Etienne Beauman a écrit : 28 nov. 2021, 12:05La plupart des autres sur ce forum rejettent le mouvement woke
dans son ensemble, comprends le !
Mais moi aussi... ...en ce sens que je ne considère pas la lutte contre le racisme, la discrimination, l’homophobie, le sexisme, etc., comme étant le propre d’un « mouvement (
au sens d’organisation militante) » , mais surtout, au final, « globalement » comme des mœurs et courants
de pensées qui évoluent
de par la participation
(assumé ou non, consciente ou non)
de chacun dans la société. Que ce soit tout un chacun individuellement, mais aussi des employeurs, des organisations, du Gouv, etc. Et c’est d’ailleurs pourquoi j’ai souvent répété que je ne m’attarde pas sur des groupes
de militants en particulier et/ou que ce que je dénonce, ce sont essentiellement des tendances, des courants
de pensées qui peuvent affecter n’importe qui nonobstant l’œuvre
de groupes
de militants.
Les organisations militantes, elles, sont, pour la plupart, bcp trop souvent dans les excès et tombent très souvent dans le piège
de ce que moi j’appelle « le revers du balancier », sans comprendre « qu’attaquer l’opposé » revient à faire exactement la même chose que ce qu’ils voulaient combattre au départ.
Les féministes, P. E.x, font trop souvent l’erreur
de s’en prendre aux hommes et
de focaliser sur ces derniers au lieu
de se concentrer sur la femme et son émancipation. Et c’est pareil pour les autres « mouvements organisés », dont ceux qui concernent le racisme et qui s’en prennent trop souvent aux « non-racisés ». Sans comprendre que « l’ennemie », ce n’est pas un genre ou une « race~couleur
de peau », mais tout individu (
ou schéma de pensée, à la base) qui manifeste
de la discrimination ou du racisme (
bref, les comportements en eux-mêmes, nonobstant qui les effectue). Mais au lieu
de traiter le problème
de cette façon, afin d’éviter « l’effet
de balancier » qui ne fait que déporter le problème dans l’autre sens, parce qu’ils focalisent sur un genre et une couleur qui serait « l’ennemi », ils contribuent donc, sans le réaliser, qu’à reproduire, mais dans l’autre sens, du racisme et
de la discrimination.
Bref, la très grande majorité des militants, je parle
de groupes organisés ayant « une mission », que j’ai vue dans ma vie (
IRL, reportages et docus, actualité dans les news, etc.), à quelque exception près, ne possè
de soit ni les connaissances soit ni l’intelligence, soit ni, surtout, une gestion émotionnelle qui permet le discernement et le jugement nécessaire pour véritablement agir
de façon réellement constructive. Plusieurs des membres sont surtout frustrés et amers, atteint
de traumatismes émotionnels dus à ce qu’ils ont subi, ce qui résulte qu’ils sont bcp plus souvent dans une dynamique
de vengeance (
plus ou moins consciente et assumé) qui consiste à « faire payer » à tout ce qui représente « leur agresseur », dont leur sert alors
de justification la « noble cause à défendre ». Et pour d’autres au sein du groupe, moins concerné personnellement au départ, il ne s’agit que des mêmes « moteurs » propres à tous groupes (
sentiment d’appartenance et de faire un truc « bien », valorisation, etc., ce qui les amène au final défendre le groupe « coûte que coûte », comme les membres d’une secte) qui a effet. Le cas
de l’université d’Evergreen en est l’exemple représentatif par excellence!
Pour s’engager activement dans un groupe (
concernant les injustices)
de militants (
au travers toutes nos autres obligations quotidiennes), faut nécessairement être affecté (
pourvoir à un besoin) quelque peu émotionnellement (
pour une secte, l’on dira « en détresse psychologique ») et/ou avoir été touché
de près, personnellement. Sinon, nul
besoin de faire partie d’une organisation militante pour « œuvrer » envers la tolérance et contre les injustices. Donc, déjà, militer activement pour une cause tend aux biais et excès.
