Le Cas Pantel

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Enola Gay
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Re: Le Cas Pantel

#201

Message par Enola Gay » 06 oct. 2010, 16:31

Le portrait de Jean-Claude Pantel ? En quelques mots, j'aurais du mal, mais je ce connais quelqu'un qui a dressé son portrait dans un poème :

PORTRAIT

La générosité burina ton visage,
Tel avec un couteau son portrait torturé
Ce peintre que chassa jadis l'affreux village
Qu'armaient fourches, bâtons bravant le lapidé...

Et qui, en contemplant ta figure émaciée,
Tes traits marqués au fer d'une douleur sans nom,
Ne verrait pas soudain abondamment couler
Des pleurs lourds sur ses joues meurtries de compassion ?

Quand sur ton front, parfois, avant qu'il ne chavire,
Le pâle soleil lance un dernier rayon d'or,
On croirait voir l'Espoir, cet antique navire,
Jeter son ancre inouïe vers de nouveaux Açores !

Sombre l'humanité sous ces sombres rivages !
Voila l'atroce écueil dressé, funèbre étoc :
Par trop se reproduire engage le naufrage,
Le surnombre saborde enfin l'ultime époque.

Si marin tu étais dans cette vie amère,
C'est, naviguant depuis des lointaines planètes,
Que tu sillonnerais, mieux que d'autres les mers,
L'immense Voie Lactée, sidérales tempêtes !

Sur Terre existe un cap que des mousses futurs
Suivront à l'avenir, mais à contre-courant
De ce que nous apprend cette fausse culture
Menant la société à l'engloutissement !

Au sein du firmament bientôt naîtra cet astre
Dont des générations aimeront à suivre
L'intense beauté qui - existence en désastre -
Deviendra l'Azimut de ceux qui sauront vivre !

Et l'Harmonie, refaite alors constellation,
Couronnera l'éclat d'une étoile nouvelle
Dès que Dieu aura peint, comme en quelque plafond,
Sur la céleste voûte un point nommé JANTEL.

*

Florence
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Re: Le Cas Pantel

#202

Message par Florence » 06 oct. 2010, 16:36

Enola Gay a écrit :La pièce jointe ne passe pas (Trop lourde ?) Je réessaie.

Florence, ce que je lis ? J'ai beaucoup pratiqué les romantiques, surtout les Allemands : Novalis, Hölderlin, Goethe..Et le conte de Rasmunssen est très bien écrit.
Et après avoir lu Goethe, vous trouvez toujours des qualités à la prose insipide autant qu'indigeste de Pantel et cie ? :roll:
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Re: Le Cas Pantel

#203

Message par Enola Gay » 06 oct. 2010, 16:57

Bon, rien ne marche au niveau de pièces jointes, mais j'ai quand même recopié (au hasard) ce bref passage du TEMPS CONTE (Passage tiré du TEMPS DE LOI) de Jean Platania :


Au tout début du XXe siècle, l'émergence de la physique relativiste sonnera le glas de trois siècles de suprématie inconditionnelle du classicisme newtonien. La lumière se diffuse à vitesse finie et constante, supprimant par là même la notion de simultanéité absolue. L'Espace et le Temps, jusqu'alors séparés, cédèrent la place à l'Espace-Temps, entité indissociable et d'incidence relative, en fonction de la vitesse du référentiel où se trouve l'observateur.

Le temps dilaté, conséquence de l'invariance de la vitesse de la lumière, trouva dans le célèbre paradoxe des jumeaux (formulé par Paul Langevin en 1911) sa version "grand public". Deux jumeaux ayant préalablement synchronisé leur montre sont les acteurs d'une expérience où le jumeau "A" reste sur Terre, pendant que son frère "B" part en voyage intergalactique sur un vaisseau lancé à une vitesse proche de (c).

A son retour, la durée qui s'est écoulée au cours du voyage n'est pas la même que pour son frère demeuré sur Terre : ils n'ont plus le même âge et "A" est devenu l'aîné. Les équations de la relativité restreinte confirment l'écart, cette fois-ci dans une expérience réelle qui est celle de la durée de vie des particules instables que sont les muons. Le paradoxe apparaît dès que l'on prétend que c'est "A" qui se déplace par rapport à "B", point de vue semblable au précédent, au regard de la relativité.

"A" devenant plus jeune que "B", chacun des jumeaux est tour à tour plus jeune que l'autre. Une erreur de raisonnement s'est glissée dans la deuxième hypothèse, consistant à assimiler Terre et fusée à deux référentiels galiléens, c'est-à-dire en translation rectiligne uniforme par rapport aux étoiles. Ce qui se vérifie pour la Terre devient caduc pour la fusée qui subit un freinage et une accélération lors de son demi-tour pour revenir sur Terre. Rectification faite, les équations montrent que c'est "B" qui revient plus jeune que "A". La différence de durée trouve sa confirmation au plan biologique en ce qui concerne le vieillissement des organes.

L'Espace-Temps de la relativité générale (autre grande innovation einsteinienne) abolira la propagation instantanée dans l'espace de l'effet de gravitation, instantanéité familière à la physique classique. Guidé par la géométrie à plusieurs dimensions de Riemann, constitutive d'espaces courbes accentuant l'effet gravitationnel, Einstein élabore un Espace-Temps dessiné par les masses qu'il contient. Temps et Espace désormais associés, la répartition des masses en fait une entité d'expression variable.

Les relativités, restreinte et générale, si elles eurent l'avantage de gommer définitivement l'ancienne législation physique du "Temps absolu", ne donnèrent pas de réponse du tout au sujet d'un "Temps unique" qui s'écoulerait à l'échelle du cosmos.

