Salut jpm,
Vous dites :
Je suppose qu'il parlait du "Big Bang".Ce concept , chez Louis Segond, s'est affaibli, déstructuré. En effet "Au commencement Dieu créa..." pête à confusion .
En effet, ça a pété d'aplomb.

Je suppose qu'il parlait du "Big Bang".Ce concept , chez Louis Segond, s'est affaibli, déstructuré. En effet "Au commencement Dieu créa..." pête à confusion .
merci, vous avez le "feu sacré", non?Denis a écrit :Salut jpm,
Vous dites :Je suppose qu'il parlait du "Big Bang".Ce concept , chez Louis Segond, s'est affaibli, déstructuré. En effet "Au commencement Dieu créa..." pête à confusion .
En effet, ça a pété d'aplomb.
Denis
Que le système semble relativement cohérent, soit. Mais il n'est pas préscientifique. Par contre, il est bien antérieur aux premières impulsions de la philosophie scientifique. Pourquoi?jpm a écrit :-Les équivalences numérales citées forment un système cosmogonique cohérent, pré-scientifique, car classant spécifiant et quantifiant les étapes du processus créatif.
Les équivalences numérales, de 1 à 10 ou décade divisent la cosmogonie dite de Moïse en dix Chapitres comme suit:
Chap. 1 ou Aleph: l'unité, le point central, le principe abstrait d'une chose: La Principiation (hors de la durée)
2 ou Bet (B): le lieu de l'action intérieure et active: la distinction
3 ou Gimel (G): la capacité d'organisation se traduisant par une extraction
4 ou Dalet (D) la fonction divisionnaire ou la multiplication divisionnelle.
5 ou He (E) l'existence sans support matériel, ex. le souffle animateur
6 ou Waw (O) le lien , noeud entre l'être et le néant: fixant la mesure proportionnelle.
7 ou Zazin (Z) le lien qui unit les choses, ou mouvement.
8 ou Het (H) l'action d'organisation ou travail
9 ou Tet (T) l'enveloppement source de résistance matérielle
10. Yod (I), la toute puissance manifestée : l'existence manifestée.
J'appelle "mathématiques" tout système intellectuel visant à déduire des valeurs par des principes calculatoires. Ainsi détermine-t-on l'apparition des mathématiques en se référant à des objets comme l'os d'Ishango qui atteste de l'utilisation de l'arithmétique : http://fr.wikipedia.org/wiki/Os_d'Ishango.jpm a écrit :J'ignore ce que vous entendez par mathématique.
Selon Euclide la géométrie serait la science mathématique des figures.
Par les équivalences (=) lettres-nombres, l'écriture des nombres au moyen des lettres permet de dessiner des figures géométriques. Ce procédé, parmi d'autres plus sophistiqués, est employé dans la composition du Sepher Beraeshith.
Non pas "cause à effet" mais "cause des faits".Exact, mais vous vous limitez à une observation dans un schéma cause-effet, à partir de l'idée d'un Principe cause initial dissimulé dans la chose observable ... Aristote
Je pense qu'il y a ici 2 schémas : celui de l'exemple des 2 bornes E-E et celui du IHWH. Est-ce que le mode géométrique du premier est en mesure d'expliquer pertinemment le sens du second ne me semble pas évident. Le IHWH possède ses propres déterminations, ses propres correspondances. Ce sens est forcément opaque puisqu'il est placé comme un principe fondateur-primordial alors que ses désignations sont parfaitement sybillines. Il n'y a pas de mystère sauf celui qui est créé par les auteurs ou les traducteurs eux-mêmes.En plaçant deux "bornes" virtuelles E E (existence dite absolue) ou A et B sur un segment de droite, et en ajoutant entre ces "pôles" l'idée d'une conversion ou conjonction de coordination possible, la lettre °Waw, elle décrit grammaticalement l'idée de vie (verbe être-étant), puis par l'abaissement du point dans la lettre .Waw , l'on obtient l'idée d'un néant, d'un chute.
La letre Waw ( et , ou) a pour particularité de posséder trois acceptions, dont d'une est qualifiée; verbale aérienne, ou son . ( waw, format d'enregistrement classique), il s'agit du .Waw.
