Bien d'accord, sauf que comme règle pratique ça ne marche pas. Il est relativement facile de distinguer a posteriori et au contenu, ce qui entre en contradiction, ce qui est compatible et ce qui est entièrement indépendant. Seulement, cela pose deux problèmes: 1) le contenu on ne le connaît pas à l'avance, et donc les limites entre le terrain du «spirituel» et le terrain du «scientifique» sont imprévisibles; 2) il reste toujours une incompatibilité fondamentale au niveau non pas du contenu mais de l'approche. Dire qu'on a à la fois croyances et connaissances scientifiques c'est décider arbitrairement d'appliquer une méthode de pensée spécifique pour des objets spécifiques, ce qui en soi est anti-scientifique.
Voir ma réponse à Séb.