C'est pourquoi d’ailleurs je ne suis et n'ai jamais été membre d'aucun groupe (
sauf sportif),
de façon formelle, ni même concernant le scepticisme!
Etienne Beauman a écrit : 28 nov. 2021, 12:05Dom refuse les concepts
de racialisation, d’intersectionnalité.
Moi aussi, mais peut-être pas pour les mêmes raisons que d’autres. Je les refuse pour la même raison qu’ici, sur le forum, la plupart des sceptiques refusent
de considérer le QI (
et enculent les mouches concernant le fait que ça ne représenterait apparemment pas l'intelligences et/ou rien de précis) alors que c’est pourtant le facteur le plus déterminant (
scientifiquement parlant) — parmi tous les autres —quant à la réussite socio-économique d'un individus. D'accord ou pas, c'est on ne peut plus factuel, d’innombrables études existent à ce sujet!
Autrement dit, je ne nie pas, P. Ex., que l’intersectionnalité (
tout comme le QI) ait effet, sauf que je suis d’avis que c’est une avenue tout aussi inutile à « exploiter » que
de prendre en compte, socialement, les QI
de tout un chacun pour justifier quoi que ce soit, que ce soit dans un sens (
positif) ou dans un autre (
négatif). Dans les faits, tout le monde doit (
na pas le choix) d’agir tout comme s’ils avaient un QI suffisant (
pour faire ce qu’ils veulent faire) et tout le monde ne dois pas focaliser, à l’inverse, sur ce qui les désavantages, par rapport à d’autres (
sinon aussi bien condamner tous ceux qui on « l'avantage » de posséder un QI au-delà de n point et de parler du « privilège intelligent », d'instaurer de la discrimination positive en embauchant au moins 50% d'individus ayant un QI en deçà de 100, afin que ce ce ne soit pas « injuste » pour tous.).
Pourquoi? Parce que focaliser sur le QI et/ou sur tous les facteurs « intersectionnels » (
dont la science qui les étudie n’est, a minima, pas moins « molle » que tout ce qu’on peut critiquer sur le QI) susceptibles
de désavantager (
couleur, genre, classe sociale, etc.), ne peut que résulter qu’à considérer comme des « ennemis » tous ceux qui ne sont « pas désavantagés ». Puisqu’il ne s’agit pas
de math,
de « science dure », nécessairement, ne peut être considéré une grande majorité d’individus qui se retrouve « entre-deux » et qui seront « classé
de façon binaire »,
de façon simpliste, comme étant « supposément privilégiés », parce qu’ayant telles couleur et genre, entre autres, alors qu’en fait ils peuvent très bien en arraché tout autant que n’importe qui d’autre (
parce qu’à tout ceci, s’ajoutent aussi mille et un autres facteurs impossible de prendre en compte, comme le QI au dessus et comme le point ci-dessous). Bref, classer les gens, que ce soit par QI, par couleur
de peau, par genre ou par classe socio-économique, quand on milite, revient à faire ce que contre quoi l’on veut se battre. ...parce que le cerveau privilégie tjrs
de trouver « un ennemi », un « responsable » ou «
à qui la faute? » au lieu
de trouver les solutions constructives qui aideraient réellement les « moins avantagés ».
Etienne Beauman a écrit : 28 nov. 2021, 12:05Pour lui le privilège blanc c’est un fantasme
Pour moi aussi! Non pas que l’effet
de certains privilèges n’existe pas, mais c’est un piège qui provient d’une vision
de l’esprit qui consiste, par contraste, à définir l’opposé d’éventuels désavantages.
Des études, P. Ex., ont révélé que les hommes petits accèdent,
de façon générale (
il y a des exceptions dans tout) à moins
de postes
de direction que les autres! C’est
un fait statistique. Donc, par contraste, nous pourrions parler du « privilège
de taille » et ainsi accuser tous les hommes grands
de bénéficier
de cet avantage. Idem pour la personnalité, la force
de caractère, le charisme, la beauté physique, les aptitudes sociales, les capacités
de gestion émotionnelle, la gêne~timidité, le QI, etc., etc. Bref, il y a en fait mille et un facteurs qui peuvent avantager et désavantager tout un chacun. Parler
de « privilège blanc » et foutre tous les blancs dans le même panier pour faire tenter
de faire croire qu’ils sont privilégiés, c’est bcp trop réducteur et complètement stupide!
