Est ce que le bien et le mal sont universels?

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Pakete
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Re: Est ce que le bien et le mal sont universels?

#651

Message par Pakete » 09 mars 2011, 21:18

:mdr:

Le choléra, la grippe et le cancer seraient donc des maladies mentales ?
"Aujourd'hui la plupart des filles de mon âge sont nées et ont connu seulement cette société féminisée, et il en résulte que les filles d'aujourd'hui agissent vraiment comme des garçons."@Catho...

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Ildefonse
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Re: Est ce que le bien et le mal sont universels?

#652

Message par Ildefonse » 09 mars 2011, 21:25

Bien que ce soit visiblement hors de votre cadre de pensée, il a existé des sociétés où l'inceste était une bonne chose. On en trouve encore la trace chez les populations d'Afrique du Nord et des pays arabes par de nombreux mariages entre cousins germains, et en Afrique Noire par des remariage entre le frère d'un décédé et sa veuve.

Une union consanguine est une union particulière, mais si elle est consommée entre deux adultes éclairés et consentants, toute opposition relève de la morale. Une telle union est donc bonne dans le principe.
La crainte des dieux est la fin de la sagesse.

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Pakete
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Re: Est ce que le bien et le mal sont universels?

#653

Message par Pakete » 09 mars 2011, 21:33

Hibou a écrit :Selon les catholiques toute vie est bonne, admettons. Mais ça ne répond pas à la question, en quoi un tel acte pourrait être bon?
Parce que ça donne la vie, et toute vie est bonne ? Sinon pour plus de précisions, vous devriez peut être leur poser la question. Ma façon de présenter la chose est peut être lègère, étant donné que je ne suis pas cré... chrétien fach... catholique.
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Hibou
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Re: Est ce que le bien et le mal sont universels?

#654

Message par Hibou » 09 mars 2011, 21:44

Ildefonse a écrit :Bien que ce soit visiblement hors de votre cadre de pensée, il a existé des sociétés où l'inceste était une bonne chose. On en trouve encore la trace chez les populations d'Afrique du Nord et des pays arabes par de nombreux mariages entre cousins germains, et en Afrique Noire par des remariage entre le frère d'un décédé et sa veuve.

Une union consanguine est une union particulière, mais si elle est consommée entre deux adultes éclairés et consentants, toute opposition relève de la morale. Une telle union est donc bonne dans le principe.
Merci d'être revenu sur le sujet initial.
Je ne parle pas d'unions entre cousins, mais d'union entre parents et enfants.
Vous savez, qu'un enfant né d'une union entre père et fille ou mère et fils, donne nécessairement un enfant dégénéré, donc un enfant qui souffre. Quand aux parents qui ont agi ainsi, quelle vie ont ils?
C'est pour cela que je pense que cet acte est mauvais pour tous les humains.
A vous!

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Pakete
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Re: Est ce que le bien et le mal sont universels?

#655

Message par Pakete » 09 mars 2011, 21:48

Pourquoi "tous les humains" ? Cela changera quoi à quelqu'un (ou quelqu'une) qui vit à 1000 kilomètres de là ? Et qui vous dit que cette enfant, née d'une relation incestueuse "universellement mauvaise", n'apportera pas quelque chose à la société dans laquelle elle vit, ou à d'autres personnes de son entourage ?
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Ildefonse
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Re: Est ce que le bien et le mal sont universels?

#656

Message par Ildefonse » 09 mars 2011, 21:55

Hibou a écrit :Merci d'être revenu sur le sujet initial.
Je ne parle pas d'unions entre cousins, mais d'union entre parents et enfants.
Ce n'est pas si éloigné que vous semblez le croire. Je le précisais parce que l'union entre cousin est la plus proche autorisée, et que, de fait, elle est courante.
Hibou a écrit : Vous savez, qu'un enfant né d'une union entre père et fille ou mère et fils, donne nécessairement un enfant dégénéré, donc un enfant qui souffre.
Ça, c'est faux. Je l'avais déjà dit, mais vous avez parlé de pirouette. Donc, ça reste faux.
Hibou a écrit : Quand aux parents qui ont agi ainsi, quelle vie ont ils?
C'est pour cela que je pense que cet acte est mauvais pour tous les humains.
A vous!
La vie des parents va dépendre dans ce cas là du jugement de la société, de votre jugement. Si vous les jugez mauvais, vous allez leur faire la misère (comme on dit), mais si cette union ne vous pose pas de problème moral, alors il vivront bien.

Donc, cet acte est bon intrinsèquement. En revanche, votre réaction peut-être mauvaise ou bonne.

Après, on peut parler du problème de l'union incestueuse dans la société. Mais ça implique qu'on remette la culture sur le tapis, et j'ai cru comprendre que ça posait problème aussi.
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Re: Est ce que le bien et le mal sont universels?

