je  suis  d' accord  avec Feel O'Zof sur  le fait qu'on  peut s'offusquer du  discours proreligieux  des articles incriminés ,dans  une revue sceptique , et qui vise à  discréditer l'option athée. D'ailleurs à ce sujet je préfére me définir  comme naturaliste. 
Norman Baillargeon  dans  son livre  petit cours d'autodéfense  intellectuelle parle  de sexisme et rectitude  politique quand  une langue  véhicule  des formes  subtiles  ou  moins  subtiles, d'exclusion  et de discrimination. 
je  trouve  que athée relève de cette catégorie. Ce mot me positionne  comme sans   dieu alors que  je suis  d'abord pour  le côté nature cad  matériel du  monde  et par conséquent  opposé  aux théses surnaturelles dont celles  des théises et déistes. 
je pourrais  utiliser le terme  bright mais  ma femme  trouve que cela fait  trop pédant  

 ,quant  à celui  de matérialiste je le trouve connoté  péjorativement  aux yeux de ceux qui n'ont pas réfléchi à leur  conception  du monde  et donc comme un frein  dans les discussions.
Ainsi  je propose  d'opposé  ma version  naturaliste à la version théiste ou  déiste 
En  fait ces articles  posent  3 problèmes . 
Le  premier porte sur    la nature des articles. Sont  ils religieux ou  sceptiques ?
Sur  quels critères et  qui  en  juge? Si  je demande votre avis  c'est que  je  réfléchi  à utiliser  mon droit de réponse. Mais peut  être que je me trompe. Alors c'est comme dans les rêves je me pince  pour savoir si je rêve ou pas.  
Pour  ma part Je les classe dans  la catégorie religieuse  avec en prime l'imprimatur comme visa, car c'est  l'impression  qui  en ressort à la lecture globale. La  finesse de l'auteur  est d'avoir insinué sans la revendiquer  cette option 

    que je ne peux  lui opposer.
Comment  ne pas s'interroger  sur la nature de ce texte ? L'écriture suit  elle les méthodes sceptiques? Où sont  les  faits d'abord ? Qu 'elle  est  la méthode , le style,les figures de l' argumentation ? voyons  de plus près.
Voilà  qu'il  existe  un matérialisme strict  .Depuis  quand ? quel  en est sa définition? 
Cela me fait penser à la laïcité positive. Vous savez celle que l'église catholique apprécie cad celle qui ne dit que du bien , qui ne  dénonce pas  les  pédophiles, les  mensonges les  incohérences , et n'exclut pas  les  criminels.
On retrouve  la même  marque de fabrique. Adossé  un adjectif pour vider  la substance première  du sens d'un mot. A quoi  vous  fait penser strict ? comment  est  il connoté ? n'est ce pas le  mot fouine   de Norman Baillargeon ? Est ce bien sceptique  ou  un essai de diabolisation  du  mot  matérialisme ? Fabrication de fortune ou  cela répond il  à une ligne de fond  fondamentaliste papale ? 
Ensuite nous voici avec  un humanisme athée  dualiste !  Encore  un  mot  fouine ou  un concept  bien  mal  défini . Est dualiste « l'humanisme qui accorde  une  dimension  transcendante immatérielle  à la personne  humaine . » 
Combien  d'entre  vous  on compris cette  phrase ? elle veut  dire quoi ? On est  où dans une revue de philosophie ou  de sceptique qui s'intéresse à des faits? 
Si  comme moi vous n'avez pas  compris, direction  le  chapitre  jargon  de Norman. 
Du  côté de la  méthode. D'abord  le recours  aux  thèmes qui sont  habituels  des religieux  pour illustrer  les autres , les  méchants: Les  communistes  des années  20 , les  national  socialistes,  les  fondamentalistes .  
Belle illustration par la peur et, il y a de quoi soutenir cette image. Puis  fait suite l'humaniste athé qui  bien que possible du point de vue théorique (un peu comme dieu  ) devient  dualiste et  n'est  pas  appelé  à être  homme de la situation car  on nous fait nous  questionner, sur ce qui fonde sa valeur transcendantale accordée à la personne humaine.
Mais cette question  à t'elle déjà un sens et suffit elle à disqualifier l' humaniste athée? L'argument par ignorance sert donc à nous   faire tourner vers les religions humanistes, Méthode  on ne peut plus catholique qu'en pensez vous?
Même le terme religion humaniste laisse à  désirer. c'est  qui d'abord ? d'après l'auteur se serait une religion dans laquelle la divinité aiderait chaque personne  à se guérir  à se réaliser ou à se sauver ; 
Une divinité qui aiderait à se guérir !! En voilà une proposition tout à fait observable!  Mais où  sont les faits  

