mais" : vous apprécierez la nuance) en même temps mon souvenir de cet homme restera non seulemnet comme je l'ai dit de sympathie et de respect, mais aussi et je l'ajoute ici : d'amitié.
Bon : sans cette fureteuse, silencieuse mais qui n'en pense pas moins, que j'évoquais (et je la soupçonne de me ramener vers le forum quand elle pense que que c'est le médicament qu'il me faut : mais elle n'a pas prévu l'accoutumance, les effets secondaires et pervers, etc.), je n'aurais pas eu connaissance de votre message auquel donc je réponds. Voici le truc : j'ai lu au début vos interventions, et puis c'est devenu trop "de toi à moi concours d'injures",et puis il y a Florence, que vous apostrophez encore dans le présent message, et il se trouve que j'aime bien Florence. Voilà, c'est tout simple: pourquoi se faire mal quand ça ne sert à rien pour personne?