Gilles F. a écrit :
C'est assez pratique et récurrent ce "réflexe" de désinformation amplifiante (ou désinformation tout court) dès que certains font face à des éléments dissonants, pour garder une part de mystère et de sensationnel à leur thèse. C'est d'ailleurs l'un des procédés narratifs ou éléments ad hoc qui ajoute de la complexité là où il n'y a pas grand chose finalement, selon mon humble analyse. Tout cela fait partie et construit, pas à pas, l'écheveau de Roswell : sorte de prophétie auto-réalisée par certains auteurs narrativement, consciemment ou non.
Bonsoir Gilles,
Je partage votre point de vue.
C'est très simple, la narration peut faire croire à l'existence de choses, donc via cette dernière on peut instiguer un jugement d'existence et de valeur. Trouver les mots qui ont une portance suffisante est plus important que de transmettre des données objectives

(sourcées).
Le livre de Corso qui est destiné principalement à des lecteurs crédules (USA principalement) à mon sens, en est un exemple flagrant.
Roswell est un arbre fructifère aux branches/ramifications pourries car noyées derrière un écran de fumée ufologique àmha. Le Colonel Corso a donc sans doute profité de cet écran et de son status (argument d'autorité) pour des raisons pécuniaires.
Mr Bourdais quand à lui, utilise un moyen détourné mais néanmoins détectable afin de permettre au mystère de "survivre". Difficile de démontrer/prouver quoi que ce soit dans ces conditions car il aborde le cas Roswell en présentant plutôt un jugement moral qu'un bagage de connaissances & données objectives pouvant être réfutés.
++
Buck