Aggée a écrit : 11 avr. 2020, 10:55
Pour Maggie De Block, ultra libérale ( belge ) , l’économisme envahissant, qui colle au néolibéralisme ( comme un morpion au cul ), l'a tellement imprégnée, qu'elle est incapable, de réagir efficacement face aux réalités de la situation, des réalités économiques et sociales implacables, que le Covid19 impose brutalement aux Tartuffes politiques de l’intérêt publique, dans ce contexte dramatique, chacun perçoit mieux le contraste, les libéraux récompensent financièrement une oligarchie minoritaire, quelques parasites très privilégiés, et refusent de rémunérer une majorité de petites mains, qui elles assurent véritablement, et même au péril de leur vie, la sécurité et la santé de tous.
La situation des vieilles personnes placées dans les homes est toute aussi scandaleuse,le Covid19 tue nos seniors dans leurs résidences , en grand nombre, ça ressemble vraiment a un massacre, même si ils décèdent à l'age de la grande vieillesse, sans encombrer les hôpitaux,tout le monde a conscience que nos parent succombent au néolibéralisme, ils payent l’idéologie absurde des économies dans les soins de santé, une infirmière et une aide soignante, qui assuraient leur service dans des établissements pour seniors, sont décédées du coronavirus ( le manque de matériel de protection y est encore criant ).
MENSONGE MINISTÉRIEL, AUCUNE PÉNURIE DE MATÉRIEL MÉDICAL....
Maggie De Block l'affirme: il n'y a aucune pénurie de médicaments en Belgique. Ces propos font bondir Phlippe Devos, qui n'hésite pas à les qualifier de fake news.
Le docteur Devos répond à Maggie De Block: "Les médecins ne doivent pas assumer les défauts de commandes de médicaments d'un État défaillant"
Depuis plusieurs jours, les hôpitaux dénoncent une pénurie de médicaments, notamment en ce qui concerne les sédatifs. Le docteur Philippe Devos, chef des soins intensifs au CHC de Liège, a même confirmé mercredi que les médecins étaient obligés de donner des médicaments destinés aux chiens et aux chats aux patients. Pourtant, selon les dires de la ministre fédérale de la Santé, Maggie De Block, la Belgique ne fait face à aucune pénurie de médicaments. Dans une interview accordée à LN24 ce jeudi, elle assure même que la Belgique est pour l'instant bien approvisionnée. Des affirmations totalement fausses selon Philippe Devos, qui est aussi président de l'Absym, l'Association belge des syndicats médicaux.
"C'est amusant, la ministre a mon numéro de téléphone privé et mon mail, mais elle ne communique à ce sujet que par voie de presse", s'étonne Philippe Devos. Joint par nos soins, le médecin affirme que, depuis plusieurs jours, les hôpitaux font face à une pénurie réelle.
En Belgique, pour qu'un médicament soit administrable et reconnu, il doit obtenir une autorisation de mise sur le marché (AMM). Mais, d'après Philippe Devos, depuis une dizaine de jours, l'AFMPS ne livre plus que des produits qui ne possèdent pas ladite autorisation. "Les médecins sont obligés de signer un document déclarant qu'ils prennent l'entière responsabilité quant à l'administration de ces produits douteux. Et puisque nous recevons ces médicaments non conformes, l'Etat considère qu'il n'y a donc pas de pénurie. Il y a pourtant bel et bien une pénurie de médicaments munis d'une AMM", déplore Philippe Devos. Ce dernier explique qu'en tant que médecin, il se doit de dire la vérité à ses patients quant à l'origine de ces produits. "Nous avons des patients qui ne comprennent pas et qui crient aux fake news lorsque nous leur expliquons la situation, puisque Madame De Block affirme que la pénurie n'est pas réelle. Il y a un manque de transparence et cela doit changer. Le gouvernement fait preuve de transparence en ce qui concerne le stock des masques.(pénurie d'approvisionement mondiale avant la mise en route d'usines de productions belges pour fin mai * ) Pourquoi ne pas faire pareil dans le cas des médicaments? Il y a un problème de communication", estime le médecin.
USAGE DE PRODUITS VÉTÉRINAIRES POUR MASQUER LA PÉNURIE !.
Face à ces problèmes de pénurie, le corps médical est dans l'obligation de s'adapter. Le chef des soins intensifs du CHC de Liège admet que les médecins doivent également opérer un tri entre les patients. "Quand vous n’avez plus que du stock pour deux jours, que vous envoyez des mails, qu’on ne vous répond pas, qu’on vous envoie d’autres produits, des produits vétérinaires, etc. (…) effectivement, certaines équipes ont décidé de dire : 'on va quand même regarder qui a le plus de chances de survie' et prioriser ces entrées-là par rapport à ceux qui ont moins de chances de survie."
* ajout personnel pour explications.
Le Docteur Philippe Devos a été lui même contaminé par le Covid19 dans l'exercice de ses fonctions, les belges ont pu suivre son confinement jour après jour, il est devenu très populaire en Wallonie.