Sylvain a écrit :
C’est là que le marché est un peu fou, on met sur un même plan l’investissement dans une option et celui dans le sous-jacent. Globalement pour l’exemple si j’investis 100 $ et que l’action vaut 120$ dans les 2 ans, j’ai gagné 20$. Si l’action vaut 100$ j’ai gagné 0 et si elle vaut 80$ j’ai perdu 20$. Si j’achète une option d’achat à 100$ ça ne va pas me coûter 100$ mais 3$ (au hasard). Si l’action vaut 120 dans les 2 ans, j’ai gagné 17$, et si elle vaut moins de 100$ j’ai perdu 3$. Donc pour le même genre de gain j’ai investi beaucoup moins et j’ai un risque de perte de 3$ connu au moment de l’achat alors que dans le cas de l’achat de l’action on a vu récemment des pertes de 50% voire des faillites (de sociétés dont on imaginait pas ça il y a deux ans).
Le problème, c'est que vous inventez des chiffres, ce qui ne tient pas compte de toute l'importance du risque en jeu. Les options sont un effet levier : on amplifie les variations, à la baisse ou à la hausse.
Votre 3$, c'est peut-être 30 dollars. Ce que ça change? Tout d'un coup, le risque est 10 fois plus grand, i.e. 1000% du risque initial. Ce n'est pas rien.
Vous ne tenez pas compte non plus des possibilités que l'action soit à 120$ dans 2 ans. Bref, vous ne tenez absolument pas compte du risque alors que c'est celui-ci qui détermine le coût du placement!
Les trades sur ces outils sont le fait de gestionnaires de portefeuille dans les banques pas de particuliers. Sur ce coup c’est plus le contraire que l’affirmation qui serait extraordinaire. Même si on considère Warren Buffet comme un particulier, il gère un fond et donc pas uniquement son propre argent.
Berkshire Hathaway est un conglomérat et Buffet sélectionne simplement dans quels actifs l'entreprise va investir son argent. Les gens qui achètent les actions de Berkshire Hathaway doivent être au courant de ce principe, j'espère! C'est quand même eux qui décident d'acheter du Berkshire Hathaway!
Quand j'achète des actions, j'achète une entreprise gérée par qqun d'autre que moi. Même les liquidités que vous avez dépendent des banques émettrices. Le problème, c'est que les actionnaires sont parfois et même souvent mal informés. C'est de ce côté où le travail est à faire.
Ce qui était démontré dans la vidéo c’est qu’en $ canadiens, les obligations d’état du Canada surperforment les actions sur les 10 dernières années. Donc l’idée que les actions c’est toujours mieux à long terme est une idée reçue.
Évidemment, si on choisis bien les dates, par exemple, le TSX juste avant l'éclatement de la bulle techno jusqu'à aujourd'hui, suite à la dégringolade, on obtient probablement un rendement moindre. Le problème, c'est que lorsque l'on ne choisit pas l'échantillonnage et qu'on effectue le calcul sur différentes plages, les actions l'emportent. Les actions sont plus risquées, leur cours est plus volatile et on exige donc un potentiel de rendement plus élevé.
Pour la notation AAA on a vu pendant les subprimes que certains fonds avaient eu une bonne note tout en étant plein de m.
Le problème ici c'est que ce n'étaient pas des AAA.
Depuis les années 80 on entend ça, chaque année on passe une loi supprimant des verrous aux mouvements des capitaux, chaque année on voit les salaires stagner et le chômage augmenter, chaque année on nous dit que ce sont les lois qui verrouillent les mouvements des capitaux qui sont la cause des problèmes, alors on supprime des verrous… jusqu’à ce qu’on ait supprimé trop de verrous et que ça explose.
Liste d'affirmations dont la véracité reste à démontrer.
Selon la Banque des règlements internationaux, les transactions de change ont atteint le niveau de 1 300 milliards de dollars par jour en 1995 (contre 18 milliards au début des années 70). A titre de comparaison, le montant annuel du commerce international de biens et services n’est que de 4 300 milliards.
Ouin, pis?
Ce qu’il faut comprendre, c’est que la bourse est déjà un marché d’occasion puisqu’on y échange des actions existantes. Ca n’a pas d’influence positive sur l’économie.
