l'anarchiviste a écrit :Tout d’abord nous somme tous des moutons, et suivons tous des schéma grégaire, donc pas la peine d’évoquer ce paradoxe!
Je n'ai jamais dit que qui que ce soit était des moutons, ça m'amusait juste de voir le paradoxe qu'il y a à se revendiquer libre et sans maître par le biais d'une doctrine que l'on suit plus ou moins aveuglément selon le degré d'importance qu'on lui accorde.
On peut aussi citer le paradoxe du fait que l'on retrouve le plus grand nombre de fanatiques et d'endoctrinés dans ceux qui s'opposent aux systèmes et combattent pour la liberté et la fin de l'asservissement et, qu'à l'inverse on retrouve le plus grand nombre de personne non fanatique dans ceux qui justement, ne se battent pas contre le système et ne s'élèvent pas pour la liberté.
Cela dit, le paradoxe est simple à résoudre: pour combattre, il faut revendiquer une conviction et lui donner un poids et pour cela, il faut accepter de faire cause commune avec un groupe dont les convictions sont similaires, dès lors, on accepte au moins de s'assujettir à la cause du groupe. Tout l'inverse de l'anarchie en somme ou de la liberté.
A l'inverse, ne pas le faire et ne pas combattre le système, mais ne pas le cautionner non plus, implique de conserver mieux son autonomie de pensée, mais n'amènera jamais d'action.
Il est vrai que l’arnarchie est une utopie, car ils faudrait que toute les personne se débarrassent de leurs préjugé! Sur la religions, sur les hommes etc……
Même avec ça, ça ne serait pas possible. C'est physiquement impossible pour l'humain de ne pas avoir au moins une idées reçu sur quelque chose, un préjugés positif ou négatif et c'est surtout impossible pour l'humain d'être bon partout. Par voie de faits, cette imperfection de nos compétences entrainent l'obligation de se plier à la maîtrise d'un autre et de suivre son commandement. Donc l'anarchie totale où il n'y aurait plus d'autorité finirait forcement par plier face à la logique d'une organisation humaine qui cherche, toujours, à palier au déficience de l'individu par l'autorité du groupe et, ensuite, à palier le manque d'individualité et donc de direction du groupe, par la création d'un commandement.
C'est humain.
Mais la pensé anarchiste peux nous aider à comprendre le monde, elle est une contre culture face à l’impérialisme!
Mouais...elle tend à s'imposer quand même, donc elle fait de l'impérialisme. L'impérialisme n'est pas une culture, c'est une posture culturelle, autant que le repli sur soi ou l'acculturation.
Quand on à voter toute sa vie, pour au final, ne voir arriver aucun changement, on commence à se remettre en question
Justement, vous vous remettez en question dans le mauvais sens. Vous votez toute votre vie et ne voyez rien changer, puis vous décidez que le vote est une mauvaise chose. C'est manquer de finesse dans l'analyse que de faire ça. C'est un peu comme si je mangeais des pattes dans un restaurant et que, parce qu'elles sont mauvaises, je décidais de ne plus jamais manger de pattes, alors que c'est surtout la faute du cuisinier à qui j'ai fait confiance.
Au final, en passant du vote à l'anarchisme, vous passez d'une vision erronée du vote à une autre. Vous passez du vote, qui serait un acte de changement à l'idée que le vote est forcement mauvais, sans analyser ce qui faisait que votre vote ne changeait rien.
Si on analyse au delà du discours politique actuel qui veut faire croire que le vote est l'arme du citoyen, on se rend compte que le vote, dans notre système de république, sert uniquement à désigner des hommes et donc, il n'est pas foncièrement mauvais, en soit, c'est son utilisation dans le système qui l'est. En restant fidèle à l'idée de démocratie antique où le vote cautionnait la loi, on imagine que notre vote d'aujourd'hui fait de même, alors qu'il cautionne des hommes qui,eux, cautionneront la loi et donc l'immobilisme ou les réformes que l'on juge mauvaise.