Nous ne reviendrons pas sur les spécificités du temps relativiste mais si, en résumé, on a retenu qu'il existe un temps propre à chaque observateur, on admet implicitement le défaut d'existence d'un Temps commun à tous, accessible seulement, dans la relativité, grâce à la synchronisation des horloges. Les scientifiques (dont Friedmann et Lemaître) s'étant penchés sur ce problème ont construit des modèles cosmologiques relativistes dont les plus fidèles semblent être ceux du big-bang.
Cette modélisation dessine un Univers à très grande échelle, a priori homogène, où les densités de matière et d'énergie sont uniformes. Ce temps respecte le principe de causalité mais acquiert des propriétés fixées par l'ensemble des objets universels. Le modèle ne s'écarte pas du cadre conceptuel de la relativité générale. Le big-bang possède trois attributs observables :
- l'expansion de l'Univers au cours du temps ;
- la présence d'éléments qui n'ont pu être fabriqués dans les étoiles ;
- l'existence d'un rayonnement lumineux faible, distinct de celui des étoiles (mesure par le "Temps universel" du taux d'expansion de la dilution et du refroidissement de matière).

Le modèle, dit "standard", est en accord avec la physique des particules élémentaires pour décrire la formation des neutrons et protons, base des noyaux chimiques. La nucléosynthèse laisse présumer un Univers de forte densité où la matière chaude a favorisé l'amalgame.

Mais un Univers rempli de matière, d'énergie, est instable. La relativité prévoit donc l'extension continue de l'espace, dont les dimensions varient avec le temps, et cette dilatation refroidit la matière dans un processus qui confère une flèche au temps : c'est le temps cosmique. A partir d'une étendue quelconque notée a (t), la façon dont elle est reliée au temps donne a (t) = a (to) R (t) où a (to) est la valeur à l'instant (to), R (t) le facteur d'échelle qui augmente avec (t).
Dans l'équation ci-dessus, si pour to, R (to) = 1, le facteur d'échelle aura été inférieur à 1 dans le passé et lui sera supérieur dans le futur.

Le modèle renvoie à une densité infinie à l'instant initial t = o. Cette valeur n'a pas de signification au plan de la physique ; elle marque surtout la limite des hypothèses de cette science. Appelée "densité de Planck", elle voit se mêler effets quantiques et gravitationnels, inconciliables dans la relativité. C'est le "temps butoir" de 10 secondes évoqué en introduction.
Le modèle n'a pas pour finalité d'expliquer l'origine du Temps. L'instant (to) signale la limite à partir de laquelle les théories physiques prennent un sens.
La naissance de notre Univers est une "singularité événementielle". Elle nous confronte à une "préphase" d'intemporalité, terrain d'investigations philosophiques et théologiques. Le temps cosmique achève là un panorama succinctement dressé des conceptions du Temps.


A Florence : Goethe défendait l'ésotérisme. S'il était aujourd'hui sur les Sceptiques du Québec, il se ferait cramé la tronche.

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Re: Le Cas Pantel

#204

Message par Raphaël » 06 oct. 2010, 17:03

Enola Gay a écrit :Citer Ça ne prouve qu'une chose: que Pantel avait de l'imagination. Mais, question talent: je trouve ce truc moralisateur très mal écrit je ne crois pas une seconde qu'il soit "druidique".

Ah bon Jean-François, très mal écrit ? Alors là ! Parce qu'en plus vous êtes spécialiste en littérature et en poésie ?
Juste un mot pour dire que je suis d'accord avec la critique de Jean-François sur ce prétendu conte druidique et avec l'analyse qu'il fait des textes de Pantel.

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Re: Le Cas Pantel

#205

Message par Florence » 06 oct. 2010, 17:06

Enola Gay a écrit :Le portrait de Jean-Claude Pantel ? En quelques mots, j'aurais du mal, mais je ce connais quelqu'un qui a dressé son portrait dans un poème :
Ce n'est pas un portrait, mais un panégyrique par une groupie enragée, tendance morbide, style pompier ! :mrgreen:
PORTRAIT

La générosité burina ton visage,
Tel avec un couteau son portrait torturé
Encore un qu'on ne créditera jamais des sculptures de nos cathédrales ...
Ce peintre que chassa jadis l'affreux village


on peut comprendre leur réaction, un peintre qui burine au couteau et torture les portraits ...
Qu'armaient fourches, bâtons bravant le lapidé...
C'est curieux, je ne voyais pas la lapidation comme ça (feuillette le Lévitique ...) Ah, non, en effet, ni fourche, ni bâtons dans les temps bibliques. Faudra que je consulte les apocryphes, la procédure a peut-être changé.

Et qui, en contemplant ta figure émaciée,
Tes traits marqués au fer d'une douleur sans nom,
Ne verrait pas soudain abondamment couler
Des pleurs lourds sur ses joues meurtries de compassion ?


Et qui donc en lisant ces vers calamiteux
Ses traits marqués au feu d'un grand étonnement
Ne verrait pas soudain abondamment couler
Des pleurs lourds sur ses joues, produits d'hilarité !

Composer de mauvais vers, je ne me rappelais plus à quel point c'est difficile ... :mrgreen:

Quand sur ton front, parfois, avant qu'il ne chavire,
Le pâle soleil lance un dernier rayon d'or,


Qu'est-ce qui est censé chavirer ? :shock:
On croirait voir l'Espoir, cet antique navire,
Jeter son ancre inouïe vers de nouveaux Açores !

Sombre l'humanité sous ces sombres rivages !
Voila l'atroce écueil dressé, funèbre étoc :
Par trop se reproduire engage le naufrage,
Le surnombre saborde enfin l'ultime époque.


Petit conseil: jetez les chaloupes, inouïes ou non, plutôt qu'une ancre, en pareilles circonstances ... Remarquez, il aurait fallu jeter la plume bien avant !

Si marin tu étais dans cette vie amère,
C'est, naviguant depuis des lointaines planètes,
Que tu sillonnerais, mieux que d'autres les mers,
L'immense Voie Lactée, sidérales tempêtes !


