Postée par Ch.Bertrand , Aug 26,2000,15:25 | Index | Forum |
––– C'est vrai, et encore, on pourrait ajouter le cas de Betty et Barney Hill ; j'avais simplifié.
–– une courte vague d'optimisme avant un retour à la normale : la peur de l'inconnu. |
––– En fait, le phénomène ovni donne l'occasion de voir quelle forme la peur de l'inconnu, lorsqu'elle porte sur ce qui se passe au-delà de la Terre. Et il me semble qu'il y a une équation dans cette évolution : d'autant plus loin et d'autant plus psychologique.
Par exemple, aux temps des débuts de l'aviation, on trouverait sûrement des exemples de littérature populaire (1900-1950) où le danger était à hauteur de nuages et prenait des formes biologiques monstrueuses, rencontres qui ne donnent probablement pas à voir un engagement et des effets psychologiques aussi forts que dans l'affaire des Hill.
De nos jours,le danger prend des représentations tout aussi concrètes, ses effets psychologiques sont immanquablement illustrés, de façon appuyée, et comme par hasard, on parle de distances plus grandes que jamais à parcourir pour que la Terre soit visitée, si ce n'est d'univers parallèle. Le genre de rencontre de cinquième dont tu parles va dans ce sens. Peut-être les gens qui y croient (à des degrés divers) se doutent-ils bien, dans le fond, que l'obstacle de la distance à parcourir limite la possibilité que l'on soit visité, alors ils compensent et contournent cet obstacle en reconstituant l'expérience d'une rencontre de troisième ou quatrième type à l'échelle de leur univers personnel.
–– Je ne pense pas que l'on puisse considérer Close Encounter comme un précurseur |
Je parlais à l'intérieur des limites du cinéma. Certains éléments de Close Encounter... étaient encore rarement présentés, mais le sont devenus couramment depuis. Le film reste une synthèse des principaux courants de son époque.
Charles
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