#657

Message par Feel O'Zof » 10 mars 2011, 00:35

Hibou a écrit :Vous savez, qu'un enfant né d'une union entre père et fille ou mère et fils, donne nécessairement un enfant dégénéré, donc un enfant qui souffre.
C'est bien sûr faux. Une telle union ne donnera pas nécessairement un enfant «dégénéré». La conséquence c'est simplement qu'on augmente les chances pour qu'un gène récessif pathologique soit présent en double et donc nuisible. Les chiens de races sont croisés consanguinement pendant plusieurs générations avant que ne commencent à se manifester des conséquences comme des problèmes de hanches.

Et que pensez-vous d'un couple père/fille adultes qui décide d'avoir des relations sexuelles mais en se protégeant? Il n'y aurait là aucune conséquence malfaisante et, par conséquent, rien de mal là-dedans. Non?
Pour plus de détails sur mes opinions, consultez mon blogue philosophique et laissez-y vos commentaires.

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Greem
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Re: Est ce que le bien et le mal sont universels?

#658

Message par Greem » 10 mars 2011, 00:44

Hibou a écrit :C'est pour cela que je pense que cet acte est mauvais pour tous les humains.
A vous!
Est-ce que vous vous rendez compte que parti comme ça on va finir par passer en revu tout ce que vous estimez être moralement universel ? Là vous parlez d'inceste, l'autre jour c'était d'infanticide, demain ça sera de viol... Vous dites vouloir avancer mais vous êtes comme un hamster dans une roue ! Avant de continuer à courir vous devriez vous demander si, en fin de compte, vous êtes psychologiquement prête à admettre quelque chose qui vous dérange, plutôt que de faire tourner en bourrique ceux qui ont la patience de répondre à chacune de vous réflexions circulaires...
"Ils terribles ce ses sceptiquo-maniaques-sionisto-propagandum."

Tania
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Re: Est ce que le bien et le mal sont universels?

#659

Message par Tania » 10 mars 2011, 09:58

Hibou, laisse tomber, ils ont (en partie) raison. Le bien et le mal sont culturellement, voire humainement définissables, mais pas universellement.

Si tu tiens à trouver un repère universel tu n'as pas d'autre choix que d'accepter que le mal puisse être un bien (car permettant l'évolution vers le bien). Il ne reste donc qu'un hypothétique Amour universel divin difficile à faire avaler aussi bien aux croyants qu'aux athées. "Dieu" (ou la source ou tout ce qu'on veut) est bien contraint d'aimer sa création telle qu'elle est, avec ce que nous considérons être un bien et ce que nous considérons être un mal, sinon ben... il se serait sacrément planté...

Tu peux aussi définir un bien spirituel universel (ce que j'appelle l'Amour altruiste), mais là tu es contraint d'envisager le principe de la réincarnation qui serait censé faire payer les crimes commis dans une autre vie. Sur une vie, certains l'ont déjà dit, beaucoup s'en sortent très bien en volant et en tuant. Du coup, on pourrait très bien dire que voler et tuer sont un bien universel si on ne se fait pas prendre. Ne te fais pas trop d'illusions, pas tout le monde a les mêmes scrupules. Kadhafi ne s'embarrasse pas de ça...

Tania
PS. Ce sont pour ces raisons de bien, de mal et de justice que les trois grandes religions vont commencer lentement à s'écrouler...

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Pakete
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Re: Est ce que le bien et le mal sont universels?

#660

Message par Pakete » 10 mars 2011, 13:30

Une joli image tout pleine de couleurs de l'arc en ciel (ou presque), pour une démonstration irréfutable de l'efficacité des Guérisseurs Vaudou.

Über !
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Wooden Ali
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Re: Est ce que le bien et le mal sont universels?

#661

Message par Wooden Ali » 10 mars 2011, 13:36

Feel O'Zof a écrit :C'est bien sûr faux. Une telle union ne donnera pas nécessairement un enfant «dégénéré».
Comme quoi Hibou se base sur des clichés bien usés et le plus souvent erronés pour soutenir son manichéisme.
Tu as raison de souligner que :
1- Ce n'est pas sûr
2- L'inceste augmente autant les risques de tares que de combinaisons génétiques positives. Moins de tarés mais aussi, moins de génies.
Pourquoi ne voir que les unes et pas les autres ? Les classes dominantes ont souvent fait leur cette recette d'éleveurs de chevaux ou de chiens : la consanguinité maintient la "race"*. La prohibition de l'inceste rend plus rare l'apparition d'exceptions, bonnes ou mauvaises. C'est un choix de nature morale, pas un absolu transcendant comme semble le penser Hibou.

*Il est sûr que quand on voit ce qu'est devenue "l'Aristocratie" actuelle, on ne peut s'empêcher de douter de la justesse de leur opinion !
Les faits ne pénètrent pas dans le monde où vivent nos croyances. Marcel Proust

Gloire à qui n'ayant pas d'idéal sacro-saint
Se borne à ne pas trop emmerder ses voisins ! Georges Brassens

Mon Dieu ! Mon Dieu ! Pourquoi m'as-tu abandonné ? Dieu

pupille

Re: science de l'ètre ou science de Dieu.