Bref, le « privilège blanc », au Japon, en Chine, en Inde, dans certains pays d’Afrique, au sein d’une tribu recluse, dans le bus, le métro ou dans un commerce, au taff, quand il y a 3 « blancs » pour 7 « individus
de minorité visible » (
le terme « minorité » est ici paradoxale), ce n’est plus un privilège. Donc, déjà, faudrait se limiter à parler des éventuels désavantages
de toute minorité au sein
de toute majorité au lieu
de focaliser sur le privilège (
par simple jeu de contraste) d’une couleur
de peau spécifique afin d’éviter le danger
de diaboliser des couleurs (
ou un genre, selon les causes),
de diviser et
de cliver.
De mon point
de vue, c’est ça que très peu d’individus ne pigent pas du tout! Si ce qui nous importe est réellement
de lutter contre la discrimination, P. Ex., entre autres, ben c’est
de lutter contre toutes les formes discrimination, en tant que principe —
sur le fond —, qui importe et non pas
de focaliser sur « la forme » et lutter contre une caractéristique comme la couleur ou le genre, ce qui ne peut, qu’à terme, si l’on « gagne le combat », que re-créer la même chose, mais cette fois contre une autre couleur et/ou genre.
Etienne Beauman a écrit : 28 nov. 2021, 12:05Il considère qu’elles sont incompatibles avec
son idéal républicain.
Étant donné tout ce que je viens d’écrire, je crois qu’on peut aussi dire ça me concernant aussi. Pour moi, bien avant le « phénomène woke », je trouvais déjà que la grande majorité des mouvements militants (
concernant les injustices, je ne parle pas d’autres causes militantes, comme celle qui concernent l’environnement, P. Ex.) était dans l’erreur, ne sachant véritablement discerner le « fond »
de la « la forme ». Et j’ai effectué ces types
de réflexions très jeunes, à la fin
de l’enfance/début
de l’adolescence (
d’où pourquoi je fais des pavés sans ressentir le besoin de citer les avis et analyses de tels ou tels « noms connus »). Et j’en avais conclu que pour combattre la discrimination, P. Ex., entre autres, c’était la discrimination en elle-même qu’il fallait combattre et non pas l’une
de ses nombreuses formes. Car dès qu’on s’engage intensivement pour l’une, nécessairement, ce sera fait au détriment d’autres
de ses formes. À cause
de la façon dont notre cerveau procè
de, entre autres. Bref, j’avais passé plusieurs semaines à tourner ça
de toutes les façons possibles dans ma tête (
tout comme pour d’autres questions existentielles) et je pourrais en parler pendant des heures. Autrement dit, même si ça peut paraître prétentieux (
m’en fou), je suis d’avis que la majorité des gens n’ont pas effectué suffisamment
de réflexion profonde concernant ces sujets. La plupart des militants actifs pour ces types
de causes (
injustices sociales), s’engagent n’ont pas par « altruisme »

à la suite
de longue réflexion rationnelle, parce que voulant un « monde meilleur pour tous »

...mais surtout parce qu’ils ont subi préjudices et ressentent émotionnellement le besoin
de trouver et faire payer « des coupables ». Et en ce sens, je rejoins certains des propos
de Kraepelin!
Tu pourras me taxer
de faire dans le procès d’intention et/ou d’être dans « l’idéologie », soit! Ça ne me dérange pas.
Etienne Beauman a écrit : 28 nov. 2021, 12:05le racisme systémique il s’en ballec !
