Cela ne confirme rien du tout. Vous devriez relire le message. Le virus de la chauve-souris n'est pas tout à fait le même que le covid-19.jroche a écrit : 17 avr. 2020, 17:58 Cela ne fait que confirmer l'imprudence, le manque de précautions, quelque part. Je n'ai pas parlé de création par génie génétique ou de choses de cet ordre, il me semble, et autant que je sache dreuz non plus.
L'équipe de chercheurs a réussi à retracer l'origine des différentes souches du Covid-19 grâce à l'analyse du réseau phylogénétique. Il semblerait également y avoir trois foyers d'infection, avec des variantes du type A, B et C. Les chercheurs ont examiné le génome de 160 virus provenant de patients du monde entier et ont comparé tous ces génomes entre eux, ainsi qu'avec celui du coronavirus initialement présent chez les chauves-souris. En effet, ces dernières seraient à l'origine de la transmission de la maladie depuis l'infection d'une première personne dans un marché de Wuhan.
L'étude a montré que, malgré sa présence à Wuhan, ce n'est pas la variante du type A qui y a causé le plus d'infections mais bien la variante du type B, présente dans des foyers d'infection situés dans la province de Wuhan et du reste de l'Asie. Apparue à Singapour, à Hong Kong et en Corée du Sud, la variante de type C s'est répandue en Europe.
L'étude indique que la toute première infection européenne, qui s'est produite en Allemagne, était due à une variante du type C, mais qu'il existe en Italie une deuxième voie d'infection en provenance de Singapour, due à la même variante C mutée.
La variante du type A est la plus proche du virus original identifié chez les chauves-souris. Des descendants de ce foyer d'infection ont été trouvés chez des patients américains qui avaient séjourné à Wuhan. Alors qu'elle a causé de nombreuses infections en Asie, la variante de type B n'a infecté que très peu d'Européens. Selon les chercheurs, il est probable que, confronté aux limites de sa propagation hors de l'Asie ou peut-être même à cause d'une résistance latente au sein des populations ailleurs dans le monde, le virus ait muté en une variante C.
Pour simplifier, cela signifie que le coronavirus isolé chez le pangolin est capable d’entrer dans les cellules humaines alors que celui isolé chez la chauve-souris R. affinis ne l’est pas. Par ailleurs, cela suggère que le virus SARS-Cov-2 est issu d’une recombinaison entre deux virus différents, l’un proche de RaTG13 et l’autre plus proche de celui du pangolin. En d’autres termes, il s’agit d’une chimère entre deux virus préexistants.
Ce mécanisme de recombinaison avait déjà été décrit chez les coronavirus, notamment pour expliquer l’origine du SARS-Cov. Il est important de savoir qu’une recombinaison aboutit à un nouveau virus potentiellement capable d’infecter une nouvelle espèce hôte. Pour qu’une recombinaison se produise, il faut que les deux virus divergents aient infecté le même organisme de façon concomitante.