La structure harmonique de la musique est mathématique. Simplement j'aimerais savoir où conduit concrètement ce 1.414? Que signifie-t-il?Prenons notre segment de droite, AB ou E E, donnons lui le nom de monocorde, nous allons parler de musique. Je copie:
entre ces deux points partageons le monocorde , un octave: 900 entre une moyenne ou médiété arithmétique et une moyenne harmonique:
"1: x= (a=b): 2 900/675 = 1.333 . ou encore quinte+quarte
2: x = 2ab: (a+b) 900/600= 1.5 . quarte+quinte
3. moyenne géométrique : 634,4. ou triton
(900/600)+(900/675) /2 = 1.418.
(1.5+1.333) / 2= 1.414 "
tiré de La musique à la musicologie. Etude analytique de l'oeuvre de Jacques Chailley présentée par ses élèves, collègues et amis. 1980
Pour comparaison BRASinTh BRA (Cycle:Temps)+( Temps:1/2 cycle) = 1.414. comme développé dans un post précédent
Oui mais alors petit à petit. Sans crâmer les étapes. D'abord vérifier le Sepher Beraeshith et la validité des calcul.Des médiétés, "Hors du Temps" ou En et Dans le Principe ou encore jouissant de l'éternité selon St-augustin , deviennent pré-scientifiquement cohérentes . Platon va plus loin en développant les notions exposées plus haut, à l'échelle des volumes; et la Genèse de même, cela vous intéresse t-il?
Je ne pense pas qu'un argument fondateur puisse être qualifié de "présentation". La présentation n'est qu'une façon d'exprimer ce qui peut être le fond ou la forme d'un concept : toute théorie se traduit par des démonstrations.Votre argumentation repose sur les méthodes d'observation et d'investigations techniques de la science moderne.
Pré-scientifique pourquoi?
-Dans le calcul fractionnaire cité plus avant, que l'unité de départ soit une règle, une coudée,un dieu quelconque dans son aspect divisionnaire peut importe. Le fond, le mécanisme d'élaboration du concept prime sur la présentation quelle soit théologique ou pas
Avant de répondre au post précédent, je tiens à préciser: les musiciens et les physiciens n'entendent pas la même chose sous le terme de résonance. Je n'ai pas employé ce terme.dedale a écrit :Je ne pense pas qu'un argument fondateur puisse être qualifié de "présentation". La présentation n'est qu'une façon d'exprimer ce qui peut être le fond ou la forme d'un concept : toute théorie se traduit par des démonstrations.Votre argumentation repose sur les méthodes d'observation et d'investigations techniques de la science moderne.
Pré-scientifique pourquoi?
-Dans le calcul fractionnaire cité plus avant, que l'unité de départ soit une règle, une coudée,un dieu quelconque dans son aspect divisionnaire peut importe. Le fond, le mécanisme d'élaboration du concept prime sur la présentation quelle soit théologique ou pas
C'est vous qui présentez le concept, moi je ne fais que l'analyser. Ce n'est pas moi qui introduit une unité de départ, mais vous. Je ne cherche qu'à comprendre le fondement, le sens de l'élaboration - vous me dites que ça n'a pas d'importance, cela me semble très risqué de penser ainsi : les méthodes opératoires sont toujours secondaires, c'est le modèle explicatif qui prime. Dois-je être un expert des fractions pour comprendre le système? Vôtre système doit de présenter comme un modèle explicatif qui puisse être jugé comme cohérent : il ne suffit pas de dire qu'il est cohérent et je n'ai pas à deviner quels en sont ses principes : ses principes doivent m'être clairement expliqués afin que je puisse juger de leur cohérence. Et pas que de leur cohérence, de leur véracité également.
Donc nous avons un algorithme musicologique, c'est intéressant. A vrai dire, je n'y avais jamais pensé mais connaissant un peu la complexité des systèmes linguistiques, pourquoi pas. Et si cela s'avérait exact, cela corroborerait certains textes très anciens mentionnant des langages musicaux rituels, des chants magiques en harmonie avec des "ondes de forme" de la géométrie sacrée - la théorie que vous présentez semble tenir de cela, à mon sens.