Je suis aussi d’avis que cette notion
de racisme systémique est nocive et contre productive. Je ne dis pas que ça n’a pas existé en certains temps et lieux, mais que
de la présenter et l’exploiter comme certains le font
de nos jours est une lamentable erreur qui ne peut, encore une fois, que créer encore plus
de division et
de clivages. Sinon, oui, t’inquiètes je fais très bien la différence entre systématique et systémique. Mais « systémique », c’est systémique, justement!! Ça veut dire implanté et en action au sein
de tout le système
au grand complet, jusque dans
ses moindres « recoins ». Et, je suis désolé, mais le système dans lequel j’évolue (
ici pour moi, au QC) n’est pas un système où il y a en action un « racisme systémique ». Mais, déjà, faut savoir effectuer la distinction entre ce qui constitue un système (
lois, règles, directives, droits, obligations, valeurs promues, etc.) et ce qui constitue « des individus agissant » au sein dudit système.
Le problème concernant tous ces sujets, c’est que les gens n’ont pas une vision, une pensée suffisamment affinée ainsi que
de tout ce que ça implique. En réalité, ce qui est surtout systémique, c’est
le cerveau humain! Tous les cerveaux procèdent par heuristiques, par « associations caricaturales~grossières » et génèrent donc ce que l’on nomme, entre autres, des « pré-jugés ». Ça, c’est bel et bien « systémique » en plus d’être quasi systématique dans tous les cerveaux. Et ça concerne en fait tout (
des milliers de caractéristiques et d’associations sur tous les sujets)! Mais il est important d’effectuer cette distinction d’avec les différents cadres (
qui font justement office de « rapport de force » contre nos propres cerveaux) que nous avons mis en place collectivement, cadres qui forment « le système ». Donc, non, le système, le cadre que j’observe ici (
lois, règles, directives, droits, obligations, valeurs promues, etc.), chez moi, n’est pas un cadre, un système qui serait « gangrené » par du racisme et
de la discrimination, donc systémique! Bien au contraire même (
et c’est excellent!).
Par contre, au niveau humain et individuel, des préjugés (
nonobstant les valeurs et principes auxquels nous adhérons) qui traversent notre esprit, nous en avons des milliers et il nous est impossible
de les supprimer. La nuance, qui fait que nous leur donnons cours ou non, c’est dans l’application pratique, dans notre capacité d'en faire abstraction ou non,
de la façon dont nous interagissons, en fonction ou pas,
de ces heuristiques qui traversent notre esprit, avec les « objets concernés », et ce, peu importe les cadres et les systèmes (
parce que même au sein d'un « système totalitaire » aux cadres « discriminant, de façon systémique », l’on peut agir en « contrevenant » au système. cf. « Schindler’s List »). Sauf que si en certaines situations ça ne coûte pas grand-chose et que nous nous disons qu’il faut «
laisser la chance au coureur » (
face à un préjugé), pour d’autres situations, l’évaluation du risque, même en sachant que ça pourra être injuste dû à l’imprécision
de nos heuristiques, n’est pas favorables. En ce sens je rejoins quelque peu Jrosche. Le cerveau, P. Ex., d’un propriétaire d’immeuble à logement qui voit arriver comme postulante une femme un peu « rustre » avec 3 jeunes enfants va très certainement « effectuer des associations rapides » provenant d’heuristiques afin
de juger si c’est à son avantage
de louer à cette personne, nonobstant ses principes et valeurs, parce que là, un éventuel « coût/risque » est impliqué!
Sauf que ça, ce type
de « réflexion », peu importe comment nous le jugeons moralement, ça ne changeront jamais puisqu’il faudrait modifier le cerveau humain. Et ça à moins à voir que ce que nous croyons avec l’éducation et les cultures puisque ce sont des associations
de base que tous les cerveaux effectuent en rapport avec les notions
de coût/risque, nonobstant les principes et valeurs auxquels ces mêmes cerveaux « adhèrent » et/ou, plutôt « croient adhérer » à cause des valeurs promues par l'éducation (
tous ne possèdent pas ce qui est nécessaire pour risquer ce qu’un « héro » comme Oskar Schindler risque dans le roman du même nom en « contrevenant » au système établi. La vie est encore « injuste » en ce qui à trait à nos capacités respectives à ce sujets).