Ah non ! Il a déjà chaviré aux Açores !
Sur Terre existe un cap que des mousses futurs
Suivront à l'avenir, mais à contre-courant
De ce que nous apprend cette fausse culture
Menant la société à l'engloutissement !
Mmmh, non, c'est en contournant les caps à contre-courant que l'on chavire et finit englouti !
Au sein du firmament bientôt naîtra cet astre
Dont des générations aimeront à suivre
L'intense beauté qui - existence en désastre -
Deviendra l'Azimut de ceux qui sauront vivre !

Et l'Harmonie, refaite alors constellation,
Couronnera l'éclat d'une étoile nouvelle
Dès que Dieu aura peint, comme en quelque plafond,
Sur la céleste voûte un point nommé JANTEL.


Refrain: "Mon nom brille, Mon nom brille, Mon nombril dans les cieux ! "


Bravo, ça faisait longtemps que je n'avais pas lu un pareil monument au kitsch et au style pompier !
"As democracy is perfected, the office of President represents, more and more closely, the inner soul of the people. On some great and glorious day, the plain folks of the land will reach their heart's desire at last and the White House will be adorned by a downright moron." - H. L. Mencken

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Re: Le Cas Pantel

#206

Message par Raphaël » 06 oct. 2010, 17:25

Enola Gay a écrit :Sombre l'humanité sous ces sombres rivages !
Voila l'atroce écueil dressé, funèbre étoc :
Par trop se reproduire engage le naufrage,
Le surnombre saborde enfin l'ultime époque.
On croirait un nouveau quatrain de Nostradamus.

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Re: Le Cas Pantel

#207

Message par Jean-Francois » 06 oct. 2010, 17:26

Enola Gay a écrit :Le portrait de Jean-Claude Pantel ? En quelques mots, j'aurais du mal [...]
Je ne vous demande pas en quelques mots, je vous demande quelque chose de personnel. Pas un truc que n'importe qui peut recopier du net. Pourquoi vous dérobez-vous autant*? Ça donne l'impression que vous avez quelque chose à cacher.

Mais, puisque vous l'amenez je vous fais remarquer que ce poème est un excellent exemple que Pantel trouve une gloire (relative), une adoration de la part de disciple(s). Pour que quelqu'un arrive à voir Pantel comme un "astre peint par dieu sur la céleste voûte", il faut qu'il ait été encouragé d'une manière ou d'une autre. Et c'est compréhensible vu que Pantel est le protagoniste principal de ses textes et des propos des entités. Bref, l'égo de Pantel est bien un facteur dont il faut tenir compte dans cette histoire.

Jean-François

* À propos de dérobade: vous les donnez quand les titres de compétences scientifiques de Jean Platania? Il ne semble pas faire de recherche, en tout cas, une vérification sur ISI me renvoie 7 articles publiés avec un "J. Platania" comme auteur et aucun n'est un article de physique (la plupart concernent la médecine légale).
“Belief is the wound that knowledge heals.” (Ursula Le Guin, The Telling)
("La foi est la blessure que le savoir guérit", Le dit d'Aka)

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Re: Le Cas Pantel

#208

Message par Jean-Francois » 06 oct. 2010, 17:37

Florence a écrit :
Ce peintre que chassa jadis l'affreux village
Qu'armaient fourches, bâtons bravant le lapidé...
C'est curieux, je ne voyais pas la lapidation comme ça (feuillette le Lévitique ...) Ah, non, en effet, ni fourche, ni bâtons dans les temps bibliques. Faudra que je consulte les apocryphes, la procédure a peut-être changé
Que le peintre soit chassé par des villageois armés de fourches et de bâtons, c'est compréhensible, mais le "bravant le lapidé" ne s'accorde à rien (qui est ce lapidé? Qu'est-ce qu'il brave (parce qu'un bâton bravant un lapidé, c'est un peu... surprenant?). Selon moi, la licence poétique a été poussée à la limite (dépassée) du sensé.
Florence a écrit :
Quand sur ton front, parfois, avant qu'il ne chavire,
Le pâle soleil lance un dernier rayon d'or,
Qu'est-ce qui est censé chavirer ? :shock:
Le soleil derrière l'horizon, j'imagine. Les couchers de soleils, c'est traditionnel dans le style pompier :mrgreen:
Bravo, ça faisait longtemps que je n'avais pas lu un pareil monument au kitsch et au style pompier !
Le problème est que cette poésie aux qualités (plus que) douteuses est un excellent "red herring", et qu'en faire l'exégèse va permettre à Énola de disperser encore la discussion dans un torrent d'arguties sur du vaporeux. Faut vraiment croire qu'il est allergique au concret.

Jean-François
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Re: Le Cas Pantel

#209

Message par Enola Gay » 06 oct. 2010, 18:07

Citer : (Désolé, je n'arrive pas à citer par extrait) À propos de dérobade: vous les donnez quand les titres de compétences scientifiques de Jean Platania? Il ne semble pas faire de recherche, en tout cas, une vérification sur ISI me renvoie 7 articles publiés avec un "J. Platania" comme auteur et aucun n'est un article de physique (la plupart concernent la médecine légale)

Si, je vous ai mis un extrait plus haut...

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Re: Le Cas Pantel

#210

Message par Enola Gay » 06 oct. 2010, 18:09

Citer : Qu'est-ce qui est censé chavirer ?

Le soleil.

