Salut Buck,
Tu dis :
C'est toi ?Oui c'est moi la girl avec les lunettes sur mon avatar, c'est l'ultra-style...
Peux-tu le prouver ?

C'est toi ?Oui c'est moi la girl avec les lunettes sur mon avatar, c'est l'ultra-style...
Denis a écrit :Peux-tu le prouver ?
Denis
Salut Denis, BuckwildDenis a écrit :Salut Buck,
Tu dis :C'est toi ?Oui c'est moi la girl avec les lunettes sur mon avatar, c'est l'ultra-style...
Peux-tu le prouver ?
Denis
La source d'erreur la plus fréquente se trouve du côté des policiers. Les policiers ont parfois des convictions de culpabilité et ils améliorent la preuve en la gonflant avec des trucs fabriqués. Je ne dis pas que c'est une pratique généralisée, mais lorsque des erreurs ont été démasquées, c'est souvent de ce côté que se trouvait la source de l'erreur.BeRReGoN a écrit :Les erreurs judiciaires sont souvent du à des preuves circonstancielles qui tendent à prouver que quelqu'un est coupable mais sans preuves scientifiques formelles. Il y a aussi les jury influençables ou incompétents.Kraepelin a écrit :D'autres ont dû te le dire, mais ça permet de corriger des erreurs judiciaires mises à jour 10 ou 15 ans plus tard.
Les condamnés à mort ont droit à tout ça, et pourtant des erreurs persistent parfois bien au delà.BeRReGoN a écrit :
Je ne crois pas que les jurées soient une nécessité, même c'est plus une nuisance. Par contre, il y a des appels, des révisions de cas. Il y a aussi une grosse différence entre une erreur judiciaire relevant de procédure que celle qui à désigner un innocent.
Le système judiciaire marche relativement bien dans notre pays, mais même en faisant de son mieux le système a encore bien des ratés. Quand la vie de quelqu'un est en jeu, je trouve que l'emprisonnement donne une marge de manoeuvre que la peine de mort n'offre pas.BeRReGoN a écrit :
Il serait peut-être mieux d'améliorer le système judiciaire mais c'est déjà beaucoup mieux qu'au 20e siècle. La science à surement beaucoup aidé mais la procédure n'a peut-être pas été mis à jour suffisamment.
Le risque zéro de faire un erreur n'existe pas mais à partir de quand faut-il légalisé ou interdire quelque chose? Selon toi, en prison c'est tous potentiellement des victimes d'erreurs judiciaires?
Je ne doute pas qu'un policier peut croire en la conviction d'un suspect mais sans preuves tangibles, ça ne tiendra pas dans un système judiciaire impartial. Dans les cas de meurtre, qui sont scruté par les spécialistes, la famille des victimes, la famille des accusés, les médias, les avocats, les juges, etc.... Ce n'est pas un cas de possession de drogue ou un policier corrompu peut lui glisser la drogue dans la poche.Kraepelin a écrit : La source d'erreur la plus fréquente se trouve du côté des policiers. Les policiers ont parfois des convictions de culpabilité et ils améliorent la preuve en la gonflant avec des trucs fabriqués. Je ne dis pas que c'est une pratique généralisée, mais lorsque des erreurs ont été démasquées, c'est souvent de ce côté que se trouvait la source de l'erreur.
Combien de condamné à mort exécuté aux États-unis ou au Japon étaient innocent dans les 20 dernières années?Kraepelin a écrit :Les condamnés à mort ont droit à tout ça, et pourtant des erreurs persistent parfois bien au delà.
La peine de mort, n'est pas appliquer le lendemain de la sentence ni même le lendemain du dernier recours que le condamné avait. Ça laisse une marge de manoeuvre suffisante selon mon humble opinion.Kraepelin a écrit :Le système judiciaire marche relativement bien dans notre pays, mais même en faisant de son mieux le système a encore bien des ratés. Quand la vie de quelqu'un est en jeu, je trouve que l'emprisonnement donne une marge de manoeuvre que la peine de mort n'offre pas.
Bonjour Parkontel.PARKONTEL a écrit :Question difficile mais je suppose donc que le traitement actuel des grands criminels (et je ne mets pas tous les coupables de meurtres dans le même panier), en France, ne vous convient pas ?embtw a écrit : J'ai proposé pour ma part une ébauche de solution, quelles sont vos propositions spécifiquement, Florence Et Parkontel, sur les traitements que la société doit apporter aux criminels coupables de meurtres, viols ?
Je ne peux pas trop m'avancer par manque de connaissance, mais je dirais, que l'enfermement de longue durée, pour protéger la société et les priver le liberté, d'une manière un minimum décente (pas besoin d'une cellule de 50m2 et d'un écran plasma, mais un minimum d'espace vitale, toilettes, fenêtre, accès à de la lecture, promenades ...etc, ce qui existe déjà je pense), et assister d'un suivi par des psychiatres et psychologues (et non comme sujet d'étude comme ce que j'ai cru comprendre de votre premier post), me convient dans l'ensemble. Des TIG ne me gêne pas non plus.
