Ceci étant, une complainte récurrente des médecins (et des pédiatres en particulier) est l'insistance des patients à faire reconnaître comme "allergie" toute réaction ayant fait suite au contact avec un allergène potentiel ou perçu comme tel, sans que la causalité soit établie.
Attention aussi à ne pas confondre "intolérance" alimentaire et "allergie" véritable à un aliment donné, cette dernière étant paraît-il relativement rare.
Il est rare qu'un enfant souffrant de crises d'asthme allergique réduisant sa capacité respiratoire à un point invalidant soit référé à un homéopathe, et heureusement encore plus rare que ce dernier, s'il lui reste quelque lucidité, se contente de lui prescrire de la poudre de perlin-pinpin J'ai eu hélas connaissance d'un cas, par la commission disciplinaire locale: décès de l'enfant, poursuites à l'égard des parents et du médecin-charlatan ...
Par ailleurs, on trouve des choses surprenantes dans les préparation "homéopathiques" efficaces: je me souviens d'un anti-migraineux, par lequel jurait une patiente, qui contenait en plus de la substance homéopathique 250 mg d'aspirine, d'un somnifère "naturel" très prisé à Genève car fortifié de quelques mg de neuroleptiques, etc.).
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