Gatti a écrit :avec un questionnaire preformaté sceptique parfait comme celui là tu ira tres loin mon ami
Le "qui,quand,quoi, où, comment" est le B-A-BA de la méthodologie de l'étude du témoignage.... (je n'ai pas fait le quoi puisque vous l'aviez déjà donné)
Donc oui, j'irais surement loin avec ça, vu que c'est un principe qui s'applique avec plus ou moins de rigueurs dans toutes les disciplines utilisant les témoins ou les sources écrites (sociologique, anthropologie, histoire, enquête de police, psychologie, et plus ou moins toutes les sciences qui ont à faire avec un témoin dans le cadre d'une étude, statistique ou non.)
tu saurai que des temoignages de ce genre existent par milliers.
Dont vous avez évidement les références ainsi que, pour chaque cas, le résumé de la critique du témoignage selon la méthode prescrite plus haut, qui est indispensable à ce type d'étude au cas par cas.
On prend un sujet sous hypnose on lui met la main derriere le dos en lui disant qu'on va lui bruler la main avec une allumette .On allume l'allumette pour qu'il entende bien le bruit et ensuite on lui ecrase sur la main une alumette eteinte . C'est alors qu'un cloque de brulure apparait a l'endroit en contazct avec l'alumette eteinte.
Justement, si la personne peut s'auto-persuader qu'elle va être brulé au point de provoquer une réaction de son corps, ne pensez vous pas qu'il est tout à fait possible que les deux personnes que vous citez ce soit également persuadé qu'elles ont eut ces douleurs et reconstruit leur souvenir à postériori?
Ne trouvez vous pas qu'il est alors pertinent de faire la critique du témoignage afin de le savoir et ainsi pouvoir vérifier jusqu'à quel point la personne a pu inventer et s'auto-persuader sans le vouloir ?
Voila une petite leçon qui vous aidera a comprendre que cette histoire d ejumaux n'est pas aussi impossible a avaler que vous le croyez.
Une petite leçon qui n'a pas franchement de rapport. Dans un cas, on a une personne qui s'auto-persuade d'une chose et déclenche d'un réaction corporelle, prouvant le fait que le cerveau est capable de déclencher chez la personne des effets indésirables par suggestion (ce qui rentre plutôt dans le domaine de la somatisation, ce qui n'a rien de paranormal).
Dans l'autre cas, on a des jumeaux qui disent avoir ressenti physiquement la mort de leur frère ou soeur. A la limite, le seul lien qu'on peut faire, c'est que le ressenti des jumeaux est aussi de la somatisation accompagné d'un faux souvenir qui place cette douleur ressenti avant l'annonce de la mort dans la mémoire de la personne, alors même qu'il l'a ressenti après ou pas du tout ou alors bien avant.
D'où, je le répète, l'intérêt de faire la critique de son témoignage, afin de mesurer cela.
Maintenant dans le rôle du têtu qui avec son petit velo qui tourne dans la tête tu peux aussi me reposer le même questionnaire au sujet du professeur qui a efectué l'expereince sur un sujet en etat modifié de conscience.
Sur le professeur non, à moins que l'étude porte sur lui. Par contre, sur le sujet en question, on peut effectivement faire une critique de son témoignage selon un ensemble de question similaire.
Cela dit, et ça c'est un de vos grands défaut, cet ensemble de question ne vise pas la personne qui témoigne, elle vise à établir avec précision quel valeur donné à son témoignage et ce que ce témoignage peut apporter à une recherche.
Le fait de poser ces questions ne visent en aucun cas à décrédibiliser qui que ce soit.
Si le témoin s'avère être malhonnête ou si le témoignage s'avère être erroné, la méthode permettra de le voir, normalement, mais elle ne vise pas la mise en caus systématique des témoins.
Il faut savoir faire la part des choses entre la critique d'un témoignage et l'attaque de la crédibilité d'un témoin et c'est malhonnête intellectuellement de se réfugier derrière la supposée franchise du témoin pour ne pas faire la critique du témoignage (ce que vous faites souvent)
même questionnaire idiot
Si vous considérez les méthodes scientifiques et la rigueur comme idiotes, ne vous étonnez plus de n'avoir aucun écho nulle part et d'être pris pour un fou par tout le monde.
This is our faith and this is what distinguishes us from those who do not share our faith.
(John Flemming, Évêque irlandais, 3ème dan de tautologie, ceinture noire de truisme, champion des lapalissades anti-avortement.)