#662

Message par pupille » 10 mars 2011, 16:30

Tania a écrit ceci:

Il y a deux types de conscience, celle animale et celle spirituelle. Pendant que l'une a conscience de son soi physique, l'autre à conscience de son soi spirituel. Pendant que la première est le produit des gènes, de la culture, de l'éducation et de l'environnement, l'autre est le produit d'une influence intérieure. Cette dernière apporte à la psyché les traumatismes émotionnels ainsi que les niveaux de vertu acquis dans les vies antérieures. Au plus ces vertus sont développées et au plus elles vont influencer la conscience issue du corps. Ainsi, les synapses s'agencent dès la naissance en fonction de ces deux influences: celle intérieure et celle extérieure. Au moins l'influence intérieure est forte et au plus l'homme s'identifie à son égo.
Tania, science de l’être ou science de dieu? Nous parlons ontologie ou théologie? Si vous préférez faire de l’inconscient et de la métaphysique votre boite à trésors cela vous regarde. Je préfère m’en remettre au monde physique et à ma conscience.

Votre « science de l’être » est enchevêtrée à un tel point qu’elle sert moins à expliquer les liens existant entre le vivant et les lois universelles qu’à accréditer et justifier votre « science de Dieu » (millénaires de connaissance philosophico-ésotériques). Votre interprétation de l’inconscient vu comme cette parcelle de soi intemporelle et immortelle conservant tous les secrets et trésors de nos vies antérieures (un conte pour enfant qui se veut rassurant?) provient d’un folklore ésotérique très usé, donc rien de nouveau sous le soleil. Rien à voir avec notre passé génétique. Réalisez-vous que toute votre science ésotérique ci-dessus expliquée n’est rien d’autre qu’un plagiat revisité du cogito cartésien surnaturaliste et dualiste? Deux Je, un égo pensant (l’esprit immortel) et un égo physique (le corps animal). L’esprit qui cherche l’esprit. Une dichotomie conscience morale/conscience humaine! La nature nous façonne mais la culture morale nous « redimensionne » et sépare ce qui devrait rester uni, le physique et la conscience. Nous nommons « amour » une carence affective et « communion spirituelle » une dépendance psychologique. Votre amour altruiste surréaliste ne serait-il que cela? Un soi blessé et souffrant qui inconsciemment rationnalise et retrouve une cohérence (son soi spirituelle) au sein du conformisme moral, le surnaturalisme. C’est la raison pour laquelle vous voyez dans la souffrance un « moteur d’évolution ». « Tania » cherche à transcender son « animalité » et fuit son « soi physique ».

Tout cela rapatrié dans un cadre réel, le « pouvoir sur la nature » est un crédo culturel (et guerrier) sur l’ordre et le salut humain. Kadhafi est en train d’en faire l’expérience. Renoncer à sa conscience supérieure (le même irréel spirituel que vous) équivaut pour lui à une non-existence avec tout ce qui s’ensuit. Il croit assumer sa "surhumanité" et non son " animal/humanité". Il agit par sens moral, le sien, et non par sens humain. Qui a dit que votre métaphysique n’avait pas d’impact sur le réel?

Vous cherchez à rendre compte d’un état d’être et les explications surnaturalistes tous azimuts semblent « fiter » comme un gant. La métaphysique est l’univers philosophique et culturel dans lequel vous avez baigné. Donc rien d’étonnant au fait que les réponses de cet ordre conviennent parfaitement à un « état d’esprit » culturellement acquis dont vous vous êtes peu distancée. Vous adhérez à l’esprit d’une culture surnaturaliste. C’est la conscience morale qui gouverne le monde. Quoid’autre? Une conscience humaine mystifiée et sur-naturalisée. Vos questions sont d’ordre métaphysique, il est donc sensé et normal que vos réponses le soient aussi. Difficile d’apporter une réponse scientifique à une question philosophico-métaphysique, la réponse venant habituellement avec la question.

Pour que la foi s’installe, on vous a appris à penser métaphysiquement en vous appuyant sur la « raison » et très peu sur votre monde sensible (la véritable source de votre inconscient). Vous êtes « ignorante » du monde sensible qui est le vôtre et de son contenu naturel. Et vous n’êtes pas la seule. Raisonner est un processus physique. Vous devrez réapprendre à raisonner physiquement, en termes de lois physiques, sans discontinuité c’est-à-dire en vous appuyant sur l’unicité du corps et de l’esprit, comme une scientifique au sein de sa discipline ou une philosophe du naturel devant les problèmes d’éthique posés par la vie, son mouvement et ses équilibres. Le « bien et le mal du feu » n’a rien d’absolument métaphysique; sa réalité est physique et on n’en connait les méfaits et les bienfaits que par le biais de nos sens physiques, intelligence incluse. Vous rationalisez (parce que votre « vie après la mort » est aussi un raisonnement sans plus) sur un principe de lois hybrides (naturelles, surnaturelles). Votre foi, elle s’exprime avant tout à l’endroit d’une CULTURE et son fondement hors nature, l’absolutisme, plus qu’envers un phénomène réel, inaccessible et incompris. Diviser le monde en deux réalités, un lieu d’origine pour le corps, notre source « d’animalité » et un lieu d’origine pour l’esprit immortel notre « vraie source de spiritualité », est un irréel spirituel construit sur une bipolarité des sens et non sur l’unicité des sens humains.

