Gaël prend le problème à l'inverse, ce n'est pas le patient qui décide mais le médecin. Cela permettrait au médecin de ne pas surmédicalisé ses patients, tout en pouvant prescrire une potion-jouet-hochet-biberon-suçon dans les cas bénins, tout en étant à même de prescrire des remèdes réellement efficaces dans les cas plus graves. Dans tout les cas, le patient se sentirait suivit par quelqu'un qui s'occupe vraiment de lui (d'où la valeur du hochet en tant concétisation du suivi).
Je pense qu'il y aurait là une infantilisation des patients, qui ne pourrait (peut) pas rester sans conséquences à l'extérieur du domaine médical. L'homéopathie compte d'ailleurs beaucoup sur cette infantilisation pour rester "efficace", puisqu'elle nécessite une adhésion non réfléchie aux supposés pouvoirs des petites pillules magiques.
Jean-François