Je pense que le plus important pour la justice est la durée de l'enfermement. Une peine maximale pour les grands criminels. (Je parle là des Emile louis et cie).
La rédemption, c'est quoi au juste ?Florence a écrit : Nous ne sommes pas victimes de travail forcé. D'autre part, en droit occidental général existe la notion de rédemption, qui n'a de sens que si le criminel condamné reconnaît son crime et participe volontairement à sa réparation.
Pourquoi immatériel ? Pourquoi cela ne tient pas compte de la particularité de chaque cas, puisque c'est en fonction des capacités de chaque cas, qu'il pourra être évalué ses capacités à réparer ? Et quels sont ces réflexions et ces avances évoquées ?Ce que vous en pensez est immatériel et relève surtout d'un mouvement "émotif" qui ne tient compte ni de la réalité, ni de la particularité de chaque cas, ni des réflexions et avances qui ont été réalisées au sein du monde judiciaire depuis le temps des travaux forcés ...
Obliger un détenu à recevoir la visite d'étudiants, chercheurs ou médecins en psychiatrie, c'est de l'expérimentation forcée ? Oui, c'est certain, ce que je propose, c'est du Megenle ou du Ishii, aussi monstrueux. Restons sérieux deux minutes.Mais qu'un innocent soit condamné aux travaux et à l'expérimentation forcés ne vous interpelle pas ?
D'accord avec cela, mais les victimes, on en fait quoi ?Enfermement, encadrement, voire traitement, dans le but de faire réaliser la portée de leurs actes, en visant une certaine réparation volontaire, et dans certains cas une réinsertion au sein de la société. Rien ne dit que la personne qui aura purgé des années de prison et de thérapie sera la même que celle qui a commis le crime. Mais ni déshumanisation du criminel, ni traitement dépassant les objectifs du trio punition / éducation / protection de la société. Et la punition doit rester humaine faute de quoi c'est ceux qui l'administrent qui se dévalorisent, et avec eux toute la société qu'ils prétendent défendre.
J'évoquais la mise en œuvre de moyens, il va de soi que dans ce cadre, il ne s'agissait pas de se contenter d'en allouer à l'administration pénitentiaire, mais bien à l'ensemble des parties prenantes dans cette affaire et que tu as cité.Cela demande d'allouer des ressources à la prévention de la criminalité, à la police (formation, moyens), à l'institution judiciaire et pénitenciaire, une meilleure collaboration entre justice et médecine, moins d'interférence de la politique (le fameux phénomène "crime horrible = nouvelle loi spectaculaire - mais inapplicable") dans l'application de la justice, etc.
Bref, beaucoup de travail "philosophique" ... ;-)
Salut Berregon,BeRReGoN a écrit :Allo embtw,
Tout ça me semble une belle utopie.
Si le jugement serait parfait, avec des ressources infinis et des valeurs universelles indéniables alors ça pourrait se réaliser.
On peut toujours essayer...
C’est mal ditBeRReGoN a écrit :Allo Greem,
Je vais répondre au Redico plus en détail demain mais j'ai quand même de la difficulté à croire que la punition d'un pitbull ou l'euthanasie à sa place pour toi dans le Redico, mais pas l'avortement.
Il y a toujours un risque, même modique, pour qu’un individu, à cause de X raison, se mette à égorger des enfants dans la rue. Les gens ne sont pas immuables, ont peut les éduquer, ou les rendre fou, sauf dans un cas pathologique ou là, il n’est pas question de laisser l’individu errer tranquillement dans les rues avec sa défaillance, mais de le contenir à l’aide d’un traitement adéquate dans un lieu spécialisé. Ta phrase est mal dite, si un individu dangereux est susceptible de récidiver, le risque n’est pas infime.embtw a écrit :il faudrait s'assurer que les plus dangereux et ceux susceptibles de récidiver soient écartés de la vie civile, tant qu'il existe un risque, même modique, pour la société civile et ses citoyens.
Pourtant moi je vois ça comme une réglementation et des valeurs morales sur un sujet donné pouvant être comparé avec un autre sujet controversé qui entraine la mort d'un quelconque être vivant jugé pour son "humanité".Greem a écrit :C’est mal ditBeRReGoN a écrit :Allo Greem,
Je vais répondre au Redico plus en détail demain mais j'ai quand même de la difficulté à croire que la punition d'un pitbull ou l'euthanasie à sa place pour toi dans le Redico, mais pas l'avortement.![]()
Moi je pense simplement que les questions relatives à l’avortement sont hors sujet pour traiter des questions relatives à la peine de mort. Si on veux que le redico soit pertinent je pense qu’il faut éviter chacun de partir dans tout les sens et se concentrer au possible sur ce qui nous intéresse, ici la peine de mort. L’histoire du pitbull n’était qu’une image pour expliciter une certaine situation tout à fait en rapport avec la peine de mort (c‘est Denis je crois, qui avait comparé l‘homme et le pitbull en premier) et tu le sais très bien.
