tu dis:
Jean n'a donc rien d'un kabbaliste. Au pire il avait des tendances gnostiques et il avait un peu trop lu
les prophètes - et peut-être un peu trop fumé aussi. Donc je doute fortement qu'une interprétation
basée sur l'herméneutique kabbaliste puisse retrouver le sens originel que le texte avait dans l'esprit
de Jean. Il me semble qu'il faut interpréter l'apocalypse en se basant sur la symbolique des livres
des prophètes et sur la tradition ésotérique gréco-égyptienne.

Si le texte est codée dans le language de la Kabbale, ceci veut dire qu'elle a un lien avec la Kabbale. Je ne dirais rien si elle ne serait qu'éclaircie par la kabbale à un seul endroit. Mais c'est à plusieurs endroit.
Mais la kabbale se dévellopa au cours du II et III siècles. On la retrouve sous deux courants: la mystique du trone qui se dévellopa en Palestine. Son texte principal est Tosefta. Tien je vais te copier le texte:
La période antique (IIe-Vesiècle)
La mystique juive apparaît au même moment que les grands courants théosophiques et gnostiques des premiers siècles après J.-C. On distingue deux courants : la Mystique du Trône (IIe-IIIe siècle), qui se développa en Palestine, et la Mystique de la Merkeba (IIIe-Ve siècle) dont le principal centre fut Babylone. Le texte principal de la Mystique du Trône est le Tosefta. Il traite du monde du Trône, qui est le lieu où se manifeste la gloire divine, et de l'organisation hiérarchique des différentes catégories d'anges et d'archontes. D'autres textes présentent des spéculations cosmologiques sur la structure et le nombre des cieux, ainsi que des descriptions de l'apparence corporelle de Dieu lorsqu'il se manifeste sur le Trône. La Mystique de la Merkeba aborde des thèmes semblables. L'objet de la vision est cette fois le char divin (ou Merkeba). On peut déceler l'influence du néoplatonisme et du néopythagorisme sur ce courant, en particulier à travers la symbolique du nombre qui le caractérise. Les textes principaux décrivent les palais célestes dont le septième contient le Trône. L'unique traité théorique de cette période est le Sefer Yetsirah («!Livre de la création!»), composé entre le IIe et le Ve siècle. On y trouve la première formulation de la doctrine des sephirot qui aura une influence très importante sur l'ensemble de la tradition ultérieure de la Kabbale. Les sephirot sont les dix nombres élémentaires qui constituent, avec les vingt-deux lettres de l'alphabet hébraïque, les éléments premiers de la création.
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Si historiquement parlant on dit que la tradition kabbalistique est du II siècle. Alors elle doit venir d'une tradition encoe plus anciennce, elle ne s'est pas créer en un instant. Par Foi personnel je crois que la Kabbale existait(peut être sous forme personnel) lors des textes bibliques anciens. Et qu'elle est la Clef permettant de déchiffrer correctement ces textes.
Et tu as raison quand tu dis que l'Apocalypse est un texte d'où à plusieurs endroit il y a Inspiration de l'Ancien Testamement(en particulier Daniel et Ezeckiel) Mais ces textes aussi ont une grande connotation Kabbalistique ou appelle sa que sa voudra, il ne faut jamais lire littéralement. Mais chercher l'Idée qui les anime!

Salut bien Gaël!

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