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Re: Le Cas Pantel

#211

Message par Enola Gay » 06 oct. 2010, 18:31

Je poste un nouvel extrait du TEMPS CONTE de Jean Platania :

En physique quantique, le principe d'indétermination (ou principe d'incertitude) de Heisenberg stipule l'impossibilité de connaître simultanément
vitesse et position d'une particule, de sorte que l'écriture mathématique choisit de représenter les systèmes physiques par des entités : les vecteurs d'état qui ont, de plus, la particularité de pouvoir s'ajouter entre eux ; la somme de deux états possibles est encore un état possible du système.
A partir d'un état précis, si la dynamique est invariante par T, le nouvel état va évoluer comme si le temps s'écoulait à l'envers. Toutefois, il convient de moduler le phénomène de renversement au stade de sa réalisation.
Niels Bohr, un des pères de la physique quantique déjà cité en introduction, demeure persuadé qu'il serait impossible qu'existé une réalité indépendante des conditions de l'expérience, en opposition à la notion de "réalité subjective". Effectivement, un état quantique est une somme d'états affectés d'une probabilité. Lors d'une inversion par T, l'expérimentateur applique le changement à un état précis pour lequel, si l'on inverse les autres variables, il est peu probable de retrouver le système évoluant à l'envers. Il faudrait appliquer l'inversion à l'état quantique en totalité. Ce n'est qu'en observant cette condition qu'on resterait dans une exploitation correcte de l'inversion du sens du temps en physique quantique.
De cette dernière on peut affirmer que l'étape intermédiaire du processus d'évolution du système demeure inconnue en raison du défaut d'observation. Néanmoins, on peut préparer ledit système selon un certain mode et introduire ainsi une "flèche du temps" dans les phénomènes microscopiques, le passé préparant le futur.
Puisque le monde quantique est soumis à un traitement stochastique, chacun des états possibles n = 1, 2, 3... se voit attribuer une probabilité pn qui est souvent la même pour chacun d'eux, si rien ne les distingue.
Par exemple, observons l'agencement des atomes d'un matériau dans un espace délimité. Il existe un nombre W de cas dont chacun vaut pn = 1/W.
A partir de la quantité d'information (l'ensemble des états) que contient un système, on aboutit à l'équation In = K log (1/pn) où :
- In est la quantité totale d'information d'un système ;
- K est une constante définissant l'unité d'information ;
- pn évalue la probabilité d'un état.
Au départ, la situation est I = K log W (1), état complet d'un échantillon : la bonne information y est obligatoirement incluse.
L'équation peut s'interpréter comme l'expression de notre incertitude. Elle mesure le désordre qu'un rapport direct lie au degré d'incertitude d'une configuration.
Entre un état initial A à l'instant ta et l'état final B à l'instant tb (augmentation du volume contenant la même quantité d'atomes, par exemple), il se sera écoulé une phase entre l'état A qui, d'après (1), donne IA = K log Wa, et l'état B qui aboutit à IB = K log Wb.
Les conditions de l'expérience nous permettent d'affirmer que l'incertitude de b est plus importante que a du fait de l'accroissement du volume ainsi que des manières d'agencer les molécules ; donc Ib est supérieur à la, marquant ainsi l'évolution du désordre.
La relation IA -» IB, de nature causale, permettrait la réversibilité à l'échelle macroscopique, mais la taille de ce type d'états d'ensemble empêche l'accès à la connaissance d'un état particulier b macroscopique. Une dissymétrie s'installe entre temps initial et final.
Le défaut de connaissance de l'état intermédiaire et le degré d'incertitude relative à l'état réalisé contribuent à une description approximative du système. De surcroît, le nombre incalculable de particules dans un système macroscopique et leurs interactions augmentent la complexité de compréhension du déterminisme de a vers b, jusqu'au point de ne pouvoir expliquer l'évolution du système dans ses détails.
Ce sont notamment ces facteurs qui concourent à l'irréversibilité des machines importantes. Le désordre, cause de la perte d'information entre ta et tb, est absorbé par la taille du système et finit par afficher une position stable. La variable I, inscrite dans la relation (1), mesure le désordre qui croît avec le temps. Or la thermodynamique connaît une valeur S qui a la même fonction. Le rapprochement des deux équations aboutit à S = K log W (2).
La croissance d'entropie d'un système nous enseigne que le désordre grandit jusqu'à une valeur maximale assimilable à l'état d'équilibre dudit système. Lorsqu'un corps à la température T1 cède une quantité Q de chaleur à un autre corps à la température T2 (inférieure à T1 par hypothèse), son entropie décroît de Q/T1.
En conclusion, notons que la source froide est synonyme d'ordre ; les organismes vivants, nés de la matière inerte à l'origine, n'assurent leur développement que grâce à l'accroissement du désordre occasionné par leur adaptation à l'environnement.
La relation (2) met en exergue l'équivalence du désordre et de l'entropie. Du deuxième principe il est permis de dire en conclusion que de la chaleur ne peut se transformer en travail, alors que du travail peut se dégrader en chaleur. L'entropie, baromètre de l'irréversibilité d'un système, convient également à la mesure de l'ignorance de l'observateur, privé d'informations au fil de la croissance de complexité des états macroscopiques.
En revanche, l'exploitation d'une information est source d'ordre pour le système, mais son entropie est affectée, en parfaite harmonie avec l'orientation du temps.
Il serait prétentieux de notre part d'espérer conclure, à un quelconque moment, la difficile discussion de la réalité temporelle. Après nous être engagés suffisamment loin sur le chemin de "l'historicité temporelle", et bien que le parcours nous réserve encore des surprises, observons une halte récapitulative afin de reprendre notre souffle.
Galilée fut au XVIIe siècle le premier d'une longue série de chercheurs à vouloir intégrer le Temps dans le champ de la physique. Pour cela, il en fit un "objet" mesurable, destiné à ordonner les expériences, et appréhendé par un seul nombre t.
Cet aspect unidimensionnel du Temps (alors que l'espace est repéré par trois dimensions) est figuré dans un diagramme où apparaît l'aire accomplie dans un intervalle de temps. Quel que soit l'observateur qui se déplace, le Temps est apprécié à partir du référentiel qui lui est propre.
Plus tard, Newton fit du Temps et aussi de l'Espace un "absolu" s'écoulant uniformément en tous les points de l'Univers.
Ce temps, qui est celui de l'intuition immédiate, se propose de mesurer les déplacements d'objets sans être affecté par leur présence, au moyen d'horloges synchronisées enregistrant simultanément des signaux qui se transmettent à une vitesse infinie : celle attribuée à la lumière. Dans cette hypothèse, le temps se présente sous l'aspect d'un "comptable" neutre de phénomènes locaux qui lui sont indépendants. Infini et isotrope, il enregistre les événements selon un agencement "unidirectionnel". Considéré tel un continuum, cette qualité lui confère la possibilité d'être fragmenté en unités aussi petites que l'on souhaite. Newton figera cet usage dans la théorie des fluxions (ancêtre du calcul différentiel).

