Je remercie Beetlejuice  de me donner l'occasion  de définir   le lien qui selon moi  existe entre les phénomènes de matérialisation  et la décohérence macroscopique. Ce n'est pas tous les jours qu'on trouve une oreille attentive  dans le tohu-bohu d'un forum sceptique où les avis d'incultes en matière de paranormal s'immiscent dans la discussion (parfois constructive)   pour la polluer et  en perturber le cours. Faire de l'obstruction systématique  semble la spécialité d'énergumènes malfaisants pour l'avancée de la connaissance ;  qu'ils soient diplômés ou pas .
Je tiens  a préciser que  l'avis destructeur  des sceptiques sur ce qui va suivre   ne m'intéresse pas  et  je n'y répondrai pas. Par contre je serais enchanté  de lancer ici une ébauche constructive avec les rares sceptiques lucides .Nous louvoyons ici dans la frange nébuleuse des innombrables   théories quantiques encore  en gestation et je sais que  ce n'est dans les habitudes  (ni dans la  déontologie) des sceptiques de se projeter dans l'avenir en matière de recherche fondamentale ; surtout quand il nécessite une connaissance approfondie  des phénomènes paranormaux. La responsabilité incombe surtout aux  parapsychologues qui ont en charge l'étude scientifique  du paranormal  et qui  n'ont pas fait un  travail de vulgarisation suffisant .Pour pouvoir répondre  a la question de Beetlejuice : 
"Comment  passez vous  du stade  des "pièces qui rebondissent" au stade de la décohérence quantique, quel cheminement, quelle preuve et quelle éventuelle expérience permet d'y arriver et d'établir un rapport entre les deux ?" 
Il est nécessaire au préalable de prendre connaissance des points de jonction     incontournables  reliant la  science  aux matérialisations  paranormales. Les deux points détaillés ci-dessous  doivent être étudiés avec soin par les sceptiques  avant de prétendre vouloir   débattre  du sujet. 
En définitive il est nécessaire d'expliquer d'abord  le processus    selon lequel la science  pourrait concevoir  les matérialisations macroscopiques pour ensuite  proposer d'examiner attentivement les rebonds anormaux qui représenteraient des  preuves  si on voulait se donner la peine de pousser a fond  les analyses acoustiques.
I) Premier point de jonction
1°) Le froid dans les dossiers paranormaux 
Dans une grande quantité de phénomènes paranormaux  liés à des  matérialisations d'objets les témoins font état d'une sensation de froid intense. Ce point est déterminant car il s'agit d'une constante qui n'est pas toujours ressentie par les témoins  parce que selon les cas une zone plus ou moins grande est concernée par le froid intense. Selon moi il peut arriver qu'un seul objet soit concerné par une  concentration maximum du froid est que les personnes dans l'environnement ne ressentent rien. Il serait légitime de supposer que ce froid pourrait être une impression ou une sensation  hallucinatoire mais cet argument ne tient pas car  il arrive que la température dans le local concerné est tombée si bas qu'il est impossible a un plombier  de faire la moindre soudure (brasure  sur  tubes de cuivre) .      
2°) Le froid  dans la  science officielle  
Il est clair que selon la théorie BEC (Bose ,Einstein Condensation) la dématérialisation d'objets est  envisageable  si  deux conditions sont remplies 
a) stopper le mouvement brownien des atomes par le froid. 
b)  faire en sorte que les interférences entre atomes ne contrarient pas la decoherence 
La première des conditions  semble remplie car la présence du froid  est attestée  par des centaines de témoins . 
La seconde condition concerne la neurologie  elle sera traitée plus tard  en   II car il y a corrélation étroite entre le profil PSI du médium et la manière dont fonctionne la théorie de l'information. Ce point est extrêmement délicat à traiter car la neurologie n'est pas encore arrivé au stade  de développement de l'optoélectronique mais il existe des arguments de poids  suffisants pour soutenir cette thèse.(arguments empiriques qui ne doivent pas être laissés pour compte)
Nous sommes donc bonne voie pour faire entrer le  paranormal  comme  discipline scientifique a part entière puisqu'il y a  ici une relation  étroite avec  l'expérience de  Boulder    
http://pagesperso-orange.fr/casar/SV944C.JPG  ralentissement maximum du  mouvement  brownien pour atteindre  la température de - 273,15 degrés de froid  avec un  piège magneto-optique constitué   de plusieurs lasers.
 
 
II ) Deuxième point de jonction  
(En cours de construction)
1°) La profil psi du médium la notion de systèmes macroscopiques isolés 
2°) La théorie de l'information en mécanique quantique