Bref, j’ai pas
de solution magique concernant les injustices, mais tout ça pour souligner qu’il est nécessaire
de bien effectuer la distinction entre un système (
lois, règles, directives, droits, obligations, valeurs promues, etc.) et ce que font
certains individus ou petits groupes d’individus, employeurs, etc., au sein d’un système
dans son ensemble, étant en adéquation ou pas avec ce qu’exige, permet et promeut ledit système. Et, ici, au QC, il n’y a pas
de racisme systémique. Et fort probablement dans tous les pays occidentaux, même aux US. La nuance, c'est que
certains individus, groupes et/ou employeurs « contreviennent » aux systèmes. Donc, encore une fois, ce sont
les comportements qu’il faut cibler et non pas un système et « une couleur » auquel appartiendrait ledit système!

Comme si la « nature humaine » épargnait les « minorités visibles, que leur cerveau était différent des autres et qu'ils n'avaient pas
de comportements « reprochables » eux aussi, quand les circonstances le permettent et/ou sont inversées. Ben voyons!

Donc pourquoi focaliser sur une couleur, sur un système? Le problème n'est pas là, le problème, c'est la
« nature humaine » et le cerveau et
tous les humains sont aux prises avec exactement les mêmes problèmes, concernant des pensées et comportements « injustes~condamnables »!
Etienne Beauman a écrit : 28 nov. 2021, 12:05Et c’est cette posture idéologique que déplore...
Tu veux bien m’expliquer une fois pour tout ce que t’as pour ou contre les postures idéologiques? Parce que d’un côté tu dis toi même que tu reconnais que ta posture l’est, idéologique, mais
de l’autre tu reproches à certains d’avoir une posture idéologique. C’est quoi le problème alors?

Si tu juges qu’il n’est pas « incorrect » d’avoir une posture idéologique?
Je veux dire, dans un sens, selon un point
de vue, ça ne me pose aucun problème puisque tout peut être considéré comme étant plus ou moins idéologique au final. Sauf habituellement l’on oppose le qualificatif pour des idées qui relèvent plus
de sentiments, d’impressions,
de croyances,
de doctrines,
de dogmes (
vérité incontestable, même si impossible à justifié rationnellement)
VS à des idées qui relèvent plus
de faits, d’études,
de la science,
de réflexions rationnelles, etc.
Conséquemment, quand moi, P., Ex, entre autres, j’explique pourquoi il faut effectuer une distinction entre un système
VS les actions
de certains individus qui le composent et que je démontre qu’on fait erreur en concluant qu’un système est globalement (
donc de façon supposément systémique) raciste et/ou discriminant, en quoi mon propos, en quoi l’argumentaire que je développe relèverait plus
de la croyance irréfutable que
de l’observation et
de l’analyse fines
de faits,
de notions et concepts? Bref, je ne prétends pas faire des maths ou
de la « science dure », mais, d’un autre côté, mon propos n’a rien à voir avec une espèce
de « vérité incontestable sans aucune justification ». Bref, c’est
en ce sens que je dis parfois que ma position n’est pas essentiellement, strictement « idéologique » (
à cause des mots et notions auxquels ce terme réfère dans les dicos), même si, au final nous pouvons considérer que plusieurs
de nos avis sur certains sujets
de société relève d’idéologies,
de principes et valeurs, etc, dont les miens avis.