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Re: Le Cas Pantel

#212

Message par Jean-Francois » 06 oct. 2010, 18:43

Enola Gay a écrit :Citer : (Désolé, je n'arrive pas à citer par extrait
Avez-vous seulement fait l'effort de suivre les liens que nous vous avons donnés? Parce que c'est franchement pas si difficile que ça d'utiliser le bouton "citer" au bas du message dans lequel se trouve quelque chose qu'on veut citer et éditer le texte par la suite. Au minimum, vous pouvez utiliser le bouton "Quote" que vous trouvez en haut de la boite de rédaction: vous sélectionnez le texte que vous avez copié-collé et vous appuyez sur ce bouton, ça place automatiquement les balises.
Si, je vous ai mis un extrait plus haut...
Vous vous dérobez encore: je ne vous demande pas un extrait d'un truc pioché on ne sait trop où (et qui ne semble même pas concerner Pantel), je vous demande quels sont les titres de compétences scientifiques de Jean Platania: quels sont ses diplômes, fait-il (ou a-t-il fait) de la recherche, ou trouve-t-on ses travaux, etc.? Je vous le demande parce que si votre Jean Platania n'a pas de compétence scientifique en physique, il est parfaitement inutile de considérer que ses "travaux" sont scientifiques*.

Sur le net, si j'excepte jantel.org, les seuls textes que j'ai trouvés par un Jean Platania date de la fin du XIXe et concerne des éruptions de volcans (ex., Jean Platania : La récente éruption volcanique à l’île Vulcano, 1888-1890). Bien sûr, le net de dit pas tout mais pour l'instant, vous en dites encore moins.

Jean-François

* Vous disiez: "vous seriez intéressés par des travaux scientifiques réalisés par un ami très proche de Jean-Claude Pantel, Jean Platania, sur les Textes que Jean-Claude Pantel reçoit depuis 40 années".
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Re: Le Cas Pantel

#213

Message par Enola Gay » 06 oct. 2010, 19:15

Si si, Jean-François, les extraits que je vous ai fournis le sont d'un travail scientifique (LE TEMPS CONTE) qu'a réalisé dans les années 2000 Jean Platania sur les Textes de Jean-Claude Pantel. Vous ne trouverez rien sur lui car il vit comme un ermite et n'a jamais voulu se faire publier. Comme Jean-Claude Pantel, il n'a jamais voulu aucune reconnaissance. Entre parenthèse, à chaque fois que JCP s'est fait publié, a été filmé (etc) il n'a sollicité personne de lui-même, mais a juste cédé à des diverses demandes émanant de ses amis (Bidault, Guieu, Grand Sire, etc), demandes à laquelle il a voulu bien se prêter le plus souvent, mais non sans une grande dose d'amertume.

La formation de Jean Platania est totalement autodidacte, elle est le fruit de 25 ans passés en compagnie de Jean-Claude Pantel. Elle est le résultat de nombreuses lectures des grands physiciens - disons depuis Héraclite jusqu'à ce qui se fait aujourd'hui - revisitées sous les feux des Textes de Jean-Claude Pantel.

Si vous voulez vous faire une opinion sur son travail, et vous faire une idée de la véracité ou non de ses propos, lisez les extraits que je vous ai postés. Mais ne cherchez pas sur internet, vous ne trouverez rien.

Vous vous basés beaucoup trop sur la reconnaissance comme facteur de véracité. Vous savez (je dis cela parce que vous vous foutez du poème qui relate l'histoire d'un peintre) bien des gens contemplant, de son vivant, les œuvres de Van Gogh, les décriaient en lui crachant au visage qu'il ne savait pas peindre !

Ps : pour le poème, je pense que le lapidé est le peintre que l'on chasse du village à coup de pierres; je ne vois vraiment pas le rapport avec les livres de l'ancien Testament, comme un intervenant l'a fait remarquer. Tout un village qui attaque un indésirable avec des fourches et des bâtons peuvent très bien le poursuivre en le lapidant.

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Re: Le Cas Pantel

#214

Message par Jean-Francois » 06 oct. 2010, 20:25

Enola Gay a écrit :Vous vous basés beaucoup trop sur la reconnaissance comme facteur de véracité
N'importe quoi: je demande si votre Platania a une formation, s'il a acquis une compétence auprès de gens compétents. Je cherche à savoir ce qui appuierait la crédibilité de votre Platania, n'étant pas moi-même physicien* donc pas parfaitement compétent pour juger des textes que vous copier-coller.

Maintenant, vous me dites que Platania est un "autodidacte" et qu'il vit "comme un ermite". Sa formation "scientifique" lui proviendrait d'un autodidacte "scientifique": Pantel. Il n'a donc aucune formation scientifique digne de ce nom. Et comme pas grand-monde ne le connait - voire carrément personne en-dehors de Pantel apparemment -, il me faut vous croire sur parole parce que strictement personne ne pourra corroborer ce que vous dites. C'est intéressant parce que si personne ne peut confirmer son existence, cela rend tout aussi plausible l'hypothèse alternative que c'est une autre "créature" de Pantel (comme les entités).

