Bonjour,
PhD Smith a écrit : 14 sept. 2024, 00:50
Philippe de Bellescize a écrit : 13 sept. 2024, 23:00
En effet, on s’aperçoit, à partir du moment où l’on comprend que tout mouvement implique une cause actuelle, que cette cause actuelle ne peut pas être dans tous les cas de figure mécanique. Pour saisir cela, il suffit d’analyser le mouvement de projection, car, dans ce mouvement, « la cause mécanique » « par contact » ne dure qu’un temps. Avec le mouvement de projection, on peut découvrir, une fois que l’on a admis la nécessité d’une cause actuelle pour tout mouvement, la nécessité d’une cause actuelle non mécanique. Se posera alors la question de savoir ce qui peut jouer le rôle de principe moteur une fois que l’on a considéré cet aspect des phénomènes.
Ce que tu décris c'est de la sorcellerie. De la télékinésie, comme pratiquée par Girard, Geller ou... Majax.
Télékinésie: Action de mettre en mouvement des objets à distance sans avoir de contact avec eux; résultat de cette action.
Centre National de Ressources Textuelles et Lexicales
https://www.cnrtl.fr › definition › télékinésie
Google: Est-ce possible de faire bouger des objets par la pensée ?
Faire bouger des objets par la pensée, on appelle ça la télékinésie. En général, on classe ce type d'activité parmi les phénomènes paranormaux Mais dans le Poitou, un laboratoire scientifique s'intéresse sérieusement à cette technique.
En fait, ce dont je parle, est de nature complètement différente, car il s'agit de l'action de
Dieu dans l'Univers. Mais vous avez raison de faire cette remarque, car cela permet de préciser les choses.
Dieu est pur esprit et pourtant il a créé le monde physique. Cela revient à dire que, par son esprit, il a un pouvoir direct sur le monde physique. Pourtant il respecte la logique propre des forces physiques:
Postulat conceptuel pouvant contribuer à l’unité de la physique
Si le principe moteur du monde physique agit bien de manière immanente et par interrelation, selon la détermination des éléments, cela signifie, comme on ne peut remonter à l’infini dans l’ordre des causes, qu’il existe des constituants élémentaires (1). On peut bien sûr se demander si leurs déterminations sont toutes identiques et si elles évoluent au cours du temps. Il faudrait donc poser, d’après la démarche qui précède, deux principes initiaux de compréhension : le principe moteur de l’Univers et les constituants. Cela correspond assez bien, comme je l’ai signalé dans mes ouvrages précédents, à la théorie du bootstrap topologique ( ). En admettant mon positionnement, on peut distinguer trois niveaux de compréhension : le spirituel - le principe moteur - le matériel - les constituants, et le physique - l’action immanente et par interrelation du principe moteur. C’est l’action du principe moteur du monde physique selon la détermination des éléments qui permettrait à celle-ci d’être physique. Il y aurait donc bien un ordre physique distinct de l’ordre spirituel, bien que les deux ordres soient liés. L’ordre du monde résulterait d’une alliance entre l’esprit et la matière.
Il n’est pas si étonnant que cela d’affirmer que l’ordre physique est lié à l’ordre spirituel, car, dans un corps humain, c’est bien le cas si l’on admet que l’homme possède un esprit. Cela suppose peut-être une alliance plus fondamentale au niveau du monde physique lui-même. La difficulté qui se présente néanmoins immédiatement est de savoir pourquoi avoir parfois une telle adversité des forces physiques vis-à-vis de l’homme, si l’esprit de Dieu est le principe moteur du monde physique. C’est certes un sujet à creuser, mais il faut insister sur le fait que ce n’est pas parce que le principe moteur du monde physique serait spirituel qu’il n’y a pas un ordre physique distinct de l’ordre spirituel. Mais de deux choses l’une : ou bien le monde physique se meut tout seul, ou bien non. Et s’il ne se meut pas tout seul, le principe moteur du monde physique ne pourra agir de trente-six manières, mais sans doute d’une seule. Car, à partir du moment où l’on a découvert pour le mouvement la nécessité d’une cause non mécanique, si cette cause non mécanique ne provient pas de l’intérieur de l’Univers, il n’y aura plus de force physique, mais seulement une action spirituelle intervenant « de l’extérieur » sur l’Univers. Ce qui ne respecterait pas la logique particulière des forces physiques (2).
Note 1 : Si l’on veut adopter une approche relationnelle, il faut bien, à un moment donné, que deux premiers corps soient en relation. On ne peut pas remonter à l’infini dans l’ordre des causes, car, s’il n’y a pas à un moment donné une cause première, cela revient à dire qu’il n’y a pas de cause du tout.
Note 2 : À partir du moment où l’on a posé, en analysant le mouvement de projection, la nécessité d’une cause non mécanique pour comprendre la continuité du mouvement, on comprend que cette cause non mécanique doit être présente depuis le début de l’action, sinon il y aurait une rupture dans l’exercice des forces à la fin du mouvement de projection. Elle ne doit pas pour autant se surajouter à l’action de celui qui projette. Il faut donc que, pendant l’action, les deux causes soient conjointes. Et cela n’est possible que si cette cause est déjà présente dans l’objet que l’on projette. Or, en projetant le corps, on change son rapport à l’Univers, puisque le comportement du corps vis-à-vis de l’Univers va être changé. Il faut donc une cause non mécanique qui soit présente dans l’objet, et que cette cause actuelle intervienne dans le rapport des corps à l’Univers. Le mouvement de projection change les modalités d’exercice de cette causalité. Ce qui amène à poser un principe moteur agissant de manière immanente et par interrelation.
Extrait du livre «Et il survolait les eaux, Vers une nouvelle vision du monde physique ? » Les Éditions du Net 2023 et L_ECRITOIRE 2024, pour la dernière version.
