Bonjour pupille
pupille a écrit :
Pardonnez-moi mais votre thèse s’apparente de près au principe intemporel et surnaturel véhiculé par les croyants monothéistes. Je vous cite ;« Je suis d'avis que la comptemplation de l'univers avant la mort avec le développement de notre sensibilité au créateur à bien plus de chance d'être une façon de permettre ce quelque chose d'apprivoiser la sensation spirituelle de sa présence ».
Vous êtes pardonné même si je ne vois pas votre faute. L'important c'est que vous, vous
la voyez.

Je tente depuis déjà un bon moment de répondre à la question "qui est Dieu" en adoptant sciemment le point de vue monothéiste que je tente aussi de distinguer de ses bifurcations/travers/manifestations religieuses. La citation en bleu illustre plutôt que je ne crois par que les religions proposent un mode de cheminement spirituel propre à atteindre l'objectif paradisiaque qu'ils promettent. Je suggère que sur la base des fondements d'un monothéisme ainsi épuré, et sous toutes réserves, les promesses paradisiaque ont plus de chances d'être respectées par ce qui est en bleu que par le moulin à prière. Je ne crois absolument pas au salut du troupeau mais j'avance que le salut promis ne peut qu'être individuel puisque c'est de la persistance de votre conscience individuelle (vie après la mort) que dépend l'existence même du paradis promis aux croyants par les religions.
Pour ce qui est de ce que je crois, j'ai déjà exprimé à Denis mon malaise face à ce genre de questionnement. Selon ma conception de ce qu'est la croyance, plus on doute, et plus on est obligé de croire. Dans ce contexte le meilleur score serait à 50%. C'est pas très orthodoxe
Mon degré de certitude scientifique est à 0% que l'hypothèse de l'existence de la cause justifiant le Bigbang soit une donnée fiable ou avérée et qu'on puisse en déterminer les caractéristiques( ex. pouvoir de créer). Par ailleurs, mon cerveau d'homos sapiens sapiens se refuse à 100% de conclure que l'univers qui est apparu il y a 13,7 milliards d'années correspondant au moment du bigbang soit un phénomène sans cause; ou que le bigbang lui-même en soi un. ...
Vous pouvez en tirer les conclusions que vous voulez, pour vous représenter qui je suis. Moi je ne peux pas vous le révéler puisque de fait, je l'ignore vraiment!
Un homos sapiens sapiens comme les autres, je présume!
pupille a écrit :
Je suis d’accord avec vous, nul besoin de voyage en navette pour accéder à la conscience de soi et de l’univers. Voyez les grottes de Lascaux. Des êtres dits primitifs y ont rendu un culte pour la nature qui a traversé le temps. Le Dieu pré-bigbang dont vous parlez ne sert qu’à cautionner le rituel d’un culte pour la Culture au sein duquel la nature se sentira toujours à l’étroit.
Il me semble que votre proposition ci-avant se rapproche beaucoup de la mienne. Moi je m'en tient ou j'essaie de m'en tenir à la question
qui est Dieu ma réponse
Le dieu pré-bigbang que mon cerveau refuse à 100% de nier. Vous déclarez ce Dieu comme étant la souce d'un culte pour la culture vs un culte pour la nature. Dans ce contexte il me semble que vous pouvez aussi adopter l'attitude citée en bleu en ne remplaçant que " au créateur" par "à la nature". Je vous assure que, si la proposition en bleu est vrai, celle en bleu ainsi amendé devrait conduire au même résultat.
