Il ne s'agit pas là d'un champ d'exception, au contraire, il s'agit de l'une des plus grandes illustration de la pathologie de la morale relative. Pour être cohérent avec ce que je pense face à la morale, je devrais dans un immense élan de prétention allez leur 'pêcher' ma bonne nouvelle et leur montrer pourquoi et comment ils ont tort, et comment moi, 'Seb le merveilleux !' ai raison et connait La Morale mieux qu'eux. Il ne faut pas oublier que dans certaines de ces sociétés rétrograde, on accepte le meutre de sa femme pour des câlisses de considérations religieuses !!!
Si la majorité d'une population pense quelque chose, elle n'a pas nécéssairement raison, et de justifier une position morale par l'acceptation générale de celle-ci est dangereux. Pour justifier une position morale, il faut le faire en considérant le but qu'elle veut atteindre. Le choix morale de condamner le meutre d'une façon généralisée pour l'homme, par l'homme et sur l'homme (on évitera la question animale pour fin de simplifications), est dans le but de respecter le droit à la vie. Dans une société où 'l'acte de tuer' sa femme est permis, ça l'est car on ne considère pas la femme comme un être humain, pas comme un égal à l'homme. Hors on peut démontrer, avec des preuves empiriques que la femme est l'égale de l'homme. Donc la société qui accepte le meutre de la femme, qui considère l'épouse comme la propriété du mari a quelque chose de tordu et de travers à quelque part. On fait atteinte au droit à la vie. Cette chose de tordu, dans bien des cas, c'est le crisse de christ.
Bon, je m'emporte un peu...
Les droits fondamentaux cause le problème que tu relève. Qui peut décréter ces droits ?
Pour en revenir à tes contre-arguments:
"(...) le fait qu'une norme soit universelle (s'il y en avait effectivement une qui le soit) ne la rend pas absolue ou surnaturelle de tout autre façon."
Je n'ai jamais dis ça. Je dis seulement que l'hypothèse la plus acceptable avec les éléments que l'on a pour traiter la question est de supposer que la morale est absolue. Toute observation empirique de la chose est inutile. Il faut:
1) faire la supposition
2) établir sa méthode d'application
3) l'appliquer
4) constater si elle fonctionne ou pas
On observe facilement que une morale absolue conduit à des incohérences. J'essaye de l'appliquer en supposant qu'elle absolue et j'essaye de constanter si cela fonctionne. Je n'ai pas la prétention de ire ici que cela fonctionne, mais je peux dire que, a priori, elle est beaucoup plus succeptible d'avoir du succès.
Maintenant, tout les cas particulier d'immoralité selon moi, ou selon quelqu'un appartenant à une autre culture ne fait que mettre en évidence que l'homme n'est pas parfait. Il ne prouve pas que la morale est relative, il ne font que prouver que l'homme est capable d'immoralité.
Je ne veux pas prouver directement que la morale est absolue, je ne veux que faire comprendre qu'une morale relative est innapplicable.
"2.1) (...). Quand on dit que l'uniformité est absolue ou universelle (...) on veut simplement dire qu'«on peut théoriser comme si». Ça n'implique aucun jugement normatif, et ce n'est pas basé sur une interprétation locale de l'histoire. C'est un outil méthodologique."
C'est exactement ce que j'essaye de dire: c'est un outil méthodologique.
"2.2) De plus, l'uniformité, ainsi que tout autre concept du genre, se démontre indirectement par la non-falsification des théories qui en découlent. Ceci est parfaitement hors de portée dans le cas de la «morale absolue» dont tu postules l'existence."
Non car tu l'applique mal. On applique le modèle (une morale qui veut tendre vers La Morale) à la société. Si son application se fait adéquatement, le modèle est bon. Si elle conduit à des problèmes fondammentaux. Une morale relative conduit au problème fondamental suivant: Si la morale est relative, rien ne m'empêche d'acheter une île et d'y créé un pays où j'y accepte comme habitants que ceux qui on un code morale semblable au mien. Ce code morale pourra être aussi permissif que possible, car dans cette culture que je créerai tout pourra y être permis. Et donc il pourra ne pas y exister de morale. Si individu de ma société propose une morale, je n'aurai qu'à l'éliminer car ce sera permi. Et toutes les sociétés autour n'auront rien à y redire car la morale est relative et donc mon pays amorale pourra exister.
Donc le modèle de morale absolue n'est pas à appliquer pour découvir La Morale, elle est à appliquer pour répondre aux droits fondamentaux de manière cohérente. Pour permettre à l'homme de vivre en société dans toutes les circonstances inimaginables. Le problème d'une morale absolue religieuse, est que le prêtre en avant décrète que la morale qu'il présente est La Morale. Si on accepte que La Morale existe mais qu'elle ne représente qu'un idéal utopique, rien ne nous empêche de modifier et d'améloirer pour le mieux le modèle et la conception que chacun de nous s'en fait. Si on accepte que la morale est relavtive, on accepte qu'elle peut être arbitraire et conscéquemment inutile, tout comme le reste des religions et de la spiritualité.
Je comprend bien qu'ici je décrète plus que je ne prouve, mais je ne décrète pas à l'aveugle. Cette conclusion est la suite d'une longue et profonde réflexion qui n'a peut-être pas été encore assez profonde, car je suis incapable de faire valoir mon point de vue.
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