Ca ce n'est pas très empirique : c'est applicable, puisque appliqué depuis des millénaires et des millénaires: et ça fonctionne très efficacement, sinon nous ne serions sans doute pas là aujourd'hui pour en parler... et dire par exemple que pour le présent et l'avenir, ce n'est pas souhaitable.
Mais la confusion est aussi ici : telle morale que nous disons relative est considérée comme absolue par ceux qui l'appliquent. Pour me rapprocher des exemples que tu évoques avec un très compréhensible emportement, il y a le mari qui tue, mais aussi selon le même code des frères qui tuent leurs soeurs, des fils qui tuent leur mère : et ils peuvent en avoir le coeur déchiré, mais ils obéissent à un absolu.
En fait, dire si oui ou non la morale est ou doit être absolue me paraît assez vide si on n'énonce pas d'abord cette morale.
"Si on accepte que la morale est relative, on accepte qu'elle peut être arbitraire "
Pas forcément, et l'arbitraire peut même se trouver dans l'autre cas. L'arbitraire est même souvent dans ce qui tranche absolument, dans l'absolutisme ...
Une suggestion: comparer :appliquer une morale absolue et : être absolument moral.
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