Mais l’euthanasie fait référence à l’injection qu’on donne aux condamnés à mort ! En quoi la salve de Denis ("Les gens qui sont condamnés "à vie" devraient avoir le libre choix (périodiquement redéclaré) d'être euthanasiés") est-elle hors-sujet ?BeRReGoN a écrit :Sur l'euthanasie as-tu la même remarque que ce n'est pas toi qui en a parlé en premier?
Certains (pas nécessairement toi) trouvent barbares de permettre la peine de mort peu importe la façon qu'elle est géré. Parfois parce qu'ils trouvent que de tuer un humain ça ne se fait pas peu importe ce qu'il a fait ou encore parce qu'ils considèrent qu'il y a des risques d'erreurs irréversibles.Greem a écrit : "L'avortement tue un foetus qui serait devenu un être conscient (s'il n'est pas sévèrement handicapé mentalement)."
"Les sociétés qui permettent l'avortement sans raison médicale sont barbares."
Ou alors tu fais l'analogie avec un autre truc relatif à la peine de mort que je n'ai pas saisis, mais dans ce cas au lieu de tourner autour du pot, soit clair.
Resalut Florencesteph a écrit :Salut Florence
Tu dis :Donc, il ne faut pas tenir compte du lien (sentiment) familiale lors d’un divorce pour la répartition des enfants, il ne faut pas tenir compte d’un acte (sentiment) de vengeance pour une sentence, d’après moi c’est tout le contraire, la justice se basse sur les valeurs, sentiments, émotions pour faire la justice d’une justice.Ce que je qualifie de civilisation (et non de civisme ou de civilité), c'est justement ce chemin d'une société vers le détachement entre l'émotion et la justice.
Amicalement
Stéphane
Pas vraiment.steph a écrit : Tu dis :1) Donc, il ne faut pas tenir compte du lien (sentiment) familiale lors d’un divorce pour la répartition des enfants,Ce que je qualifie de civilisation (et non de civisme ou de civilité), c'est justement ce chemin d'une société vers le détachement entre l'émotion et la justice.
2) il ne faut pas tenir compte d’un acte (sentiment) de vengeance pour une sentence, d’après moi c’est tout le contraire, la justice se basse sur les valeurs, sentiments, émotions pour faire la justice d’une justice.
3) Je pense peut-être comprendre ce que tu dis, si une mère est un problème pour son fils (n’arrive pas à le nourrir 3 repas par jour, elle le bat à coup de bâton, etc., bref une mauvaise mère) il faut mieux faire abstraction des valeurs, sentiment familiale, émotion mère-fils et de lui retirer son fils, pour le bien-être de l’enfant.
Est-ce ça, quand tu parles de faire le détachement entre l'émotion et la justice ?
Amicalement
Stéphane
il est clair que si on laissait celui qui a été lesé faire justice il s'agirait alors de vengeance où les sentiments auraient la part belle; mais c'est pour éviter cette vengeance qu'on a instauré une justice -qui, même si elle n'est jamais parfaite, évite justement celle de faire justice soi-même et tente de mettre de la raison en lieu et place de la passion.steph a écrit :2) il ne faut pas tenir compte d’un acte (sentiment) de vengeance pour une sentence, d’après moi c’est tout le contraire, la justice se basse sur les valeurs, sentiments, émotions pour faire la justice d’une justice.
Ne regrettez rien. La vie en prison (surtout dans les prisons françaises) ne correspond pas à la sorte de paradis que vous semblez supposer. La vie y est très dure. Les repas ne sont chauds que si vous pouvez vous confectionnez un réchaud à l'huile avec deux boites de conserves (réchaud que vous aurez soin de garder pour l'hiver pour pallier l'absence de radiateur et les fenêtres cassées). Les activités sont rares, et la télé est payante (au prix fort). Seuls les caïds tirent leurs épingles du jeu.lhommealacigarette a écrit :en tout cas c'est nos impôts qui nourrissent les pédophiles et autres violeurs enfermés en prison, vous inquiétez pas pour eux en Europe ils ont la belle vie, la télé un repas chaud, des activités ... meilleure que des milliers de chômeur français qui en fin de droit qui vont se retrouver à la rue en plein hivers comme des malpropres.
sa me fait penser à la phrase d'un inquisiteur du moyen age qui disait en parlant des sorcière:
" il est dommage que le bois manque, pour les bruler toutes "
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