La bête du Gévaudan, autopsie d'un mythe.
http://www.youtube.com/watch?v=isPh5hkdBh8
Ce documentaire très précis, mais en évidence certains faits troublants comme la décapitation nette des victimes, le fait qu'un des survivants d'une attaque, une femme, portait les traces du cisaillement d'un collet sur le cou et une des mains.
Les habitants du Gévaudan à l'époque composait l'une des société les plus pauvres et des plus violentes du royaume de France. Elle était soumise à la loi de la vendetta et donc la loi du silence. l'un des survivants d'une des attaques de la bête, André Portefaix, a écrit au roi Louis XV : Ceux qui vous disent que la bête est un loup vous ont mentit, c'était un homme qui n'en était plus un, un homme connu de tous mais dont je tairais le nom.
On peut mettre en évidence que :
- la bête décapitait et dénudait ses victimes après qu'elle fut tiré ou même juste aperçus.
- une des servantes du château fut tué juste sous la fenêtre du porte arquebuse et ami du roi François Antoine après que celle ci fut traqué par lui et ses hommes, comme pour le narguer.
- les décapitation cessèrent après l'emprisonnement de Jean Chastel.
- à chaque fois que la bête était acculée, elle trouvait refuge dans la forêt de la Ténazeyre dont Jean Chastel était le garde chasse.
Et ce dernier se tourna vers dieu et tua la bête après qu'une fillette qu'il aimait bien fut tué.
D'après l'analyse de l'autopsie de la bête, du rapport Marin faîte par le muséum d'histoire naturelle de Paris :
La bête n'est ni une hyène ni un singe, ni un quelconque animal exotique. Sa formule dentaire ne laisse aucun doute, il s'agit d'un canidé donc la taille ne laisse que deux options: le chien ou le loup. C'est un mâle de poids normal pour un loup adulte, mais sa tête est plus large et son museau plus court. L'arcade zygomatique surdimensionnée laisse deviner une mâchoire particulièrement puissante, la crête du crâne et la taille des dents sont celles du loup mais le stop du museau et la hauteur du profil évoquent incontestablement la morphologie du chien. De manière générale, l'avant du corps est proche de celui du chien et l'arrière celui du loup. Loin d'être une contradiction, la coexistence dans deux morphotypes, nous permet d'être affirmatif, la bête du Gévaudan est un hybride entre le loup et le chien, sans doute un chien mâtin ses conclusions sont confirmés par la tâche blanche sur le poitrail de l'animal et la grande longueur des griffes qui trahisse la domestication.
J'ai toujours pensé a un chien/loup. Cependant, le documentaire mets en évidence que le comportement de la mal-bête révèle qu'elle n'agissait pas seule. Et qu'elle était l'arme involontaire et bien dressé d'un tueur en série. Dire qu'il s'agissait de Jean Chastel ou un de ses fils serait donc une hypothèse probable à la lumière de toutes ses "coïncidences" ( d'autant qu'il était connu qu'il possédait plusieurs molosse). Il y a un petit bémol, un tueur en série s'arrête de tuer quand il est en incapacité de le faire, hors Jean Chastel a fini sa vie en s'occupant de sa paroisse.
Les coupeurs de cheveux en quatre, se plient en deux et tournent sept fois leur langue dans leur bouche avant d'énoncer le principe de contradiction. C'est rigoureusement inutile mais ils trouvent ce déphasage dichotomique aussi transcendant que colloïdal. (Désencyclopédie - Zetetic Circus)