Si on rationnalise, la linguistique possède, non seulement des termes mais des sons, évoquant l'idée d'une forme, d'une onde, ou de ce qui peut être défini comme une onde de forme (dès l'instant ou cette "onde de forme" ne prétend pas concurrencer la mécanique ondulatoire). Parallèlement, toutes les désignations contenues dans le langage obéissent à une physique des formes (résonance) . L'homme est en capacité d'inventer des langages qui sont tout à la fois mathématiques et musicaux, et dont la notation serait alphabétiforme : mais cela reste cependant à démontrer pour la cosmogonie de Moïse. Sans préjugé.
Nous pouvons même dire que tout langage articulé en appelle à une musicologie potentielle : la chanson n'en est que son expression esthétique, et la musique son expression savante, pouvant éventuellement traduire ce qui ne peut être exprimé par des mots - des sensations profondes dirons-nous, des sentiments, et exigeant donc des modes de communication élaborés.
Pas besoin de vous justifier. C'est une discussion. On est libre.jpm a écrit :Avant de répondre au post précédent, je tiens à préciser: les musiciens et les physiciens n'entendent pas la même chose sous le terme de résonance. Je n'ai pas employé ce terme.
Qui parle d'onde de forme? vous, pas moi.
Oui, les phénomènes physiques, liés à la mécanique ondulatoire, sont très nombreux.Tout au plus je citerai, les expériences de sonographie,dès 1920 , reprises récemment (vous trouverez sur mon site une vidéo (Sonographie) montrant l'influence classificatoire d'une onde sonore sur des grains de sable. Le principe est connu, les grains de sable se rassemblent autour de lignes nodales.
Ce n'est pas secondaire, c'est déterminant : votre exemple "pièce jointe" le démontre. Vous transcrivez les résultats de vos calculs en degrés, les 24 ° de l'inclinaison de l'axe terrestre. Donc vous vous référez 1) au système sexagésimal assyro-babylonien en vigueur à l'époque de la cosmogonie hébraïque 2) au modèle cosmographique. La lumière est une élément structurel fondamental de ce modèle."Le fond, le mécanisme d'élaboration du concept prime sur la présentation quelle soit théologique ou pas"
Vous avez mal compris mon propos: est secondaire le fait que l'unité de départ soit une coudée, une règle, une entité cosmologique quelque qu'elle soit: un dieu quelconque.
N'exagérons pas.intellectuellement, c'est gravisime, n'est-ce pas ?
Rien de tout ça. A l'origine ce topic ne parle pas de musicologie mais de la portée scientifique de la genèse. Vu qu'on peut avoir une idée de la physique quantique sans en appeler à la complexité des équations, j'espère qu'on peut expliquer la cosmogonie sans rentrer dans des discours polytechniques faisant appel à 36 000 systèmes calculatoires sans rapport clairement défini les uns entre les autres.vous reconnaissez ne pas connaître, les principes musicaux du monocorde. Soit. Après tout cela est très acceptable. Mais avoir, dit cela, vous n'en tirez aucune conséquence, pour affirmer ou tout au contraire vous opposer à celui-ci. Vous glissez, surfez. Aucune agitation réflexive ne transparait ! Comme, si prétendant agir à charge et à décharge dans un procès, vous occultez la proposition, la démonstration scientifique ou pré-scientifique . intellectuellement
J'avais bien compris,dedale a écrit :Bonjour,
Je pense que vous ne comprenez pas très bien ce que je cherche à vous faire entendre.
Simplifions :
Un système linguistique, qu'ils soit alphabétiforme phonémique ou symbolique figuratif, n'est pas conçu par hasard, bien que le paradigme dont il est issu prisse être abstrait ou informel. Les lettres de l'alphabet (écriture alphabétiforme) sont issues de symboles beaucoup plus anciens. Et comme nous le savons, chaque symbole possède une signification propre. L'alphabet donc est une écriture dont l'expression est phonémique mais dont le sens garde sont caractère symbolique premier.
Prenons le A, qui est la première lettre et définit le commencement. Elle définit un commencement non pas dans le Temps mais dans les faits, qu'ils soient théoriques ou réels. Le symbole A peut par exemple figurer de manière stylisée le Benben de la cosmogonie de Memphis, importée par les Phéniciens, émergeant de l'océan primordial Noun : la forme du symbole conviendrait à cela. Cela voudrait également signifier que ce commencement est l'expression symbolique, emblématique donc, d'un recommencement du cycle héliaque (donc du cycle de la lumière). Ce Benben figure une île mystique qui est le nombril du monde, entourée par l'océan primordial, sur laquelle Râ (le disque solaire) vient se reposer entre 2 cycles de création-destruction.