Dans tous les cas, il serait naïf d'accorder de la valeur scientifique aux textes de Platania. S'il en ont une, c'est peut-être parce que c'est du plagiat (comme le plagiat de Bohm par Pantel) mais cela ne rendraient pas crédibles les liens que Platania pourrait établir avec ce qu'on retrouve dans les propos des entités. Vous pouvez donc arrêtez de recopier ses textes: ils n'ont aucun intérêt.

* Ce qui n'est pas la même chose que totalement ignare en physique.
Entre parenthèse, à chaque fois que JCP s'est fait publié, a été filmé (etc) il n'a sollicité personne de lui-même, mais a juste cédé à des diverses demandes émanant de ses amis (Bidault, Guieu, Grand Sire, etc), demandes à laquelle il a voulu bien se prêter le plus souvent, mais non sans une grande dose d'amertume
Je ne crois pas un mot de votre manière de présenter Pantel comme un grand désintéressé, totalement humble et effacé. Dans les textes sur jantel.org, il y a des indications à l'effet que Pantel est plutôt narcissique et qu'il essaie de faire passer ses propres idées comme si elles étaient le fait des "entités" (par ex., quand il leur fait discuter d'anecdotes sur son club d'athlétisme).
Vous savez (je dis cela parce que vous vous foutez du poème qui relate l'histoire d'un peintre) bien des gens contemplant, de son vivant, les œuvres de Van Gogh, les décriaient en lui crachant au visage qu'il ne savait pas peindre !
Ce n'est pas un argument qui valide quoi que ce soit à propos de Pantel (surtout pas un argument contre l'idée que c'est un charlatan). Pour un Van Gogh, il y a plein d'inconnus qui se sont crus de grand artistes et qui sont restés dans l'obscurité d'où ils ne ressortent que sous l'intérêt d'amateurs de curiosités.

Jean-François
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Re: Le Cas Pantel

#215

Message par Enola Gay » 06 oct. 2010, 21:26

D'accord Jean-François, vous me demandez si Jean Platania a reçu une formation scientique alors que je vous ai bien stipulé qu'il n'en a reçu aucune et que c'était un autodidacte. Un mentor derrière lui ? Aucun. Il a passé 25 ans dans une forme d'hermitage à méditer sur les Textes de Jean-Claude Pantel. Pour la gloire me diriez-vous ? bien entendu, on écrit des choses sur tel sujet (Aucune publication) pendant 25 ans (ça fait 35 aujourd'hui) rien que pour la gloire alors que l'on vit seul à cotôyer pas grand monde.

Maintenant, si vous, comme moi, en matière de science, exposez vos limites, invitez d'autres modérateurs plus calés en physique à lire les extraits de Jean Platania que je vous ai postés et à décider si, oui ou non, il est incompétent dans ce domaine précis.

Je ne demande pas mieux. Je ne triche pas avec vous et n'ai pas pompé cet extrait sur des oeuvres scientifiques. Je vous en posterai d'autres bientôt de toute façon.

Ps : je suis allé sur votre lien des sceptiques quant à une remise en cause de ce qu'aurait réalisé Jean-Claude Pantel avec son club d'athlétisme (Pour le prestige ?), mais vous êtes complètement à côté du sujet : Jean Claude Pantel a créé un club qui ne lui apportait aucun revenu, aucune forme de gloriole, rien. Et il faisait payer sa licence...une misère par rapport à ce que demandent d'autres clubs. Pour quel renommée ? Vous avez vu ses athlètes à la TV ?

Bon de dieu, mais quand me croiriez-vous donc ?

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Re: Le Cas Pantel

#216

Message par Enola Gay » 06 oct. 2010, 21:48

Vous mettez un millions de dollars sur la table offert à quelqu'un qui vous prouverait sa franchise sur un plan de la surnature et venez remettre en cause l'intérêt financier de jean-Claude Pantel dans un club d'athlétisme grâce auquel il n'a pas gagné un seul sou pendant des dizaines d'années ?

Et d'abord quel banque vous a prêté ces millions de dollars ? Votre cause est si désintéressée que ça ? Un million de dollars ? Mais alors votre but est uniquement pécunier ? Pour quelle fortune faites vous tourner ce site de panier de crabes ? Parce que moi je pensais que vous étiez totalement désintéressés...

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Re: Le Cas Pantel

#217

Message par Ildefonse » 06 oct. 2010, 22:02

L'association DONNE ce million, elle ne le PREND pas.

Et puis cessez donc de confondre l'association canadienne et le forum. Ils ne sont pas une seule et même chose.

Votre ami est un gourou. Évidemment, comme "croyant", votre esprit critique est très limité sur ce sujet. Soyez rassuré, on ne vous ne veux pas.
La crainte des dieux est la fin de la sagesse.

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Re: Le Cas Pantel

#218

Message par Enola Gay » 06 oct. 2010, 22:19

Ah ainsi vous donnez ? Et si perdez votre pari, qui vous donnera cet argent ? 1 million de dollars ? Qui ? L'armée du salut ? Ah non ! L'association canadienne ? Vous prenez les gens pour des cons ?

C'est que des effets d'annonce, du bluff et rien de plus...

Ps : Bisou à Jean-Pierre Petit, mon perroquet !

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Re: Le Cas Pantel

#219

Message par Ildefonse » 06 oct. 2010, 22:26

Enola Gay a écrit :Ah ainsi vous donnez ? Et si perdez votre pari, qui vous donnera cet argent ? 1 million de dollars ? Qui ? L'armée du salut ? Ah non ! L'association canadienne ? Vous prenez les gens pour des cons ?

C'est que des effets d'annonce, du bluff et rien de plus...

Ps : Bisou à Jean-Pierre Petit, mon perroquet !
Pas du tout. A ma connaissance, l'argent a déjà été récolté auprès de donateurs sceptiques (qui ne risquent pas grand chose) et est dans une banque à attendre la fin du jeu. Il y a une légalité à respecter lorsqu'on organise ce genre de pari. Mais c'est du droit. Et vous ne semblez pas y exceller.