Passer du vote républicain à l'anarchisme, c'est passer d'un extrême à l'autre. c'est passer du vote pour les hommes à plus de vote du tout, alors qu'il suffirait de faire en sorte que l'on vote pour les lois ET les hommes pour que l'on retrouve la prise que l'on souhaite sur le destin de la cité-nation.
Que dire de ceux qui critique, mais qui ne sont jamais aller sur le terrain, pour manifester, ou pour créer des expérience libertaire
Qu'ils ne sont pas forcement moins libertaire que les autres. La manifestation est avant tout un évènement de groupe où la pensée individuelle est sacrifiée à la revendication collective brutale et souvent moins rationnelle que les revendication des individus qui composent le groupe.
Ce n'est en rien une forme de combat contre le système, ça fait partie du système. Ca fait partie des rituels d'expression de la pensée d'un groupe social face au reste de la société. C'est une forme de manifestation du lien social qui unit le gouvernement à la société, puisque sans la manifestation, qui rappelle autant aux manifestants qu'ils ont un gouvernement au dessus d'eux, qu'au gouvernement qu'il y a un peuple en dessous, le lien se perdrait peu à peu entre les aspirations du peuple et celles du gouvernement et conduirait à une rupture.
C'est autant une manière de changer un court moment le rapport dominé/dominant qu'il y a entre un groupe social et le gouvernement de la société, que la repression ou la négociation qui s'en suit est une manière pour ce gouvernement de réaffirmer son autorité et de relancer la machine. Avec évidement plus ou moins de succès.
J'ACCEPTE et blablabla....
C'est affreusement caricatural vos 33 propositions. Ca érige le monde en une dualité gentil peuple/méchants dirigeants qui est, au mieux grossière,au pire ridicule.
Si c'est ça votre façon de voir le monde, ça ne m'étonne pas que l'anarchie soit une utopie, car elle manque cruellement de finesse dans l'analyse.
Au final, vos 33 propositions ne sont qu'une version en négatif des propositions que pourraient créer le camps adverse, s'il existe.Vous vous revendiquez d'une opposition au système qui nous exploite en étant aussi caricatural que lui et aussi manipulateur en ne mettant en avant que les mauvais cotés du système à bannir qui serait le démon, pendant qu'à l'inverse, vous seriez le bien.
Et dire qu'il y a peu, vous me reprochiez de stigmatisez l'extrémisme...
Vous érigez en fait un monde où il n'y aurait que d'un coté ceux qui accepte le système et sont des moutons, et de l'autre, ceux qui ne l'accepte pas et sont libertaires, sans nuances entre les deux, sans zones de gris, comme si la société ne devait être qu'un vaste champs de bataille entre deux camps opposés, qui, au final, n'existe que dans votre imagination.
Si après ça, vous me dites que vous êtes conspiro, je ne serais même pas surpris...
Sur ce voici une petit texte refléxion , qui réveillera, même le grand sceptique de ce forum:
Bof, toute petite la réfléxion, sans nuance comme dit au dessus. Ca ne vaut guère mieux que celle de Bush qui déclarait l'axe du mal. C'est juste la même méthode en inversé.
[quote="Chiwaw]C'est vraiment l'impression que j'ai aussi. Il me semble que la plupart des sceptiques que je connais (et je m'inclus) ont une vue politique composé de trucs à gauche et à droite, et à des degrés modérés.[/quote]
C'est logique. Le scepticisme amène à prendre un minimum de chose pour vrai sans preuve, donc c'est aussi valable pour les crédos politiques et amène à un pragmatisme certain. Un sceptique qui n'accepte pas les théories de conspiration du 911, n'a aucune raison d'accepter sans preuve le fait que la droite est entièrement mauvaise, si jamais il est plus de gauche et inversement. D'où le pragmatisme qui consiste à prendre ce qui est jugé bien dans un camps et bien dans l'autre selon les circonstances, tout en étant possiblement plus d'un coté que de l'autre parce que la conviction politique à toujours une part d'émotionnelle quand même.
This is our faith and this is what distinguishes us from those who do not share our faith.
(John Flemming, Évêque irlandais, 3ème dan de tautologie, ceinture noire de truisme, champion des lapalissades anti-avortement.)