 ? Sommes nous toujours en terrain sceptique?
n'y a 'il  pas eu suppressions de données  disponibles quant  on sait que: 
	l'expérience de la prière sur un groupe de malades atteints d'affections cardiologiques préopératoires s'est soldée par un échec cuisant. 
	richard DAWKINS dans son livre pour en finir avec dieu page 239 rapporte  qu'une recherche systématique dans 17 pays économiquement développés est arrivée à la conclusion  que le taux le plus élévés de croyance et de vénération portées à un créateur sont corrélés à des taux  plus élévés  d'homocides etde mortalité des jeunes , de MST , de grossesses et d'avortements . (journal of religion and  society 2005)
Enfin cette juxtaposition  méchants/humaniste  athée ne  vise t'elle pas, de  par la proximité  à  contaminer  l'image du dernier   sans  pour autant que  l'on  puisse crier  au scandale. Car il  est là le malaise. On  sent que  qq chose  cloche  dans la lecture mais il faut du temps  pour repérer  comment et où cela se situe. S'agit'il  d'une erreur  ou d'un  effet calculé?
Normalement sont  encouragés  des recherches rigoureuses qui suivent une méthodologie adéquate dixit la page de garde et comme le rappel page 47 M  Dube  rapporteur « le conférencier ( Mr PILON)précise qu'il a du préalablement donner un atelier à un groupe de sceptiques pour assurer de la valeur de sa conférence. »  
Alors au  final, est ce un test de  lucidité , une intrusion spiritualiste, ou un écrit de sceptique relativiste ?
Le deuxième problème porte sur l'opportunité de publier un texte  de propagante religieuse  dans une revue sceptique qui  rappelle  ses orientations et méthodes en page de garde: 
« les sceptiques  du  québec ne  s'en prennent pas aux  conceptions métaphysiques ou religieuses en tant que tel ils  s'intéressent plutôt  au faits  observables qui pourraient  par exemple découler de ces conceptions »
Et  ils sont où les faits reprochés au matérialisme strict  ou  aux  humanistes athées ?  
 Enfin aucune  mise  en garde n'est  faite  en entête du  genre  « rubrique paroles  d'ailleurs »  ou « espace controverse ». « opinion  d'un invité »...
je  me sens floué, il y a tromperie  car  je n'ai pas payé  pour cela ;
 Peut  être  que je peux obtenir une réduction voyons 16% me paraît  honnête. 
 
 
 J'ai conscience qu'  éditer une revue n'est pas simple, qu'elle est le fait de bénévoles, qu'il faut pour la nourrir des articles . Mais au minimum  un texte se  doit d'être  authentifier au premier coup  d'oeil soit  comme une  croyance subjective ,une opinion plausible  , une connaissance établie.
Dites  moi  dans  quelle  catégorie rangeriez  vous  ces 2 articles? Et  si  Elisabeth Teissier en  écrivait  un, aurait elle  droit  à  la  même faveur? 
Petit rappel  par Philippe Thiriart Extrait du Québec Sceptique no 23, page 15, septembre 1992.
« En conclusion, les Sceptiques du Québec ne constituent pas un groupe idéologique ou d'action politique, mais bien un groupe d'information scientifique. En majorité, nous acceptons que les croyances transcendantes soient inévitables sous une forme ou sous une autre. Mais nous distinguons croyance et connaissance, et nous sommes critiques à l'égard de nos propres croyances. Lorsque ces dernières ne sont pas soutenues par des connaissances objectives assurées, nous savons qu'elles ne sont que de fragiles croyances ou que des opinions. »
« En conclusion, il est faux que les membres des Sceptiques du Québec doutent de tout ou ne veulent rien savoir. Ils peuvent avoir des croyances dites paranormales du moment qu'ils se rendent compte qu'elles ne sont pas un savoir. Ils examinent si les affirmations paranormales correspondent réellement à des faits objectifs. Si elles n'y correspondent pas, ils veulent que la population en soit informée. Les Sceptiques du Québec sont des chercheurs et des diffuseurs d'informations objectives. » Philippe Thiriart Extrait du Québec Sceptique no 16/17, page 3-4, mars 1991
En tout cas  voilà un fait: dans  une revue sceptique on a laissé publier un texte de propagante religieuse  normalement défini comme croyance subjective sans  mise  en garde du  lecteur. Ainsi au regard des missions que se donne la revue il y a un sérieux problème car je n' appelle pas ces articles des informations objectives.
Le troisième problème pose la question  d'être  sceptique  et  croyant  ce  qui renvoie au post  de s aiyé ( je ne sais pas  faire le renvoi direct help  ...) et aux extrait disponible sur le site sous la rubrique missions .
Toutefois en qui concerne les religions,je vous invite à relire le passage page  103 de daniel BARIL dans son livre la grande illusion où il écrit 
« accepter la persistance de la religion  et du surnaturel ne signifie aucunement qu'il faille baisser les bras et accepter béatement les prétentions, dogmes, faussetés, erreurs, mensonges et injustices des religions. Saisir les règles en action  derrière les croyances religieuses et la production de surnaturel ne change rien  au fait que les religions ont professé  des inepties tout au long de l'histoire humaine et que des peuples se sont entretués au nom de ces faussetés. ces aberrations doivent recevoir la critique qui leur est due et au besoin être combattue. »    
PS:
j' aimarais  mettre à disposition  les 2 articles afin  que chacun juge sur pièce. N'ayant  pas de réponse et  n'ayant pas  lu sur la page  de garde de la revue le quebec  sceptique d'interdiction ,  sans intervention  des modérateurs je scannerai les 16 pages (patience  donc).