1) failles épistémologiques: correllations pour causalité, extension des conclusions au-delà de l'information réellement disponible, passage d'un modèle explicatif/logique à un autre (multidisciplinarité ad hoc à la Gaston Lagaffe: on a de la difficulté à unifier MQ à RG: peut-être que la psychologie ou l'histoire de l'art vont nous aider... Les scientifiques font aussi souvent cette erreur--de façon moins évidente, par contre)
2) failles «politiques»: conclusions pratiques à partir d'observations empiriques, biais de confirmation, ajout de théories superflues mais désirées pour des raisons externes à l'objet
3) failles mathématiques: exagération de la signification des résultats, sélectivité théorique, échantillonage discutable
4) failles conventionnelles: cas isolés, trouvailles qui impliquent un rejet global de théories par ailleurs solides et démontrées (Fleishman et Pons: fusion [froide] sans aucune radioactivité...)
Chacune de ces failles devrait faire sonner l'alarme du doute. Les zozos, évidemment, se mettent les pieds dans plusieurs plats à la fois, sans compter qu'ils ne voient pas la différence entre une conclusion supportée et une extrapolation possible, même quand son auteur la souligne clairement.
Cela dit, il faut tout de même «douter de son scepticisme» si ce doute représente le fait qu'on ne sera jamais certain qu'une chose est absolument fausse. L'idée c'est qu'une chose doit être fermement démontrée (hautement falsifiable mais non falsifiée, pour les popperiens) avant d'être acceptable.