Vouloir agir directement sur le monde physique par la pensée, sans passer par
Dieu, c'est faire appel à des forces occultes, et c'est de la sorcellerie. C'est ce qui se passe déjà, et qui pourra se passer de manière particulièrement intense à la fin des temps ou à la fin d'un temps, par la venue d'un être maléfique. D'où mon texte :
Philippe de Bellescize a écrit : 10 sept. 2024, 00:40
Mais cela va encore plus loin encore, car, dans ce cadre de compréhension, pour que le corps humain puisse avoir une unité, il faut forcément qu'il y ait appropriation par l’âme de l'action du principe moteur du monde physique. Comme dans une approche complètement relationnelle de l'espace-temps, tout est interconnecté, cela veut dire que l'influence de l'homme sur l'univers, même si elle est cachée, n'est pas forcément si négligeable que cela. A partir de là on peut extrapoler, sur ce qui est dit dans toutes les grandes religions, sur la fin des temps ou la fin d'un temps. A vous de faire le lien avec ce que je viens d'exposer. D'où ma phrase, qui n'est pas celle d'un gourou, mais celle d'un homme qui a réfléchi : « devant des désordres du monde physique, la physique laissée toute seule à elle-même, pourrait finir par se retrouver bien dépourvue... » A cause de cela, devant l'urgence des temps, cela vaut la peine que la physique approfondisse son système conceptuel, en profitant le cas échéant de l'apport possible des autres disciplines.
Le rôle de cette réflexion est aussi, de ne nous préparer à ce moment là, en comprenant bien ce qui est en jeu. Si la trinité est impliquée dans l'Univers, il est certain, qu'à un moment donné, le mal va essayé de dominer le monde physique en singeant l'incarnation du Christ.
Si le Christ est
Dieu, en se donnant totalement à la croix, son âme en médiatisant complètement l'action du principe moteur, rétablit de manière cachée un ordre du monde physique dans son rapport à la Divinité. Sans ce rapport à la Divinité le monde physique serait livré aux forces du mal. C'est pour cela que le Christ est le chemin la vérité et la vie. En ce sens le christianisme ne serait pas qu'une religion, car ce n'est pas seulement un culte à la divinité qui est engagé, mais l'aspect métaphysique de la rédemption, concernant le monde physique pris dans sa globalité.
Pour la religion chrétienne le Christ et Marie sont montés avec leurs corps au ciel, et il demeure, certainement un lien caché, entre leur corps en gloire et l'univers; d'où le rôle particulier de Marie à la fin des temps, comme épouse et médiatrice de l'esprit saint. C'est elle, dans l'apocalypse, qui écrase la tête du dragon. Il faut bien comprendre que, si à la fin des temps ou à la fin d'un temps, le mal pourra apparemment dominer le monde physique, le royaume de
Dieu restera présent dans le cœur des hommes restant unis à lui. Le royaume de
Dieu, n'est pas ici où là, il est au milieu de vous.
A la parousie, le Christ avec son corps glorifié, qui médiatise pleinement l'action du principe moteur, rétablira le monde dans l'ordre initial voulu par
Dieu. Avant d'arriver à ce moment, le monde pourrait traverser une grande épreuve, où l'antéchrist voudra se faire passer pour
Dieu, en demandant aux hommes de lui rendre un culte. Du moins ont peut peut-être interpréter l'apocalypse dans ce sens là. Plus les hommes seront en lien à l'esprit de
Dieu, en médiatisant son action sur le monde, moins le pouvoir de l'antéchrist sera grand et plus les souffrances du monde devraient être abrégées.
D'où mon petit texte :
Philippe de Bellescize a écrit : 09 sept. 2024, 19:06
Le néant craint, la manifestation du principe moteur, et utilise des moyens détournés pour la retarder. Un peu de discernement, sur ce sujet est nécessaire, pour choisir son camps. C'est sûr, qu'en considération de cela, il faut se donner la peine de déchirer le voile des apparences. Il s'agit de creuser son sillon pour affronter l'avenir. Devant des désordres du monde physique, la physique laissée toute seule à elle-même, pourrait finir par se retrouver bien dépourvue...
PhD Smith a écrit : 14 sept. 2024, 00:50
Pour trouver
Dieu chez Einstein, il faut étudier les tréfonds de la mécanique quantique où c'est un bordel sans nom. Tout mouvement déterministe "divin" s'arrête au niveau quantique (.. .)
Il ne faut pas confondre, causalité et déterministe, car tout n'est pas écrit dans la détermination initiale des éléments. La présence des êtres vivants intervient, de manière parfois cachée mais réelle, dans le devenir du monde physique. De plus, l'être premier, comme cause actuelle du déroulement du temps, tient compte du but à atteindre, en intégrant tout ce qui compose l'Univers. C'est ce que l'on appelle la Providence. Dans le livre «
Dieu la science les preuves », je crois que l'on aborde, mais il faudra que je lise ce livre, le rôle des constantes physiques dans l'apparition de la vie. On peut, renverser le raisonnement, en disant que, s'il y a ces constantes physiques, c'est par la présence cachée de la cause finale (passage d'un raisonnement plus apologétique à un raisonnement plus philosophique, le premier étant la préparation de l'autre).
Google : Peut être considéré comme apologétique tout discours qui défend une opinion et qui argumente en vue de recueillir l'adhésion de l'individu ou du groupe auquel il s'adresse.
Ceci étant dit, le premier raisonnement a tout de même une valeur démonstrative, car il montre à travers des probabilités, qu'il est impossible que
Dieu n'existe pas. Il reste que ce raisonnement, doit être complété par l'approche philosophique, pour cerner quelle est la place de l'être premier dans le devenir du monde physique.
Cordialement
Philippe de Bellescize