Rajout:

Par ailleurs, tout cela est vérifiable, contrairement aux théories de Pantel. Donnez vous la peine d'un mail et vous serez renseigné.
Dernière modification par Ildefonse le 06 oct. 2010, 22:27, modifié 1 fois.
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Re: Le Cas Pantel

#220

Message par syntaxerror » 06 oct. 2010, 22:27

Bonsoir Enola Gay, pantel ne serait qu'un comique de plus si il n'abusait pas de la crédulité humaine, comme tout les autres parabidule dans son genre. Voila une vidéo de lui et de ses copains, si votre esprit critique reste bloqué au niveau zéro après ça, je vous plains.

http://www.dailymotion.com/video/x8hmia ... ges-v_tech
J'ai énormément de doutes, très peu de certitudes mais je n'ai pas de croyances.

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Re: Le Cas Pantel

#221

Message par Jean-Francois » 06 oct. 2010, 22:49

Enola Gay a écrit :vous me demandez si Jean Platania a reçu une formation scientique alors que je vous ai bien stipulé qu'il n'en a reçu aucune et que c'était un autodidacte
Plus justement: je vous ai demandé (deux-trois fois) si Platania a reçu une formation scientifique jusqu'à ce que vous répondiez enfin à ma question. Maintenant que vous avez fait cette précision, je ne vous le demande plus. Mais, je considère que Platania n'est pas compétent pour analyser les notions de physique dans les textes de Pantel car a) il n'a aucune formation en physique et b) il est trop influencé par Pantel. Bref, même s'il existe, il n'est pas une source indépendante ni même crédible (du moin à mes yeux et à ceux des autres intervenants sceptiques, ceux que vous essayez de convaincre quoi).
invitez d'autres modérateurs plus calés en physique à lire les extraits de Jean Platania que je vous ai postés et à décider si, oui ou non, il est incompétent dans ce domaine précis.
Puisque vous n'avez rien compris, je paraphrase: les lecteurs de ce forum que vous essayez de convaincre ne peuvent pas savoir si les extraits que vous avez postés sont de Platania. Donc, même si ces extraits étaient parfaitement corrects d'un point de vue scientifique, cela ne convaincra personne que ces textes sont de Platania. De plus, la question n'est pas de savoir si Platania sait disserter sur la physique (en plagiant ou autre), le problème est de savoir si ses analyses (celles de Platania) des notions de physique contenues dans les textes de Pantel sont crédibles. Et, comme je vous l'ai dit avant: il n'est pas crédible, donc ce qu'il a à dire des textes de Pantel n'est pas plus crédible.

C'est pourquoi il est parfaitement inutile de vous donner la peine de poster de nouveaux extraits. Des textes anonymes dont on ne peut vérifier la provenance par aucun moyen n'ont strictement aucun intérêt dans l'optique de savoir si les propos des entités peuvent être authentiques ou non.
Je ne triche pas avec vous et n'ai pas pompé cet extrait sur des oeuvres scientifiques
Je n'ai pas dis que vous aviez fait du plagiat, j'ai dit que l'on ne peut savoir si Platania (ou Pantel) avait plagié. À moins que vous ayez fait un lapsus, et ne trichiez donc sur votre identité, vous n'êtes pas Platania ou Pantel.
je suis allé sur votre lien des sceptiques quant à une remise en cause de ce qu'aurait réalisé Jean-Claude Pantel avec son club d'athlétisme (Pour le prestige ?), mais vous êtes complètement à côté du sujet
Vous avez mal compris: il n'y a aucune remise en cause de ce qu'aurait réalisé Pantel par ou avec son club d'athlétisme. Ce qui est souligné par ces extraits, c'est que les entités ont vraiment du temps à perdre sur des futilités... qui ne sont pas des futilités pour Pantel. C'est un des indices laissant croire que c'est Pantel qui place ses propres préoccupation dans le discours des entités.
Bon de dieu, mais quand me croiriez-vous donc ?
Il faudrait que vous commenciez par offrir des arguments qui s'adressent à la raison et non à l'émotion, du concret et non pas du vaporeux. Je ne suis pas sûr que vous fassiez la distinction.

Quant à votre nouvelle tentative de changement de sujet:
- ce ne sont pas les sceptiques du Québec qui mettent un million en jeu mais l'association de James Randi;
- l'argent est donné (pas "pris à") à celui qui fera la preuve d'un don paranormal en condition contrôlée. Même Pantel aurait pu faire application (il ne le peut probablement plus car les règles ont changé)... pas pour lui, hein, puisque lui ne vise qu'à l'humilité la plus totale (selon vous), mais pour ses amis ou pour améliorer le sort du monde en général;
- l'argent appartient à l'association de Randi, provient de don à celle-ci (Randi y a mis au m oins 10 000$US de sa poche), et est déjà dans un compte à la banque.
- personne n'a reproché à Pantel son club d'athlétisme. Vous lisez vraiment très mal et mélangez des choses franchement disparates.

Jean-François
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Denis
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C'est du charabia.net en pire

#222

Message par Denis » 07 oct. 2010, 06:21


Salut Enola,

Vous demandez :
A DENIS et EMBTW, ILDEFONSE, j'aimerais connaître vos réelles aptitudes (diverses) quant à une connaissance précise liée à la physique voire à l'astrophysique ?
Je ne suis pas spécialisé en physique~astrophysique, mais je m'y débrouille pas trop mal. Je suis plutôt mathématicien (Ph.D., spécialisé en probabilités et statistiques). C'est donc avec les "yeux de l'esprit" d'un mathématicien que j'ai lu le court texte de Platania que vous nous avez livré ici.

Il évoque brièvement les premiers pas (le B-A BA) de la théorie de l'entropie de Shannon, mais ça s'arrête là. Le reste dérape vite dans le flou mollement qualitatif et n'a plus grand chose à voir avec la science.