En fait, une seule lettre, un seul symbole, porte en lui tout le paradigme de la civilisation, du peuple, qui l'a inventé et l'utilise. C'est le propre de la linguistique que d'être la désignation de nos pensées. Dans l'écriture, le stylisme même des caractères possède une signification en rapport avec le paradigme : il est toujours harmonieux, homogène, valorisant de l'esthétisme socioculturel. Quant à l'élaboration des caractères linguistiques, elle, est calculée. DE ce point de vue donc, ce n'est pas moi qui vais vous dire le contraire.
Par contre, nous débordons de la question première de ce topique : la portée scientifique de la genèse hébraïque. La genèse est un paradigme distinct faisant état d'un concept ou d'un percept qui est un modèle explicatif à part entière. Les principes structurels du langage, ses désignations, y sont le résultat d'une interprétation. Tout comme, dans un cas extrême, on peut prendre des termes scientifiques, vérifiables, et les agencer de façon irrationnelle : dans ce cas le paradigme est bien scientifique mais son expression ne l'est pas. Dans le cas de Moïse nous avons bien un paradigme cosmologique cohérent par rapport à lui-même, une dynamique structurelle géométrique, arithmétique, etc, également cohérente dans sa relativité propre - géocentrisme -> cosmographie, par exemple.
Mais le produit final du raisonnement n'est pas scientifique. Il relève simplement d'une logique spécifique dont la portée permet d'établir des correspondances traditionnelles et linguisitiques.
Bonjour,dedale a écrit :Bonjour,
On apprend sur les dictionnaires encyclopédiques (sur wiki aussi) que les premières publications, ancêtres des sciences, étaient écrite en vers, sous le mode traditionnel de la poésie. On apprend également que l'Ecriture était elle-même une science, au même titre que les mathématiques. La définition des sciences est polysémique et donc, peut adopter un sens large, commun, qui est de reconnaître des connaissances comme vraies. Peuvent entrer dans la catégorie des sciences antiques des notions issues de spéculations philosophiques, puisqu'en réalité, les penseurs étaient des savants, c'est à dire des chercheurs polyvalents.
Donc au sens général, commun, on peut qualifier de science (antique), tout ce qui rentre dans la catégorie d'un savoir reconnu comme vrai. Bien évidemment, le modèle de cette vérité peut connaître des variations, des contraintes, déterminées par le paradigme.
Mais pourtant, il existe bien un courant de pensée spécifique qui s'est distingué progressivement des autres, et qui est fondateur du paradigme scientifique, tel que nous le connaissons aujourd'hui. Son expression en est très ancienne, antérieure à l'Ecole d'Alexandrie, puisqu'en remontant au 7°-8° siècle avJC, nous trouvons l'Ecole Ionienne et sa filiale présocratique, d'où proviennent les doctrines physiologiques, atomistes (Thalès, Anaximandre, Anaximène, etc) - mais on trouve également le même type de doctrine en Inde, ainsi existe-t-il des échanges entre la "Grande Grèce" s'étendant en Turquie et en Italie, et l'Orient.
Depuis au moins le 1° millénaire avJC circulent des doctrines mécanistes, dont le modèle explicatif est celui des lois naturelles et de l'observation de la nature, et s'en tient à une philosophie naturalistique. Bien évidemment, cette philosophie confrontée à nombres d'inconnues et d'indiscernables, ne pourra pas vraiment s'affranchir de sa contrepartie surnaturalistique, définie par les cosmogonies et la téléologie traditionnelles - car l'une des grandes questions est la finalité de l'existence.
Je dois quitter, je vais continuer, désolé --->
Je donne des marges car le sujet n'est pas la filiale présocratique elle-même mais un courant plus général de connaissances qui sont l'héritage de philosophies plus anciennes dont il est très difficile de situer l'origine exacte.Bonjour,
-Vous situez un peu haut la filiale présocratique : - 640 av. notre ère.
