Bonsoir, Florence. Ce que vous dites est parfaitement exact à mes yeux. Car si je dois attendre de devenir riche pour avoir un katana bien équilibré et qui coupe réellement, j'aurai une longue barbe blanche:-) La nécessité aidant, on devient ingénieux, parfois, et avec une bonne dose d'huile de coude, et si on a compris à quoi sert la tsuba, par exemple, et qu'on en eu en main un certain nombre d'exemplaires (j'ai eu fortuitement cette chance, neuf très exactement, allant du 15è au 19è siècles), on peut commencer à faire travailler son cerveau, et ses mains, avec l'aide du temps. Une remarque de Michael Huber,(un très chouette site sur l'escrime ancienne : http://www.multimania.com/escrimeancienne/) dans un de nos e-mails, est que la qualité des lames des sabres de cavalerie francais des années 1820 à 1870 est nettement supérieure à celle des katanas, même anciens: plus grande souplesse, meilleures qualités de coupe, lames plus rapides, etc. Autrement dit, la porte est grande ouverte à l'imagination soutenue par le bon sens et de bonnes connaissances en métallurgie. C'est pourquoi je pense, mais l'étude en cours montrera si j'ai raison ou tort, qu'on peut concevoir des lames de katanas de qualité équivalente au minimum à celle des forgerons japonais, sans avoir, justement, besoin de s'appuyer sur tout un fatras mystique. Pour moi, dans le domaine de la mystique, ce qui importe, c'est ce qu'on fait de son katana, ou d'un simple bâton, ou même de ses mains vides. Le reste, c'est de la technologie. Avec mes amitiés, Mondreiter