En passant, son « la chaleur ne peut se transformer en travail, alors que du travail peut se dégrader en chaleur » m'a un peu fait sursauter.

Ici, on dit :
dans une machine thermique, la chaleur se transforme en travail : en physique, les exemples ne manquent pas de cas où une forme d'énergie se transforme en une autre.
Question de contexte, je suppose...

Quant aux autres textes de Platania qu'on trouve ici (et que je n'ai pas lus en entier, loin de là), ils me font le même effet que le charabia de Karzenstein et Co. Ce n'est pas de la science. Pas du tout du tout du tout. C'est un délire fiévreux entortillé dans lui-même. Serré serré.

On pourrait en permuter tous les chapitres, tous les paragraphes à l'intérieur des chapitres, et toutes les phrases à l'intérieur des paragraphes, sans parvenir à distinguer la tête de la queue. Bref, c'est de la poésie pétée uniforme et homogène. Style Charabia.net. En pire, puisque c'est écrit "sérieusement".

:) Denis
Les meilleures sorties de route sont celles qui font le moins de tonneaux.

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Re: C'est du charabia.net en pire

#223

Message par Florence » 07 oct. 2010, 08:38

Denis a écrit :Il évoque brièvement les premiers pas (le B-A BA) de la théorie de l'entropie de Shannon, mais ça s'arrête là. Le reste dérape vite dans le flou mollement qualitatif et n'a plus grand chose à voir avec la science.
Ca me fait penser à un copier-coller de l'introduction d'un manuel de base de physique, lu sur une patinoire (d'où le dérapage ...).

Quant aux autres textes de Platania qu'on trouve ici (et que je n'ai pas lus en entier, loin de là), ils me font le même effet que le charabia de Karzenstein et Co. Ce n'est pas de la science. Pas du tout du tout du tout. C'est un délire fiévreux entortillé dans lui-même. Serré serré.

On pourrait en permuter tous les chapitres, tous les paragraphes à l'intérieur des chapitres, et toutes les phrases à l'intérieur des paragraphes, sans parvenir à distinguer la tête de la queue. Bref, c'est de la poésie pétée uniforme et homogène. Style Charabia.net. En pire, puisque c'est écrit "sérieusement".
Je doute que ce soit écrit "sérieusement". Ce qui est triste, c'est que des gogos prennent, eux, ce paquet d'inepties au sérieux.
"As democracy is perfected, the office of President represents, more and more closely, the inner soul of the people. On some great and glorious day, the plain folks of the land will reach their heart's desire at last and the White House will be adorned by a downright moron." - H. L. Mencken

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Re: Le Cas Pantel

#224

Message par path13 » 07 oct. 2010, 10:11

j'aimerais bien comprendre le point de départ de vos ideologie sceptiques esque votre base est les mathematiques ou la physique, a mon avis il reste dans tous les science un point inconnu.

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Wooden Ali
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Re: Le Cas Pantel

#225

Message par Wooden Ali » 07 oct. 2010, 10:21

Denis a écrit :Il évoque brièvement les premiers pas (le B-A BA) de la théorie de l'entropie de Shannon, mais ça s'arrête là. Le reste dérape vite dans le flou mollement qualitatif et n'a plus grand chose à voir avec la science.
Exactement ! Surtout quand la conclusion de son résumé où il semble ne pas très bien avoir compris la nature de l'irréversibilité des phénomènes thermodynamiques n'a strictement rien à voir avec lui :
Enola Gay, citant Platania a écrit :En conclusion, notons que la source froide est synonyme d'ordre ; les organismes vivants, nés de la matière inerte à l'origine, n'assurent leur développement que grâce à l'accroissement du désordre occasionné par leur adaptation à l'environnement.
Charabia incompréhensible qui aurait pu être avantageusement remplacé par :
"Tous les phénomènes physico-chimiques naturels mettent en jeux des échanges d'énergie. Le phénomène "Vie" qui fait partie de ceux ci s'accompagne, lui aussi, d'un accroissement global de l'entropie."
Tautologie n'apportant pas grand chose mais qui aurait eu le mérite d'être exacte.

D'autre part, celui qui ose écrire :
la chaleur ne peut se transformer en travail, alors que du travail peut se dégrader en chaleur
ne peut espérer faire croire qu'il y comprend quoi que ce soit à la Thermodynamique. Denis Papin s'en est certainement retourné dans sa tombe !
Comment peut-on discourir sur l'entropie quand on ignore même l'existence des machines à vapeur ! Du pédantisme en forme d'écran de fumée, c'est tout.
Entre un état initial A à l'instant ta et l'état final B à l'instant tb (augmentation du volume contenant la même quantité d'atomes, par exemple), il se sera écoulé une phase entre l'état A qui, d'après (1), donne IA = K log C, et l'état B qui aboutit à IB = K log Wb.
Les conditions de l'expérience nous permettent d'affirmer que l'incertitude de b est plus importante que a du fait de l'accroissement du volume ainsi que des manières d'agencer les molécules ; donc Ib est supérieur à la, marquant ainsi l'évolution du désordre.
Faux ! Cette transformation peut se faire de façon réversible : s'il n'y a pas d'échange de chaleur avec le milieu extérieur (transformation adiabatique), il n'y a pas création d'entropie et donc, dans l'optique de Shannon, pas de variation de la quantité d'information (Wa=Wb) et donc pas de variation du désordre.
Encore une notion élémentaire mal comprise ! :ouch:
Les faits ne pénètrent pas dans le monde où vivent nos croyances. Marcel Proust

Gloire à qui n'ayant pas d'idéal sacro-saint
Se borne à ne pas trop emmerder ses voisins ! Georges Brassens

Mon Dieu ! Mon Dieu ! Pourquoi m'as-tu abandonné ? Dieu

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