mcmachin a écrit :
Merci de comprendre que je n'ai tronqué ta citation que dans un souci de clarté, merci également de reconnaître que ça ne change rien à la teneur de ton propos, et merci aussi d'avoir la décence de la fermer, quand c'est toi qui me brandis tes épouvantails à la noix depuis je sais pas combien de messages.
Tu déformes mon propos quand
tu laisses entendre que je conteste la deuxième partie de ta phrase, quand je t'interroge sur le lien logique entre les deux parties de celles-ci. Quant à mes "épouvantails", si j'interprête mal tes propos (et je ne doute pas que ça arrive), je te remercie de me le signaler, et de m'expliquer ce que
tu voulais dire.
mcmachin a écrit :Oui, je le pense, tout le monde ne s'appelle pas Cogite Stibon, les gens raisonnent et interprètent différemment les choses, surtout quand les questions sont vagues et très mal posées.
Moi, je crois que la compréhension que les gens ont des mots est généralement assez priches des définitions données dans le dictionnaire. Ton interprétation, dans le cas de la tenue vestimentaire, est particulièrement capillotractée, et donc, elle n'a du être faite que par très peu de sondés.
mcmachin a écrit :Moi par exemple, je lis que je dois me mettre à la place des personnes qui croient qu'avoir des rapports sexuels sans consentement peut être "justifié" dans certaines situations (sans même savoir ce qu'ils veulent dire exactement par là)
La dessus, on est tout à fait d'accord.
mcmachin a écrit :
Pour toi, 31% des Français pensent qu'une circonstance particulière pourrait justifier le fait d'acquitter des violeurs, c'est bien ça ? Ca va encore plus loin que ce que je pensais.
J'avais donné quelques éléments de réponse sur la problématique sémantique liée au terme "justification", mais ça a l'air de t'être passé totalement au dessus.
Je ne pense absolument pas ça. Mais cette interprétation de la phrase est tout à fait légitime, et en accord avec la définition du dictionnaire. Donc oui, je pense qu'un nombre non négligeable de sondés a pu l'interpreter comme ça
mcmachin a écrit :Bin moi je la comprends pas comme ça, voilà ce qui arrive quand on pose des questions vagues, voire complètement connes.
Mais on se fout de comment
tu comprends la phrase, ce qui compte, c'est comment les sondés ont pu la comprendre.
mcmachin a écrit :Devant tant de bêtise, je me dirais que naturellement, on me demande si le fait que l'agresseur regrette ses actes constitue une circonstance atténuante, point barre. Enfin j'en sais rien, perso je ne répondrais JAMAIS à une question de la sorte.
Ca veut juste dire que
tu es dans les 4% de personnes qui refusent de répondre à la question. Et
tu as raison.
mcmachin a écrit :Des défauts et des biais y en a partout dans cette question, notamment le fait que c'est une question à réponses multiples, qu'on n'a pas d'instruments pour identifier si une personne ayant répondu A a répondu B aussi, etc etc..
En fait c'est la question la plus mal foutue du questionnaire, et c'est ses conclusions qui ont été médiatisées à mort.
Pour te répondre, af non je ne sais même pas comment te répondre.
Je trouve cette question à chier, je l'ai déjà dit et j'ai déjà essayé de l'expliquer plusieurs fois.
Mais on est en gros d'accord là dessus. C'est une question de degrés de chierie de la question. Moi je pense qu'elle est "à chier" à 50%, et qu donc elle révèle sans doute un problème moitié moins gros que ce qu'il a l'air. Sauf que même comme ça, et avec toutes les incertitudes et la prudence qu'il faut avoir, le problème reste assez grave.
mcmachin a écrit :Si tu parles de la formulation de Kraep, perso je pense que c'est juste une formulation malencontreuse, mais j'en sais rien, t'as qu'à lui demander (humour).
Par contre elle ne m'a pas choqué.
Pour moi il est dangereux de dramatiser le problème (de l'exagérer), et je me suis déjà exprimé là-dessus.
Les dangers de l'exagération et de la minimisation du problème ne sont pas comparables par contre, mais les 2 existent bel et bien.
On est d'accord en ce qui concerne ta phrase que j'ai mis en gras. J'avais eu l'impression que
tu reprenais à ton compte les propos de Kraepelin, mais plus on avance, plus je me rends compte que ce n'est pas le cas.
En ce qui concerne Kraepelin, il use régulièrement de sophisme de fausse équivalence : il présente comme aussi néfaste l'un qu'un l'autre un problème et une potentielle dérive de la lutte contre ce problème. C'est un de ses outils réthoriques habituels pour donner une apparence de neutralité scientifique à sa croisade politique. Quand on a peu l'habitude, ça se repère très vite.
mcmachin a écrit :Bien sûr que tout ça est très subjectif : l'un des dangers qui devrait te sauter aux yeux, quant à l'exagération du problème, c'est que ça décrédibilise certaines associations féministes, ce qui sera ensuite monté en épingle par des connards comme moi pour décrédibiliser la majorité des associations féministes qui racontent selon moi un gros tas de conneries, sans compter leur nombrilisme victimaire que je trouve indécent.
Bien sûr que je vois ces dangers. Par contre, rien ne t'oblige à être un gros connard.
mcmachin a écrit :Ca te convainc mieux, comme effet pervers ?
[/quote][/quote]
Encore une fois, et même si j'ai pu laisser entendre le contraire, je ne crois pas qu'il n'y ait pas d'effets pervers à la dramatisation. C'est juste que, comme toi, je trouve que ce n'est pas comparable.
Par contre, personne n'a relevé ce que je disais dans
ce message, à savoir qu'il y a 10 fois plus de viols par habitants en France qu'au Canada. Honnêtement, je n'ai pas la moindre idée du pourquoi, mais s'il y a une recette à importer sur le vieux continent, je suis preneur.
Pour les échantillons statistiques, comme dans d'autres domaines, il n'y a pas que la taille qui compte.
Raisonner a l'instinct sur des problemes de probabilites, c'est le desastre assuré. (Spin Up)
Une graphe sans échelle, c'est bon pour la poubelle