Vous êtes dans le tort. Acheter une action, c'est acheter une partie d'un compagnie, comme qqun achètera un terre, même si elle est usagée. On achète une terre parce qu'elle procurera un revenu et/ou prendra de la valeur. Même chose pour une action. C'est parce qu'ils savent qu'ils pourront revendre leurs actions que les gens achètent des émissions.
Imaginez un syndic pour un grand immeuble. Si monsieur machin vend son appartement du sixième étage à monsieur bidule. Pour le syndic ça change juste le nom de la personne à qui demander les charges, pareil pour une action, ça change juste le nom de la personne qui va toucher les dividendes et pas la capacité de l’entreprise à investir.
La journée où les actions ne pourront plus s'échanger, personne n'en achètera, comme personne n'achèterait une terre s'il ne pouvait la revendre.
Et n'oubliez pas que l'entreprise est la propriété des actionnaires. Elle n'existe pas sans les actionnaires. Vous voyez la chose à l'inverse!
Ces licenciements finissent par toucher la recherche d’où la difficulté de sortir de nouveaux produits puis risquent même de diminuer le service ce qui hypothèque le long terme.
Dérappage. Il n'y a rien de mieux que des entreprises qui font des profits pour que les salariés en bénéficient.
Les problèmes des manufacturiers automobiles américains viennent entre autres de tous les bénéfices qu'ils ont accordés à leur salariés lors des belles années profitables.
Les options sont alors un pari sur un marché d’occasion ce qui pour moi n’apporte vraiment rien à l’économie physique.
Les options permettent, par exemple, des placements garantis qui suivent le rendement d'un indice. C'est un outil financier qui permet d'obtenir des corrélations inverses, par exemple, ou un effet levier. Puisque des gens recherchent un tel produit, il y a des gens pour leur vendre.
Pour moi il faut favoriser l’économie de première main : la participation à une entreprise par l’achat de parts à sa création ou lors d’une augmentation de capital.
L’achat d’obligations au moment de leur émission.
Une augmentation de capital ou l’émission d’obligations permettent un investissement tels que vous les avez mentionnés. Le fait que vous m’achetiez une action de la société X n’aide en rien cette société à investir.
ici encore, vous ignorez tout l'impact de la notion de risque.
Cette société obtient du capital parce que des gens achètent des actions. Et des gens achètent des actions, sans garantie aucune, en raison des autres avantages qu'elles offrent, comme la possibilité des revendre avec un important profit si la société émettrice fait fortune. Vendre une action, c'est la même chose que vendre un commerce. C'est un titre de propriété.
L'avantage des actions est qu'il suffit de trouver des actionnaires prêts à investir.
Wow, belle liste de Français!
Susan George est américaine je crois, mais ce n’est pas parce qu’ils sont français que ce qu’ils disent n’est pas intéressant. Indiquez-moi quelques économistes au Québec développant ces mêmes idées sur l’économie et regardez sincèrement quelle est leur exposition médiatique.
On a Léo-Paul Lauzon, très bon dans les sophismes et les oublis bien choisis... Mais je ne me limite pas aux frontières de mon pays comme vous le faites. Je suis conscient que le Québec est une goutte dans l'océan financier.
Tiens, que pensez-vous de Graham, Fisher et Bernstein?
Je ne suis pas sûr des prénoms, si tu avais un lien ce serait plus facile pour moi.
D’après ce que j’ai vu sur Graham, il a été l’inspirateur de Buffet
Ce sont des références dans le domaine du placement. Si vous les lisez, vous comprendrez mieux les motivations des grands investisseurs ainsi qu'un tas d'autres détails qui permettent de mieux comprendre comment la bourse fonctionne et l'utilité de tous ses rouages.
Vous pouvez aussi lire L
ettre ouverte aux investisseurs irresponsables, d’André Gosselin. Très intéressant.
Ces lectures permettraient aussi de varier un peu vos sources d'informations. Se concentrer sur la gauche française, ça restreint pas mal la variété des idées.
La façon de voir les entreprises en Amérique du Nord et en Europe est différente, par exemple.
Les devins ont des taux de réussite plutôt bas...