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par carlito » 02 janv. 2011, 22:50
De janvier à mai 2000, le chef présumé des terroristes avait été mis sous surveillance lorsqu'il se trouvait en Allemagne.
En juin 2001, les services de renseignements américains et israéliens reçoivent des signaux d'alarmes selon lesquels « des terroristes du Moyen-Orient ont l'intention d'utiliser des avions commerciaux pour attaquer des bâtiments symbolisant la culture américaine et israélienne. »
Le 26 juillet 2001, CBS NEWS annonce que le ministre de la Justice, John Ashcroft a arrêté de voler sur des lignes aériennes commerciales du fait d'une réévaluation des menaces contre les vols commerciaux. Ashcroft déclare à la presse qu'il n'a aucune idée de ce qui a causé cette réévaluation.
Fin juillet 2001, l'Égypte informe la CIA que 20 membres d'al Quaida sont présents sur le sol américain et que 4 d'entre eux ont reçu une formation de pilote sur avions Cessna.
Août 2001 : Hassan Dabou, un informateur marocain, avertit qu'il a entendu que Ben Laden a planifié « quelque chose de spectaculaire » pour une « opération de grande envergure à New York » pendant l'été ou la fin de l'année 2001."
Le 6 août, le président Bush prend connaissance d'une note intitulée « Bin Laden Determined to strike in US ». De façon plus générale, il reçut de janvier à septembre 2001 plus de 40 Presidential Daily Briefing concernant Al-Quaïda.
15 août 2001 : Cofer Black, à la tête du Centre de contre terrorisme de la CIA, déclare lors d'une conférence : « Nous allons bientôt être attaqués, beaucoup d'américains vont mourir, et il se peut que ce soit aux USA même. » Mais il note également qu'il n'avait pas de renseignement opérationnel (date, lieu) à donner aux politiques afin que ceux-ci réagissent.
23 août 2001 : une des agences israéliennes de renseignement, le Mossad, donne à la CIA une liste de noms de 19 terroristes vivant aux USA dont Israël pensent qu'ils préparent une attaque ; seuls 4 noms sont publics : Nawaf Alhazmi, Khalid Almihdhar, Marwan Alshehhi, et Mohammed Atta, tous impliqués dans les attaques du 11 septembre.
Le 4 septembre, la Maison Blanche approuve des plans pour frapper al-Quaida en Afghanistan et aider l'Alliance du Nord.
Selon Le Monde du 21/09/01, dans un article regroupant les signaux d'alarme parvenus à Washington (émis y compris par les services français et allemands) : "Le FBI et la CIA ont négligé le risque terroriste et les informations données sur les kamikazes".
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Plusieurs enquêteurs ont évoqué le fait que les nombreuses simulations militaires et les exercices de préparation à un désastre qui ont eu lieu le matin du 11 septembre 2001 ont pu servir de couverture aux véritables attaques. Parmi ces enquêteurs, on trouve la représentante Cynthia McKinney, le journaliste Webster G. Tarpley, l'économiste Michel Chossudovsky et Michael Ruppert, fondateur de From the Wilderness. Le matin du 11 septembre, les simulations militaires et les exercices suivants ont eu lieu sous le contrôle de l'US Air Force, NORAD, CIA, NRO, FAA et la FEMA:
L'opération Northern Vigilance, un exercice annuel de l'Air Force simulant une attaque russe, dans lequel les chasseurs de la défense aérienne qui patrouillent normalement au Nord-Est sont redéployés sur le Canada et l'Alaska.
Les opérations Vigilant Warrior et Vigilant Guardian, un exercice combiné (un attaquant et un défenseur) simulant des détournements d'avions et l'injection de faux signaux d'avions sur les radars.
L'opération Northern Guardian qui aurait affaibli la capacité de réponse de la base aérienne de Langley.
Un exercice du National Reconnaissance Office, prévu à 9 h, simulant le crash d'un petit avion d'affaires suite à un problème mécanique, sur l'un des quatre bâtiments de son quartier général. Cependant, selon une porte-parole de l'agence, « l'exercice a été annulé dès que la véritable attaque a commencé »
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Dans son livre La Face cachée du 11 Septembre, Éric Laurent, un inlassable détracteur des Bush depuis la première guerre du Golfe, met en exergue les délits d'initiés entourant les attentats. En effet, un achat anormalement élevé d'options de vente a été constaté sur plusieurs entités liées aux attentats dont en premier lieu les actions de la banque Morgan Stanley qui occupait plusieurs étages du World Trade Center. Il est plausible que des mouvements financiers dus à un petit nombre d'initiés (banques islamistes proches d'Al-Qaïda) aient provoqué, par effet d'entrainement, une rumeur défavorable apte à provoquer ces baisses de cours. Il a été possible d'établir que la majeure partie des transactions avait été "portée" par la Deutsche Bank et sa filiale américaine d'investissements, Alex Brown.
Des ventes sur les compagnies d'assurances Axa Re et Munich Re, qui assuraient le complexe, ont également été faites dans les jours précédant le 11 septembre.
Une quantité importante de « put » (options de vente, produits financiers prenant de la valeur lors des baisses), 4 744 exactement, a également été placée sur la compagnie United Airlines au « Chicago Board Options Exchange » les 6 et 7 septembre, ainsi que 4 516 puts sur American Airlines, les deux seules compagnies dont les avions ont été détournés. Les ordinateurs servant à ces transactions se trouvaient dans les tours du World Trade Center, et les boîtes noires des enregistrements de ces ordinateurs auraient été dissimulées au public.
Allen Poteshman, un professeur de finance à l'université de l'Illinois, a publié un article démontrant que les délits d'initiés sur les actions de United et d'American Airlines indiquent que certains ont profité de la connaissance préalable des attentats. Poteshman conclut, « Il y a à l'évidence une activité inhabituelle sur le marché des actions dans les jours précédant le 11 septembre ». De même dans une étude récente de 2007, Marc Chesney et Loriano Mancini, professeurs à l'université de Zurich concluent : des volumes atypiques, très rares, sur certains titres peuvent laisser penser à des délits d'initiés.
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"Laisser-faire".
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carlito le 02 janv. 2011, 23:29, modifié 2 fois.
" Ce sont toujours les cons qui l'emportent. Question de surnombre! " -Frédérique Dard-