Il y a le comportement de plus en plus "consommateur" jaloux de ses "droits" du public, qui exige des résultats sans disposer des informations nécessaires à comprendre les limites de la médecine "scientifique". Les médecins se trouvent dans la situation parfois embarassante d'avoir à céder aux exigences des patients, afin de ne pas perdre leur clientèle. Il souffrent aussi d'un certain désenchantement devant leur impuissance à aider efficacement de nombreux patients souffrant de maladies et conditions chroniques. Malheureusement, le devoir d'information du public qui devrait accompagner la pratique de la médecine est rarement rempli.
Ici se positionnent les gourous, escrocs, vendeurs d'orviétan et illuminés, qui prétendent remplir ledit besoin d'information et en profitent pour emphysiquer au public les diverses panacées que nous connaissons si bien.
Les professions para-médicales (infirmiers, physiothérapeutes, etc) souffrent entre autres d'un manque de reconnaissance dans leur fonction et leur statut et se tournent donc vers la partie de la médecine et des soins qui échappent aux médecins et leur assure une certaine aura face aux patients. Ils jouent aussi sur le fait que les médecins sont présentés comme des robots techniques, dépouvus d'empathie pour le patient, alors que l'infirmière, cet ange de bonté et de compassion ...
Quant à la fierté des médias, elle est toute dans les chiffres du tirage et je soupçonne bien des rédacteurs d'être capables de vendre père et mère si cela pouvait augmenter l'audience!
Florence