Bref, peu importe les sujets, pour moi c’est simple et il est inutile d’enculer les mouches avec la nature idéologique ou pas
de nos propos. Dans les faits, pragmatiquement parlant, soit il s’agit
de questions
de préférences (
les goûts et les couleurs) et ça, ça ne se discute pas, soit il s’agit
de croyances irréfutables (
encore quelque chose qui ne se discute pas vraiment) et/ou d’impression subjective ou bien, pour tout le reste, nous partageons tous nos avis qui sont nécessairement basés sur des réflexions qu’on pense tous comme étant rationnelles, peu importe dans quelle mesure nous pouvons être plus ou moins biaisé ou pas et à quel point le sujet relève
de la science ou pas. Conséquemment, qu’on me rétorque que les « informations et données » que je traite à l’aide
de ma réflexion sont fausses et/ou inexactes et/ou que mes raisonnements ne sont pas (
logiquement) valides et/ou cohérents, ok, mais me faire dire que mes propos sont « idéologique », euh, ça sert à quoi ? En quoi ça fait avancer le schmilblick?

D'autant plus que mon interlocuteur me dit que les siens le sont aussi, mais que, supposément il l’assumerait alors que moi, pas? Qu’est-ce que je n’assumerais pas?
Etienne Beauman a écrit : 28 nov. 2021, 12:05C’est ce que dit Dom, les races n’existent pas. Relis ces précédents posts pour une fois qu’il est clair sur un truc, tu te fourvois totalement si tu penses qu’il ne s’attaque qu’aux excès du mouvement woke.
C’est ta conception
de la notion même
de « mouvement » qui pose surtout problème àma. Parce que tu t’obstines à la concevoir qu’à ta façon (
et à vouloir tout traiter de façon séparée) sans tenir compte
de quoi tout un chacun d’entre nous parle quand nous parlons
de dérives, d’excès, etc (
et donc du « mouvement woke »).
C’est encore quelque chose qu’il est nécessaire d’affiner dans nos conceptions, afin
de saisir que l’ensemble
de la résultante est constitué, P. Ex., des « pionniers » qui ont été les précurseurs
de certaines « nouvelles idées », mouvements, tendances et courant
de pensée promouvant
de « nouvelles valeurs et principes » à une époque donnée
de l’histoire
VS les divers groupes
de militants organisés qui en ont résulté ensuite, mais encore à certaines époques données
VS certains groupes
de militants organisés actuels
VS « l’ambiance générale », nonobstant les mouvements militants organisés présents et passés, qui se traduit par la « pression sociale » générée
de par les mœurs et valeurs promues actuellement par « l’effet loupe »
de tous ceux qui, que ce soit par militantisme et/ou par « évaluation
de risque » agissent en fonction
de correspondre à ce que certains groupes
de militant et/ou sociologue tente
de promouvoir
VS les sensibilité exacerbé des nouvelles générations dues au manque
de contraintes et
de conséquence
de l’éducation
de leurs parents, etc., etc., etc.
Pour ma part, j’ai partagé depuis le début sous quel angle je traite le sujet : je ne m’attarde ni ne focalise sur un groupe
de militant précis ni sur les origines
de tel ou tel combat à une époque donnée contre tel ou tel type d’injustice ni sur quels mots (
« excès du progressisme », « wokisme », etc., ça m’importe peu le terme employé au fond) désignerait le mieux tel ou tel groupe ou telle ou telle cause en particulier et/ou la tendance générale.
Je traite le sujet
dans son ensemble, non pas par « soucis d’économie », par « paresse intellectuelle » et/ou parce que je suis inconscient des risques
de tout amalgamer, mais parce que ce qui importe, à mon sens, c’est la résultante globale (
le « mouvement », la « tendance ») produite par la somme
de tous les « éléments constituants participants ». Pour ce sujet précis, l’amalgame n’est pas du tout un problème àma puisque la résultante globale est justement et précisément produite
de par la conjonction d’innombrables facteurs (
qu’il est impossible de tous traiter de façons séparées).
Je traite donc des excès et dérives que génère le fait
de vouloir s’attaquer aux injustices en tout genre et
de tout type, et ce pour toute les causes impliquant la notion
de « discrimination » (
racisme, genrisme, sexisme, etc.) parce qu’àmha, selon mon analyse rationnelle, les « dérives du progressisme » ont toutes les mêmes causes fondamentales, au-delà des formes, dont, P. Ex., entre autres (
liste non exhaustive) :
- Inverser le balancier à l’autre bout du spectre en créant
de la discrimination dite « positive », ce qui ne peut, à terme — surtout quand c'est fait au détriment des compétences — recréer exactement le même « phénomène d’injustice ». Même si l’on pense que cela n’arrivera jamais (
globalement à terme), ce n'est pas la question et ça n’a aucune importance puisque la méthode employée génère exactement (
dans les cerveaux) ce qu’elle veut combattre et ne résoudra donc jamais le problème « à la source »!
