(C'est vrai que par moment, la circulation sur ce forum est comme celle d'un carrefour sans feux rouge à l'heure de pointe...)

– Les médecins, tout particulièrement, se demandent comment le public peut prendre au sérieux les charlatanneries qui trainent, mais
se refusent à s'exprimer devant ledit public –

Au Québec, et surtout du côté des infirmières, le phénomène a des allures d'épidémie, tout en demeurant un peu tabou.

J'ai déjà évoqué la question avec un médecin, médecin par ailleurs nullement nouvelâgeux, et elle (c'était une femme) m'avait répondu, l'air songeur, que oui, certaines médecines douces sont douteuses, mais que les patients en redemandaient avec insistance.

J'ai cru comprendre qu'elle me disait donc que le corps médical québécois subissait en quelque sorte la pression populaire, et que les médecins, empathie et désir de soulager les patients aidant, ne cédaient pas carrément à la demande, mais à tout le moins se montraient moins affirmatifs dans l'expression de leur doute.

Les patients prenant se faisant leur idée par l'information véhiculée par les médias, on a donc là un effet on peut plus concret du manque de distance critique de ces médias à l'endroit des médecines douces et autres croyances nouvelâgeuses. Si j'étais le responsable d'un de ces médias, je ne serais pas fier...

Charles

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