"(...) on connait également des structures pour lesquelles la séquence d'empilement est aléatoire(...). Sous certains aspectes, on peut considérer une structure à empilement aléatoire comme étant cristalline dans deux dimension et amorphe dans la troisième." comme des cristaux vrillés.
Au chapitre 20, à la page 523, on définitla chose suivantes:
"Les propriétés plastiques sont des déformations irréversibles; les propriétés élastiques sont réversibles. Les monocristaux purs se déforment plastiquement avec une étonnante facilité." Tient donc, les cristaux vrillés deviennent de moins en moins surnaturel on dirait.
Dans le même chapitre, à la page 524, on parle de "défaut d'empilement". `A la page 525, il est dit:"[le] maclage [] est observé dans certains cristaux (...). Durant le maclage, un déplacement partiel a lieu successivement sur un grand nombre de plans contigus."
En gros, ce qu'il y disent (avec des beaux dessins à l'appuis), c'est que les modifications observées plans par plans ont les propriétés suivantes: si on compare de plans adjacents deux à deux, on observerait très peu de différence, mais à grande échelle, c'est un peu équivallent à "un déplacement angulaire des plans successifs d'un cristal les uns par rapport aux autres", ce qui me semble être de moins en moins mystérieux.
`A la page 527, figure 7 :"Dislocation-vis. (...). Une dislocation-vis peut-être visualisée sous la forme d'une rampe hélicoïdale de plans atomiques." Si ça ce n'est pas un exemple de cristal vrillé !
Conclusions: Même si on observait vraiment des cristaux vrillés sur la clef, il existe plusieurs hypothèse qui permettent d'expliquer l'existance de cristaux vrillés. On dit que "les monocristaux purs se déforment avec une étonnante facilité" et j'imagine que ce n'est pas les occasions qui manquent dans un garage pour se faire, surtout sur un outil !
Je dirais donc, pour l'instant, que les conclusions tirées dans
http://perso.wanadoo.fr/casar/PANACRIS.htm :
"1°) - Les cristaux "twistés" sont pratiquement inconnus, à l'exception de ceux qui ont pu être trouvés dans les laves, en tenant compte toutefois qu'il ne s'agissait ni de sidérite, ni .de calamine. Il faut préciser alors que dans ces cas qui
constituent des exceptions rares, les "twistages" n'essaient que partiels, assez peu nets et toujours liés au support, ce qui n'est pas le cas ici.
2°)-A noter que les pressions exercées dans le cas étudié sont relativement faibles par rapport a celles que subissent les laves.
3°) -On peut donc dire ,jusqu'à preuve d'un fait contraire que le "twistage" constaté dans la sidérite à une origine indépendante de la pression et de la température."
sont inexactes. Ou en tout cas incomplètes.