- La volonté
de «
canceller » tout ce qui peut heurter les sensibilités
de tout un chacun. C’est dès le départ voué à l’échec puisqu’étant donné que « le cerceau » s’habitue, s’accommode, se conditionne à son environnement, même dans le « meilleur des mondes », il trouvera tjrs quelque chose pour être « heurté » (
tout comme les « riches et puissants » ne sont pas plus « heureux » que les pauvres). Au contraire, j'ai comme « idéologie » qu'il faut s’habituer, un minimum, à pouvoir tolérer ce qui nous heurte, à gérer l’adversité, la contrainte et ce qui déplaît. Ça fait non seulement partie intrinsèque
de tout système basé sur la démocratie et l'égalité
de droits et libertés, mais c’est aussi essentiel individuellement en tant que « capacité » à développer, à moins
de vouloir devenir une société
de « végétaux amorphes ».
Bref, à quel point l’on peut considérer mon avis comme idéologique ou pas, je m’en tape, car elle est,
de mon point
de vue, essentiellement basé sur tout le « corpus » concernant la psychologie sociale, la psychologie
de façon générale, le béhaviorisme, le conditionnement des comportements humains, « la petite enfance », la neurologie, le cerveau, etc., etc. Autrement dit mon avis sur ce sujet
de société est constitué en fonction
de tout ce que je connais concernant
le comportement humain (
pas basée sur des trucs « new-ageux » ou des « théories à la con » et/ou des « croyances irréfutables », mais sur la psychologie, la science du comportement et du cerveau) et m’amène à conclure que la très grande majorité des « progressistes », ainsi que le mouvement général (
la tendance, en terme d’effet résultante) en tant que tel, a atteint un point où presque toute action et solution devient « excessive » depuis l’avènement des réseaux sociaux qui permettent un « phénomène pernicieux » difficile à décrire en détail (
et bien au-delà du seul « effet loupe »). En ce sens, oui, au final, l'on peux dire que ça devient une « question
de principe » et/ou « idéologique », mais qu'importe!?
Bref, pour terminer et revenir sur la question
de départ, naturellement que je ne critique que les excès et les dérives, peu importe les sujets. Pour le reste, que ce soit des idées, propos et actions
de groupes
de militants organisés et/ou
de mœurs et pratiques qui se forment et se démocratisent au grée des différentes tendances et courants
de pensée, ben, non, je n’ai aucune raison
de les critiquer et
de m'y attarder quand ce n'est pas « excessif » et/ou, qu'à mon avis, ce n'est pas contre-productif en fonction
de ce qui est prétendu vouloir être combattu/défendu.
P. Ex., il existe des maisons d'hébergement pour femmes battues~maltraitées qui recueillent ces dernières et/ou des assos (
et même des pubs du Gouv, parfois) qui leur viennent en aide et focalisent sur le fait
de les conscientiser,
de leur enseigner comment identifier le plus tôt possible les individus violents et/ou manipulateurs « patho-psychologiques ». C'est excellent! Conséquemment, du moment qu'elles ne dérivent pas à vouloir mettre tous les hommes dans le même panier et/ou à commencer à parler d'un « privilège masculin »

et/ou
de « violence inconsciente » que tous les hommes feraient subir, sans le savoir, à toutes les femmes

...pourquoi critiquerais-je leurs propos et actions?

C'est en ce sens que je te dis qu'il est implicite et normal
de ne s'attarder que sur les excès et dérives! Peu importe que ça concerne un mouvement organisé ou une asso précise et/ou une « tendance~courant
de pensée » en cours dans la société.