richard a écrit : 26 déc. 2020, 14:20Si on place un bâton dans un espace [euclidien 3D]
E, il détermine un vecteur MN. Lorsqu’on le met [par une transformation isométrique f] dans un espace [euclidien 3D]
E’ il détermine un vecteur M’N’. [si l'on pose O' = f(O), on a alors] O’M’ = [f(]OM[)] [et, comme f est supposée être une isométrie, la norme du vecteur OM est égale la norme du vecteur O'M'.
De plus, Si l'on choisit une base orthonormée B dans E et la base orthonormée B' = f(B) dans E'
alors] Les coordonnées
de ces 2 vecteurs sont égales: : x’ = x; y’ = y; z’ = z.
Les compléments permettant
de donner une signification aux parties exploitables
de ton message sont rajoutées entre crochets.
Passons d'isométries dans un espace euclidien
3D aux transformations dans l'espace temps
4D (tu oublies à chaque fois la 4ème dimension, celle du temps, et la relativité
de la simultanéité)
respectant l'invariance des lois de la physique, c'est à dire les transformations
de Lorentz. Ce sont des isométries dans l'espace-temps
4D de Minkowski.
- On considère cette fois un bâton MN au repos dans un référentiel inertiel E (c'est à dire un ensemble de droites parallèles de type temps "remplissant" l'espace-temps). Le référentiel E est muni d'une structure d'espace eucliden 3D. Les "points" M et N de E sont 2 droites parallèles de type temps. On dit de ces droites de type temps M et N que ce sont des points fixes du référentiel inertiel E.
.
- On considère un instant t de E (c'est à dire un hyperplan de simultanéité euclidien 3D de E) coupant les "points" M et N en les évènements eM et EN (des vrais points, 0D donc, de l'espace-temps 4D, eux)
.
- On considère maintenant un bâton M'N' au repos dans le référentiel E' coïncidant avec le bâton MN à l'instant t de E. Cela signifie (par définition) que les droites M' et N' sont 2 droites parallèles de type temps au repos dans E' passant par les évènements eM et eN.
La longueur
propre du bâton MN est la
longueur impropre du bâton M'N' coïncidant avec le bâton MN à l'intant t
de E.
Il te faut comprendre cette distinction essentielle entre longueur propre et longueur impropre avant
de chercher à acquérir d'autres rudiments en RR.