Continuer d’aborder l’astronomie et la biologie au travers cette lunette métaphysique, son « modèle cosmologique » et « sa science de l’être » c’est vouloir supplanter la science dans ses implications philosophiques et mettre cette science moderne au service de la métaphysique et ses crédos surnaturalistes ad vitam aeternam, par simple confort psychologique. Vous avez été mystifiée et vous mystifiez à votre tour. Offrez vous une "vraie croissance personnelle", évitez de propager des explications surréalistes confuses et confondantes sur la "détresse humaine" et cessez de sublimer inutilement la souffrance, l’angle favori du despote. Au final, c’est notre compréhension des lois universelles qui y perd et nos véritables points d’équilibre qui nous échappent.

pupille/DD
Dernière modification par pupille le 10 mars 2011, 21:58, modifié 1 fois.

Hibou
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Re: Est ce que le bien et le mal sont universels?

#663

Message par Hibou » 10 mars 2011, 21:56

Tania a écrit :Hibou, laisse tomber, ils ont (en partie) raison. Le bien et le mal sont culturellement, voire humainement définissables, mais pas universellement....
D'accord, donc un détraqué mental qui introduit son gros ...dans l'.... d'un gamin, ce n'est pas mal. Après tout, ça lui permettra d'évoluer vers le bien cet gamin qui sera sans doute traumatisé à vie.
Ou alors il paye pour une faute qu'il a commis dans une vie précédente.
J'aimerais bien voir comment l'un de vous réagirait si ça arrivait à son enfant!

Pour ce qui est de la consanguinité entre parents et enfants ou plutot l'union incestueuse, certains affirment que cela ne crée pas toujours des enfants dégénérés. Ah bon!
Certains affirment que cet enfant dégénéré pourrait apporter quelque chose malgré tout à son entourage. Beau raisonnement: un gamin qui a été sodomisé par un adulte pourra aussi apporter quelque chose à son entourage. En attendant il est traumatisé à vie, physiquement et pyschiquement.

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Re: Est ce que le bien et le mal sont universels?

#664

Message par Pakete » 10 mars 2011, 23:18

Hibou a écrit :D'accord, donc un détraqué mental qui introduit son gros ...dans l'.... d'un gamin, ce n'est pas mal. Après tout, ça lui permettra d'évoluer vers le bien cet gamin qui sera sans doute traumatisé à vie.
Ou alors il paye pour une faute qu'il a commis dans une vie précédente.
Hum non, ce n'est pas ce que la plupart d'entre nous ont défendu.

Je n'ai point vu, hors des posts de Tania, une telle affirmation.

Par contre, on vous a souvent fait remarqué que l'acte en lui même doit être replacé dans son contexte. Un acte ne peut pas être jugé sur le fait de lui même, mais sur sa portée et ce qu'il implique pour la société dans laquelle il est exécuté, pour les personnes qui l'ont exécuté, et ainsi de suite...

Enfin, je suppose que je parle encore dans le vent...
Hibou a écrit :J'aimerais bien voir comment l'un de vous réagirait si ça arrivait à son enfant!
Si vous faîtes appel à l'émotivité du père, vous êtes encore moins objectif, mais tributaire d'un instinct biologique et social (il y a des pères qui souhaitaient une bonne guerre à cette jeunesse qu'ils détestent, pour en faire "des hommes" ou pour les remuer...).
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Est-il "bien" de battre sa femme ?

#665

Message par Denis » 10 mars 2011, 23:30

Les meilleures sorties de route sont celles qui font le moins de tonneaux.

Tania
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Re: Est ce que le bien et le mal sont universels?

#666

Message par Tania » 11 mars 2011, 09:55

Hibou a écrit :
Tania a écrit :Hibou, laisse tomber, ils ont (en partie) raison. Le bien et le mal sont culturellement, voire humainement définissables, mais pas universellement....
D'accord, donc un détraqué mental qui introduit son gros ...dans l'.... d'un gamin, ce n'est pas mal. ...
.
Je viens de l'écrire, à part celui qui commet l'acte, tout le monde sait qu'humainement c'est mal.

Par contre, d'un point de vue universel, il faut se poser cette question: "pourquoi la nature le permet-il"?

Tania

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Re: science de l'ètre ou science de Dieu.