Oui mais les mathématiques préfigurent le principe pur de la science : les mathématiques, c'est la science en essence, quel que soit le système de pensée. Cela retraduit le plus haut niveau d'abstraction de la connaissance, cela revêtit un sens idéologique : celui d'un savoir optimisé dans une espace d'expression idéal, pouvant être entièrement imaginé pour la circonstance. La spirale d'Archimède par exemple énonce le principe géométrique calculatoire de la forme de la spirale : c'est une spirale parfaite donc, exprimée dans un espace sans contrainte. Les mathématiques traduisent des objets purs de la pensée. Ces objets traduisent une création ne connaissant comme loi que le perfectionnisme du concepteur, mais pas les contraintes de la réalité objective - à moins que cela ne soit démontré.Résumons le post: il existe l'unité sacralisée ou non, formant l'espace mathématique. Le modèle perdure.
De cette unité, découle les médiétés (Pythagore) les nombres premiers, etc.
L'on peut donc affirmer que l'énonciation du rapport 3.4.5 dans un triangle dit de Pythagore représente une démonstration à caractère au minima pré-scientifique, ainsi que ses calculs concernant les médiétés .De même l'énonciation et la démonstration possible des intervalles musicaux contenus dans la description de l'Âme du monde, enfin pour terminer la démonstration ci-avant du monocorde par Jacques Chailley. rentrent dans une réalité conceptuelle. Nous verrons ensuite, si cela rentre bien dans l'observation et l'analyse du texte dit la Genèse.dedale a écrit :Je donne des marges car le sujet n'est pas la filiale présocratique elle-même mais un courant plus général de connaissances qui sont l'héritage de philosophies plus anciennes dont il est très difficile de situer l'origine exacte.Bonjour,
-Vous situez un peu haut la filiale présocratique : - 640 av. notre ère.
Oui mais les mathématiques préfigurent le principe pur de la science : les mathématiques, c'est la science en essence, quel que soit le système de pensée. Cela retraduit le plus haut niveau d'abstraction de la connaissance, cela revêtit un sens idéologique : celui d'un savoir optimisé dans une espace d'expression idéal, pouvant être entièrement imaginé pour la circonstance. La spirale d'Archimède par exemple énonce le principe géométrique calculatoire de la forme de la spirale : c'est une spirale parfaite donc, exprimée dans un espace sans contrainte. Les mathématiques traduisent des objets purs de la pensée. Ces objets traduisent une création ne connaissant comme loi que le perfectionnisme du concepteur, mais pas les contraintes de la réalité objective - à moins que cela ne soit démontré.Résumons le post: il existe l'unité sacralisée ou non, formant l'espace mathématique. Le modèle perdure.
De cette unité, découle les médiétés (Pythagore) les nombres premiers, etc.
C'est à dire que les mathématique n'en appellent pas nécessairement au discernement scientifique permettant d'établir le modèle explicatif. Elles en restent à l'énonçiation de principes mathématiquement démontrés, et de ce fait irréfutables, infalsifiables. Si je dis que 'A' exprime le principe premier, c'est ainsi : ça ne peut ni se démontrer ni se vérifier, et encore moins connaître des variations spatiales, temporelles, physiques, chimiques, mécaniques, etc - c'est donc là un objet conceptuel dont le sens, l'existence linguistique, la finalité, émane de son auteur - mais qui ne peut pas être confronté à un raisonnement scientifique. Cela ne peut qu'être admis ou rejeté, pour une raison ou une autre, tenant de l'opinion ou, voire, du mythe. D'où la nécessité à ce que les choses soient objectivement démontrables pour être admises.
Nous entrons dans le domaine de la réalité conceptuelle, de ce qui est scientifique en essence, produit d'une conscience - mais qui reste tout de même entièrement à démontrer si on lui donne une portée scientifique - objective. Et qui n'en reste donc pas au seul raisonnement, à la seule logique intuitive.
Mais il ne faut pas voir mon analyse comme une limitation. la valeur d'un concept peut ne pas être scientifique mais relever d'un système de pensée structurel, d'architectures linguitiques (système numéral par exemple) dont sont issus les paradigmes, y compris ceux de la science. Les sciences admettent les prémisses. Mais les prémisses sont comme les intuitions, on ne peut juger de leur exactitude, de leur valeur et de leur portée, qu'a posteriori. C'est quand une intuition s'avère vraie qu'on la qualifie d'intuition, sans quoi c'est une idée comme les autres.
