Ben non, je n'ai jamais nié qu'il fallait un objet à l'"extérieur" pour qu'on puisse s'en faire une représentation mentale. Souvenez-vous de mon problème de la torchère que vous n'avez pas compris: il faut que la torchère illumine pour qu'on voit sa flamme. Il faut un objet pour qu'on s'en fasse une "représentation mentale".zaber a écrit :Finalement, vous allez bientôt me dire que vous voyez le monde extérieur à l'extérieur...ce que vous niez depuis le début...
Votre propos n'est pas simple, il est confus: des fois vous dites que le cerveau est "nécessaire", des fois qu'absolument pas, des fois qu'on sait pas. De plus, vous n'avez jamais répondu à ma demande: quelle serait cette "autre explication"?zaber a écrit :mon propos est simple: bien sûr le cerveau est nécessaire à la vision, mais le fait que la chose vue soit vue à l'extérieur de lui implique une autre explication pour la vision qu'une sensation interne, c'est tout
Si votre "autre explication" se résume à ce qu'il existe un "monde" en dehors de la perception qu'on s'en fait, c'est que vous vous tentez activement de vous noyer dans un verre d'eau minuscule: personne ne le nie. C'est la base même de la science.
Si, si, c'est vous qui le prétendez car vous avez une mauvaise compréhension de l'explication scientifique. Parce que vous dénaturez des propos d'autrui, vous faites une construction personnelle. Je vous mets au défi de me trouvez un seul texte scientifique qui dit que "voir" c'est "voir les influx nerveux" (on voit parce que le cerveau fonctionne avec des influx nerveux mais on ne vois pas les influx nerveux).zaber a écrit :D'autre part, ce n'est pas moi qui prétends que nous voyons des influx nerveux, c'est la science
Vous, pourquoi? Ce n'est pas parce que vous ne voulez pas comprendre l'explication scientifique qu'elle est délirante. C'est la fausse représentation que vous en faites qui est délirante.zaber a écrit :Alors qui c'est qui divague..?
Le jour où vous arrêterez de tout mélanger (physique, physiologie, stéroscopie, tireur d'élite, éclair, influx nerveux, temps, etc.), vous aurez peut-être une chance de comprendre. Pour l'instant, vous augmentez la confusion régnant dans votre esprit ce qui vous empêche de saisir l'explication scientifique.
Je vous l'ai déjà dit: on n'a pas encore d'explication sûre et certaine même si on a quelques hypothèses sérieuses. Ce qu'on sait de manière sûre et certaine c'est que le cerveau est responsable de la sensation qu'on appelle voir: c'est parce que le cerveau est activé par la lumière qui frappe les yeux qu'on perçoit le monde extérieur sous forme d'image.zaber a écrit :je demande qu'on m'explique par quel miracle très simple à la portée d'un enfant du primaire, mon cerveau peut créer en lui-même cette illusion d'un monde extérieur lumineux...
Vous dites que c'est un "dogme" mais a) un dogme ne s'appuie pas sur des démonstrations empiriques, b) ne change pas avec le temps comme l'explication scientifique et c) pour le dire il faudrait que vous ayez quelqque chose d'autre à proposer. (Remarquez, je pense que vous utilisez une définition très personnelle et peu sérieuse du terme "dogme".) Vous voulez qu'on nie toute hypothèse, même les plus appuyées, pour la seule raison que, par co... caprice, vous ne voulez pas les comprendre? Soyez sérieux un moment, si vous pouvez.
Encore un mensonge de votre part! (Vous avez encore planté et vous êtes re-initialisé?) Je vous ai répondu. Je vais répéter mais je vous averti encore: votre question ne fait qu'entrenir votre confusion car les mots sont polysémiques (ils ont plusieurs sens); j'y reviendrai.zaber a écrit :vous êtes incapables de répondre à "où et quand le sujet voit-il l'éclair"
Je répète:
- l'éclair lui-même est apparu à une certaine distance du sujet.
- le sujet voit l'éclair de là où le sujet est situé et quelques millisecondes (dépendant de la distance) après l'apparition de l'éclair.
- le sujet voit l'éclair car son cerveau (qui est dans son crâne, je précise parce que vous êtes prompt aux interprétations délirantes) produit une représentation mentale de l'éclair.
Sauf que votre formulation, c'est une manière de rester coincé dans votre incompréhension: en jouant sur les sens des mots, surtout "où" et "voir", vous ne permettez pas de réponse qui vous fasse comprendre le problème. Comme vous voulez absolument qu'on réponde selon votre manière faussée d'envisager les choses, vous ne comprendrez jamais l'explication scientifique car vous voulez que cette dernière s'adapte à votre manière fausse d'envisager le problème.
Je répète encore: bien sûr que l'éclair lui-même n'est pas dans votre tête mais sans la représentation mentale que votre cerveau en fait, vous ne verriez pas l'éclair. "Voir" est défini comme une sensation, donc "interne". "Voir" c'est percevoir l'"extérieur" par le sens de la vue (et en utilisant le système visuel; on ne voit pas "en-dehors" du système visuel, comme vous l'affirmez si souvent). "Percevoir l'"extérieur", ça veut dire se faire une représentation mentale de cet "extérieur"; ça ne veut absolument pas dire que l'extérieur se trouve dans le crâne ni que l'on perçoit les influx nerveux. Si vous refusez cette approche, pour les mauvaises raisons qui vous sont personnelles, vous ne comprendrez jamais les explications qu'on vous donne.
Vaut mieux s'"arrêter"* au beau milieu du chemin que de s'être égaré, comme vous, au beau milieu de nulle part.zaber a écrit :vous comprendrez peut-être alors que l'explication actuelle s'arrête au beau milieu du chemin, quel dommage.
Jean-François
* surtout quand ce n'est pas un arrêt, on continue à chercher.