#667

Message par Tania » 11 mars 2011, 12:19

pupille a écrit :...Tout cela rapatrié dans un cadre réel, le « pouvoir sur la nature » est un crédo culturel (et guerrier) sur l’ordre et le salut humain. Kadhafi est en train d’en faire l’expérience. Renoncer à sa conscience supérieure (le même irréel spirituel que vous) équivaut pour lui à une non-existence avec tout ce qui s’ensuit. Il croit assumer sa "surhumanité" et non son " animal/humanité". Il agit par sens moral, le sien, et non par sens humain. Qui a dit que votre métaphysique n’avait pas d’impact sur le réel?

............
Bonjour Pupille,

C’est intéressant ce que vous écrivez, mais vous ne comprenez pas ce qu’est le spiritualisme. Il s’agit de la science de l’esprit divin immortel et non de celle de l’esprit humain. Ce dernier étant l’instrument de l’esprit immortel.

Pour comprendre ce qu’est le spiritualisme il faut déjà savoir sur quoi il se fonde. Il ne se limite pas, comme vous le faites, à une réflexion humaine. Il est basé sur des réflexions philosophiques d’esprits DÉSINCARNÉS. Cela est possible par l’entremise d’excellents médiums qui ont cette faculté de pouvoir créer un lien avec le monde des esprits.

A partir de là, avant de confronter nos points de vue philosophiques, il conviendrait d’abord de discuter sur la véracité de tels faits. C’est un débat dans lequel je n’ai pas vraiment envie de me lancer. Pour croire aux communications avec l’au-delà il faut expérimenter soi-même le phénomène. Tout ce que je peux faire c’est vous envoyer quelques liens en privé. Denis a parlé ici de Leslie Flint, c’est un départ intéressant, mais insuffisant. Il faut pousser beaucoup plus loin les investigations et pénétrer dans le cœur même de l’ésotérisme.

Toutes vos considérations sur « le pouvoir sur la nature », les déboires des religions et vos allusions sur les différents despotes (Kadhafi ou autres) me font gentiment sourire. Comme dit ci-dessus, le spiritualisme est une (pseudo)science, elle se base avant tout sur des lois : Loi de l’évolution spirituelle par les réincarnations successives, loi de cause à effet (karma), loi d’équilibre, loi de la pure potentialité… De l’observation des conséquences de ces lois on en a tiré divers préceptes dont le fameux « faits aux autres ce que tu voudrais qu’il te fasse »…

« … La Loi de la Pure Potentialité pourrait aussi être appelée Loi de l'Unité, parce que sous la diversité infinie de la vie, réside l'unité d'un esprit qui pénètre tout. Il n'existe en réalité aucune séparation entre vous et ce champ d'énergie. Il est votre propre Moi. Plus vous faites l'expérience de votre vraie nature, plus vous approchez du champ de pure potentialité.

L'expérience du Moi, ou << référence au Soi >>, signifie que notre point de référence intérieur s'éloigne des objets de notre expérience, pour devenir notre propre esprit. L'opposé de la référence au Soi est en effet la référence à l'objet. Celle-ci nous conduit toujours à être influencé par des objets extérieurs au Soi c'est-à-dire par les situations, les circonstances, les gens et les choses. La référence à l'objet nous pousse à chercher constamment l'approbation des autres. Nos pensées et notre comportement y représentent toujours l'anticipation d'une réponse. Ils sont donc basés sur la peur.
La référence à l'objet nous fait aussi ressentir le besoin intense de contrôler l'extérieur. Le désir d'approbation, celui de contrôler les événements, d'acquérir un pouvoir sur l'extérieur sont fondés sur la peur. Ce genre de pouvoir n'est pas celui de la pure potentialité, le pouvoir du Soi. Il n'est pas réel. Lorsque nous vivons le pouvoir du Soi, la peur, le besoin de contrôler, la recherche d'approbation ou de maîtrise extérieure disparaissent.
La référence à l'objet fait de votre ego votre maître intérieur. Or votre ego n'est pas ce que vous êtes réellement. Il n'est que l'image que vous avez de vous-même, votre masque social, le rôle que vous jouez. Ce masque prospère par l'approbation. Il veut le contrôle et il est nourri par le pouvoir, parce qu'il vit dans la peur.
Votre vrai Moi, votre esprit, votre conscience, est libre de ces chaînes. Il reste indifférent aux critiques. Il n'a peur d'aucun défi. Il ne se sent inférieur à personne. Et pourtant, il est humble et ne se juge donc pas non plus supérieur à qui que ce soit. Ceci , parce qu'il reconnaît que tous les autres sont le même Soi, le même esprit sous différentes apparences. Il vit donc le respect pour chacun, tout en ne se sentant inférieur à personne.
Ceci est la différence essentielle entre la référence à l'objet et la référence au Soi. La référence au Soi vous offre l'expérience de votre être réel, celui qui n'a peur d'aucun défi et ne se sent inférieur à personne. Le pouvoir du Soi est donc le vrai pouvoir. Celui qui se fonde sur la référence à l'objet est irréel. La possibilité de s'appuyer sur le pouvoir de l'ego ne dure en effet qu'aussi longtemps que l'objet de la référence est là. »


En fait, il n'y a pas de Dieu, il y a des lois. Ou, si vous voulez, Dieu est loi. La question concernant l'acceptation du mal par un Dieu anthropomorphique quelconque n'a plus lieu d'être.

