Dans ces conditions, l'évolution des moeurs, l'accroissement du nombre de divorces, et pourquoi pas les violences urbaines ne risquent-elles:ils pas de se revendiquer d'une poussée évolutive ?
Pourquoi risque? Evidement que ce sont des comportements du aussi à des contingences biologiques et donc lié à l'évolution. Maintenant, je ne dis pas qu'un comportement social peut être strictement réduit à l'expression d'un élément biologique, ça serait trop simple. De fait, tout comportement humain est lié à une contingence biologique, mais entre les causes biologiques et la conséquence sociale, il y a un énorme fossé à combler avant de relier les deux.
Tout comportement social est, au premier abord, la résultante d'une ou plusieurs influence extérieure à l'individu qu'il interprète à sa façon selon sa propre expérience pour y réagir. Au second abord, on peut déterminé que le comportement sociale est aussi forcement lié à une contingence biologique puisqu'il est la résultante d'un fonctionnement de l'organisme.
Ce qui veut dire que chaque comportement social est la résultante d'un effet biologique spécifique à l'expression d'une réaction à des éléments extérieurs qui peuvent être d'autres comportement sociaux donc eux même lié à une contingence biologique.
Tout ça pour dire que ça n'est pas linéaire, on ne peut pas dire comportement social=processus biologique. Il y a toujours plusieurs processus biologiques à l'origine d'un comportement social, donc plusieurs évolutions et l'influence extérieure, si elle est du à un autres comportement social, est elle même du à plusieurs processus biologiques exprimant la réaction à un besoin ou alors à un comportement social.
Bref, c'est un ensemble de cause/conséquence très dense qui entremêle fonctionnement biologique des individus et conséquence de ce fonctionnement en terme de manifestation sociale.
C'est pour ça que même si c'est vrai, ça n'a pas grand intérêt de dire qu'un comportement social est le fruit d'une évolution biologique, parce que c'est évident. Autant étudier le processus biologique issus de l'évolution d'abord, puis en déduire l'ensemble des comportements sociaux qu'il influence, c'est plus logique et fructueux.
Est-ce réellement une évolution qu'il nous est donné de voir ou une "simple" remise en cause qui, finalement, jamais n'aboutit ?
Elle aboutit forcement, la sélection naturelle ne s'arrêtant pas pour faire plaisir à l'humain. On sait que cette sélection produit des humains plus apte et comme l'environnement de l'humain est un environnement social, ça va forcement induire une séléction de son comportement social par le biais d'une sélection de ses caractéristiques génétiques. Maintenant, la nature ne sélectionne pas spécifiquement un comportement en tant que tel, mais plutôt un ensemble de facteur biologique qui rendent se comportement plus fréquent dans les réactions d'un humain envers ses semblables. Par exemple, imaginons que les hommes autoritaires ait plus de chance de séduire que les hommes non autoritaire, ils auront plus de chance de transmettre leur gènes. Pour peu que cette tendance à l'autorité soit du à une chimie particulière du cerveaux, leur déscendant hériteront de cette chimie particulière. Ca ne garantie pas forcement qu'ils seront eux même autoritaire, si l'environnement social ne s'y prette pas, mais ils seront prédisposé à l'ensemble des comportements qu'induit cette chimie particulière.
Enfin c'est comme ça que je le vois. Je ne suis pas biologiste, je ne connais vraiment bien que la partie sociale de l'affaire.
Si la véritable morale est native, elle reste indéfiniment, peut être, incorruptible au temps et à ses avanies.
La "véritable" morale n'existe pas, la morale étant simplement le résultat d'une culture et d'un consensus sociale au sein de la société appartenant à cette culture. Elle est forcement subjective et se modifie au gré des idéologies humaines.
Objectivement il n'y a pas de "vraie" morale ou de "fausse" morale, toute morale à la même valeur, c'est à dire aucune, objectivement. La valeur d'une morale n'est que le résultat de la culture qui la juge.
alors que la psychanalyse
Je ne vois pas du tout ce que la psychanalise à comme rapport avec tout ça.
D'un point de vue personnel, j'aurais tendance à penser que 75% de la psychanalyse c'est n'importe quoi et que le reste s'explique aussi bien d'un point de vue psychiatrique. Après, d'un point de vue objectif, ça n'a rien à faire ici, vu qu'on parle sociologie, anthropologie et éventuellement biologie.
La morale me semble antérieure à la religion
Souvent, mais pas toujours. La morale étant issue d'un processus culturel et social, elle peut aussi bien être issue d'une religion qu'être cautionné par elle tout en étant profane à l'origine.
Il n'y a pas de constante. Dès qu'il y a un groupe social qui se crée, il y a forcement un consensus entre les individu pour conserver la cohésion du groupe et donc une forme de morale pour définir ce qui ne se fait pas au sein du groupe. La culture des membres du groupe sert de base à la définition de ce consensus, donc forcement de la morale qui en découle.
Je ne suis pas sur, mais j'ai la nette impression que pour vous, il existe une sorte de morale universelle de l'humain qui serait à l'origine du social ou alors antérieur à toute organisation sociale. Si c'est ça, je vous le dit franchement, je pense que vous vous leurrez, à moins que vous ayez des éléments permettant de démontrer ça, mais j'ai de très fort doute.
This is our faith and this is what distinguishes us from those who do not share our faith.
(John Flemming, Évêque irlandais, 3ème dan de tautologie, ceinture noire de truisme, champion des lapalissades anti-avortement.)