Bonjour,pan-pan a écrit :à jpm et dedale,
Tout d'abord, mes félicitations pour avoir réussi à dépasser le stade des provocations de frustrés, des discussions primaires(rf. blablatage pseudo-intellectuel), entre toutes, les «copier-coller» de chiwaw tout-à-fait inappropriés et irrespectueux qui font rire la gallerie des adeptes en mal de gourous, mais qui au fond, sont irrecevables et justement décriés la plupart du temps par ces mêmes.
Enfin, quel est le but de votre entretien conjoint? Que voulez-vous démontrer et quel est le rapport que vous tentez d'établir? En gros, je vous demande d'éclaircir, pour le commun des mortels, de vulgariser. J'aimerais comprendre, car voyez-vous, ce fil n'a plus d'intérêt pour personne s'il n'est compris que par deux intervenants. Dans ce cas, il serait normal que vous trouviez une autre plateforme de discussions pour laisser libre cours à vos idées. Il sera impossible pour quiconque de discuter une affirmation aussi pointue, enchevêtrée de concepts tous aussi complexes.
N'ayez pas peur de vulgariser. Si vos théories se tiennent, il y aura des adeptes. Sans cela, je crains que l'on vous prenne pour autre chose que vous aimeriez croire. Cela est dommage pour quiconque désire exprimer une pensée qu'il croit juste et vraie.
etpan-pan a écrit :Enfin, quel est le but de votre entretien conjoint? Que voulez-vous démontrer et quel est le rapport que vous tentez d'établir?
En fait, il est très difficile de rentrer au coeur de cette question sans préciser certains points, au préalable. On peut en l'occurence se méprendre sur le sens des termes. Par exemple, saisir la nuance entre pré-science (qui tend à être une science) et préscience qui peut être interprété comme une faculté prévisionnelle intuitive, voire une forme de clairvoyance, de prédétermination de l'avenir ou de choses potentielles.jpm a écrit :De fait, nous ne sommes guère rentrés dans le vif du sujet: La Genèse d'après ses nombres, est-elle une pré-science?
C'est quoi la vie ordinaire?jpm a écrit :et restons au niveau de la vie ordinaire
Je ne pense pas, non. La sensation de déséquilibre est le produit d'une réflexologie dont le signal est donné par les centres de l'équilibre et une combinaison des différents organes de perception. La faculté n'est pas fondamentalement celle d'entrevoir ou de calculer mais celle de l'adaptation. Un chat rétablit son équilibre par réflexologie. L'équilibre est une faculté liée à la spéciation, à la mobilité et la morphologie des organismes. A partir de cela, un organisme possède des automatismes permettant de pallier à certaines pertes.-La sensation de déséquilibre du corps induit la faculté d'entrevoir, de prédéterminer ce que sera dans un laps de temps donné la position de celui-ci. Nous sommes dans le domaine de la préscience.
Les sens ne sont pas eux-mêmes les outils de la connaissance, ce sont les outils de l'adaptation. Cela remet fortement en question l'objectivité d'un principe conceptuel dont les critères sont ceux de la perception.Un bloc de rocher, un javelot entre les mains , au regard des sens n'est qu'une extension du corps;
Mais comme objet d'un projet ou plan, il créé une distension, un espace conceptuel, réclamant une
quantification, de distance par exemple. Il fonde, il est principe au sens d'Aristote
fallait-il souligner le mot induit ? la suite de notre message démarre sur ce terme.dedale a écrit :Bonjour,
C'est quoi la vie ordinaire?jpm a écrit :et restons au niveau de la vie ordinaire
Je ne pense pas, non. La sensation de déséquilibre est le produit d'une réflexologie dont le signal est donné par les centres de l'équilibre et une combinaison des différents organes de perception. La faculté n'est pas fondamentalement celle d'entrevoir ou de calculer mais celle de l'adaptation. Un chat rétablit son équilibre par réflexologie. L'équilibre est une faculté liée à la spéciation, à la mobilité et la morphologie des organismes. A partir de cela, un organisme possède des automatismes permettant de pallier à certaines pertes.-La sensation de déséquilibre du corps induit la faculté d'entrevoir, de prédéterminer ce que sera dans un laps de temps donné la position de celui-ci. Nous sommes dans le domaine de la préscience.
quelques infos : http://archives.arte.tv/hebdo/archimed/ ... ujet5.html
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