On est bien loin de tout despotisme…

Tania
Rajout: En fait, si vous m'avez bien comprise, c'est exactement l'inverse de ce que vous dites. Le problème n'est pas l'esprit immortel "d'essence divine" (de la même substance que la source d'origine), mais bien l'esprit humain et sa philosophie humaine limitée. Les religions, les idéaux kadhafiens et autres n'ont absolument rien de spirituel (à part certaines religions "plus éclairées"). Vous confondez l'esprit humain avec ses Dieux et ses dérives, et l'esprit "divin" avec ses lois. Le premier se base sur une philosophie matérialiste, voire, pour certaines religions, sur une philosophie mi-matérialiste et mi-révélée et, le second, sur une philosophie spirituelle entièrement révélée et avantageusement éclairée (pas de manière absolue) car provenant d'un autre univers, d'une autre réalité. C'est donc votre paradigme, l'attachement à une certaine matérialité, la cause des maux de ce monde. La réelle spiritualité explique le pourquoi de la matière et en quoi elle est nécessaire, mais elle en est relativement nettoyée de toute influence (en tout cas beaucoup plus qu'un esprit enfermé dans un corps). On se rapproche d'autant plus d'une vérité universelle spirituelle qu'elle rencontre un consensus au sein même des esprits. Vous pouvez lire à ce sujet comment a été construite la doctrine spiritualiste d'Allan kardec (lire le livre des esprits): http://spirite.free.fr/telechargement.htm
Elle ne se base pas sur les dires d'un esprit, mais de centaines d'esprits. Cette doctrine a été encore améliorée, affinée, mais les lois de base demeurent.
Dernière modification par Tania le 11 mars 2011, 15:08, modifié 1 fois.

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Greem
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Re: Est ce que le bien et le mal sont universels?

#668

Message par Greem » 11 mars 2011, 14:46

C'est pas mal culotté de venir faire du prosélytisme sur un forum comme celui-ci en abusant ouvertement de la naïveté de quelqu'un sous nos yeux.

Vous osez vraiment tout... :)
"Ils terribles ce ses sceptiquo-maniaques-sionisto-propagandum."

Florence
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Re: science de l'ètre ou science de Dieu.

#669

Message par Florence » 11 mars 2011, 15:04

Tania a écrit :Bonjour Pupille,

C’est intéressant ce que vous écrivez, mais vous ne comprenez pas ce qu’est le spiritualisme.
Bla, bla, bla, prosélytisme prétentieux autant que creux ... la routine, quoi. :roll:
"As democracy is perfected, the office of President represents, more and more closely, the inner soul of the people. On some great and glorious day, the plain folks of the land will reach their heart's desire at last and the White House will be adorned by a downright moron." - H. L. Mencken

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Re: le sentiment d'être humain

#670

Message par pupille » 11 mars 2011, 15:11

Tania a écrit :La Loi de la Pure Potentialité pourrait aussi être appelée Loi de l'Unité, parce que sous la diversité infinie de la vie, réside l'unité d'un esprit qui pénètre tout. Il n'existe en réalité aucune séparation entre vous et ce champ d'énergie. Il est votre propre Moi. Plus vous faites l'expérience de votre vraie nature, plus vous approchez du champ de pure potentialité.
Tout ce charabia sublimé sur le « sentiment d’être humain » parle de la vie dans ses aspects intérieurs et extérieurs en des termes mystiques qui est d’apporter à des situations réelles des réponses aux concepts surréalistes. Par exemple votre « pouvoir du soi » n’est que de « l’amour propre » ou « estime de soi » et « il a peur, il cherche l’approbation des autres ect… quand il se sent faible, voilà tout! Votre exposé est une description de la vie vu non pas par « l’esprit immortel » mais par « le surmoi » qui gère sublimement les « inconforts du soi ». Pour atteindre votre « loi de l’Unité » vous n’avez besoin pour vivre que d’un « égo physique » (Je suis) et il est pensant par Nature. Vous cherchez à unifier ce qui a été séparé par la métaphysique, le physique et le conscient, en ayant recours à des subterfuges surnaturalistes qui ne font que vous interdire cette réunification.

Que l’on ait ou non la foi, la seule philosophie à laquelle incroyants et croyants ont accès en regard des questions existentielles est la « métaphysique de nuit ou de jour » peu importe. Dans ce contexte, la science et ses explications deviennent souvent une terre d’asile psychique restreinte au cœur du grand océan philosophique et surnaturaliste. Si vous voulez questionner le sens Universel il vous faudra passer et penser en mode astrophysique plutôt qu’en mode métaphysique. Remarquez que la métaphysique pourra toujours servir à traverser la vie terrestre, à sublimer pour accepter l’inacceptable, à rationnaliser l’injustifiable ou à transcender socialement une pulsion non-souhaitée afin d’assumer nos karmas respectifs tout en respectant « l’ordre cosmique » tel qu’il s’impose à nous.

