Je ne comprends ce que pourraient être les justifications éthiques à cela.

Reprenons les trois aspects déjà mentionnés, en en faisant des questions, l'une ou l'autre s'appliquant à un cas particulier que rencontrerait un médecin.

1) – A-t-il été scientifiquement démontré que le médicament va SOULAGER le patient ?

2) – A-t-il été scientifiquement démontré que le médicament va PRÉVENIR la maladie ?

3) – A-t-il été scientifiquement démontré que le médicament va GUÉRIR le patient ?

Dans les cas 2) et 3), la réponse est non.

Dans ces cas 2) et 3), l'éventualité que tu soulèves est donc un non-sens, car sachant cela, comment un médecin intègre, et qui sait être compatissant sans être complaisant, pourrait-il seulement envisager de prescrire un médicament homéopathique ?

Et dans les cas 1) et 2), où, à la limite, on peut vaguement envisager qu'il existe un effet encore à prouver, l'éventualité que tu soulèves est aussi un non-sens s'il s'agit par exemple d'une maladie aiguë ou qui demande un traitement démontré pour éviter qu'elle soit fatale.

Reste donc seulement les cas 1) et 2) s'il s'agit d'une maladie chronique ou encore psychosomatique...

Encore, faut-il rappeler, que l'effet de l'homéopathie n'y est pas plus démontré que dans les autres cas. Que cela apporterait-il donc de plus au patient si cette homéopathie est dans ces cas effectuée par un médecin ?

Ch. Bertrand

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