La métaphysique s’est édifiée sur une dichotomie des sens ce qui explique un sentiment d’être sublimé et sublimatoire, un hiatus au sein de l’intelligence émotionnelle. Je vous accorde que le côté manifeste des plusieurs phénomènes naturels échappe encore à la science. Mais c’est au cœur des lois physiques régissant le matérialisme universel que leur compréhension demeurera accessible. C’est une vision idéaliste et surréaliste qui s’oppose à la vision atomiste. Vous abordez la réalité universelle en vous appuyant sur une hypothèse philosophiquement obsolète. L’enjeu n’est pas religieux ou mystique mais anthropique; comprendre humainement la matière en mouvement, sa nature fusionnelle, ses effets dans l’espace et son organisation spatiale. Comme je vous l’ai dit, vous devrez réapprendre à raisonner physiquement en termes de lois physiques dans ses aspects phénoménaux et manifestes, en vous appuyant sur le monde sensible. Notre ancêtre a ramassé un caillou, a raisonné physiquement et a réalisé qu’en projetant la pierre il pouvait abattre à distance une proie. Un pouvoir physique intelligent capable de comprendre les phénomènes naturels « naissait ». Cela a été le début des sciences physiques et du raisonnement philosophique, science et conscience réunies en un seul et même mouvement naturel.

Au sein du « Mouvement Universel métaphysique » il y a une double sphère. La nature est « temporelle, matérielle, physique, terrestre et l’Esprit « surnaturel, immatériel, intemporel et spatial». C’est un prisme obsolète pour la science mais encore valide philosophiquement si on en croit toutes les tendances « spiritualistes, ésotériques et surnaturalistes ». Tout n’est pas au diapason entre la science et la conscience humaine et pourtant la science c’est la conscience humaine. La métaphysique a servi et sert encore de processus rationnel sur le plan ontologique et éthique mais devient indésirable dans l’étude objective de la nature et des principes physiques.

Qui est « Dieu »? « Dieu » c’est l’amour propre et le pouvoir de la connaissance humaine, un pouvoir physique et conscient autorisé et on peut faire de cette connaissance humaine un pouvoir SUR la nature (le surmoi ou Dieu, le sentiment d’être supérieur) ou un pouvoir EN la nature (le soi et le moi, le sentiment d’être humain).

pupille/DD
Dernière modification par pupille le 11 mars 2011, 19:59, modifié 2 fois.

Tania
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Re: Est ce que le bien et le mal sont universels?

#671

Message par Tania » 11 mars 2011, 15:13

Greem a écrit :C'est pas mal culotté de venir faire du prosélytisme sur un forum comme celui-ci en abusant ouvertement de la naïveté de quelqu'un sous nos yeux.

Vous osez vraiment tout... :)
Je réponds à Pupille, c'est tout. Vous n'êtes pas obligé de lire.

Tania

Florence
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Re: Est ce que le bien et le mal sont universels?

#672

Message par Florence » 11 mars 2011, 15:49

Tania a écrit :
Greem a écrit :C'est pas mal culotté de venir faire du prosélytisme sur un forum comme celui-ci en abusant ouvertement de la naïveté de quelqu'un sous nos yeux.

Vous osez vraiment tout... :)
Je réponds à Pupille, c'est tout. Vous n'êtes pas obligé de lire.

Tania
Non, vous ne répondez pas, vous prêchez. Comme toujours lorsque vous avez l'impression qu'un de vos interlocuteurs pourrait être sensible à votre verbiage.
"As democracy is perfected, the office of President represents, more and more closely, the inner soul of the people. On some great and glorious day, the plain folks of the land will reach their heart's desire at last and the White House will be adorned by a downright moron." - H. L. Mencken

pupille

Re: Est ce que le bien et le mal sont universels?

#673

Message par pupille » 11 mars 2011, 16:16

Tania a écrit :Tania
Rajout: En fait, si vous m'avez bien comprise, c'est exactement l'inverse de ce que vous dites. Le problème n'est pas l'esprit immortel "d'essence divine" (de la même substance que la source d'origine), mais bien l'esprit humain et sa philosophie humaine limitée. Les religions, les idéaux kadhafiens et autres n'ont absolument rien de spirituel (à part certaines religions "plus éclairées"). Vous confondez l'esprit humain avec ses Dieux et ses dérives, et l'esprit "divin" avec ses lois. Le premier se base sur une philosophie matérialiste, voire, pour certaines religions, sur une philosophie mi-matérialiste et mi-révélée et, le second, sur une philosophie spirituelle entièrement révélée et avantageusement éclairée (pas de manière absolue) car provenant d'un autre univers, d'une autre réalité.
Tania, je pense que votre démarche, votre évolution, votre passage de la foi chrétienne au monde ésotérique, est surtout dû au fait qu’il vous est impossible de remettre en question l’idée de Dieu en tant que principe d’Autorité Absolue du bien et du mal, contre-rempart idéal contre notre animalité humaine. La « source éternelle » c’est le bien et l’homme c’est le mal. Vous avez été mystifiée sur l’homme, ses origines et sa nature véritable. Toute votre rhétorique tourne autour de l’humain trop humain et du divin plus que parfait. À vous de voir.

Si cela peut en rassurer quelques-uns, je suis innocent mais pas trop naïf. :a4:
Dernière modification par pupille le 11 mars 2011, 16:29, modifié 1 fois.

Tania
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Re: Est ce que le bien et le mal sont universels?

#674

Message par Tania » 11 mars 2011, 16:25

Bonjour Pupille,

J'ai fait un rajout qui s'est croisé avec votre réponse:

Rajout: En fait, si vous m'avez bien comprise, c'est exactement l'inverse de ce que vous dites. Le problème n'est pas l'esprit immortel "d'essence divine" (de la même substance que la source d'origine), mais bien l'esprit humain et sa philosophie humaine limitée. Les religions, les idéaux kadhafiens et autres n'ont absolument rien de spirituel (à part certaines religions "plus éclairées"). Vous confondez l'esprit humain avec ses Dieux et ses dérives, et l'esprit "divin" avec ses lois. Le premier se base sur une philosophie matérialiste, voire, pour certaines religions, sur une philosophie mi-matérialiste et mi-révélée et, le second, sur une philosophie spirituelle entièrement révélée et avantageusement éclairée (pas de manière absolue) car provenant d'un autre univers, d'une autre réalité. C'est donc votre paradigme, l'attachement à une certaine matérialité, la cause des maux de ce monde. La réelle spiritualité explique le pourquoi de la matière et en quoi elle est nécessaire, mais elle en est relativement nettoyée de toute influence (en tout cas beaucoup plus qu'un esprit enfermé dans un corps).
On se rapproche d'autant plus d'une vérité universelle spirituelle qu'elle rencontre un consensus au sein même des esprits. Vous pouvez lire à ce sujet comment a été construite la doctrine spiritualiste d'Allan kardec (lire le livre des esprits): http://spirite.free.fr/telechargement.htm
Elle ne se base pas sur les dires d'un esprit, mais de centaines d'esprits. Cette doctrine a été encore améliorée, affinée, mais les lois de base demeurent.


Je viens de lire votre réponse et, contrairement à vos certitudes, elle ne diffère pas vraiment de la mienne pour le fond. Vous remarquerez que je parle de vérités relatives et non absolues. La seule réelle différence avec ce que vous dites est que la réflexion philosophique spirituelle est censée nous provenir d'un esprit libéré de toutes contraintes matérielles. Malgré cela, il est clair que la pensée d'un esprit immatériel demeure relativement imprégnée des influences de la matière. Tout va dépendre du degré de pureté de l'esprit en question. Il est très aisé de discerner les propos d'un esprit élevé d'un esprit peu élevé.

Je suis donc d'accord avec vous en ce qui concerne l'unification esprit-matière, mais l'évolution spirituelle consiste a toujours plus nettoyer son esprit, à se détacher de la matière, à se purifier (comme le disent certaines religions) jusqu'à ce qu'il retrouve ou se rapproche toujours plus de sa réelle identité d'origine. Il semblerait que ce soit une travail éternel. D'où l'éternelle unification esprit-matière dont vous parlez. Cependant, à un certain stade de détachement (de purification), l'évolution peut se poursuivre dans un univers fait exclusivement d'idées.

Oui, Dieu c'est l'Amour de "soi", mais qui est ce "soi"? Si ce "soi" est une identité éternellement inatteignable, cela revient à dire que Dieu est à la fois à l'extérieur et à l'intérieur du "moi". Il y a dichotomie sans qu'il n'y ait dichotomie. Le concept corps-âme-esprit illustre parfaitement cela. L'âme est l'ensemble psychisme humain et esprit. Au plus l'âme se nettoie de la matière et au plus l'esprit pur émerge. Si cette évolution dure une éternité, c'est qu'à la finalité ce n'est plus soi qu'on aime, mais Dieu.

Tania
PS: De nouveau un croisement, ce n'est pas grave, je vous laisse lire cette réponse.

Tania
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Re: Est ce que le bien et le mal sont universels?

#675

Message par Tania » 11 mars 2011, 16:31

pupille a écrit :
Tania a écrit :Tania
Rajout: En fait, si vous m'avez bien comprise, c'est exactement l'inverse de ce que vous dites. Le problème n'est pas l'esprit immortel "d'essence divine" (de la même substance que la source d'origine), mais bien l'esprit humain et sa philosophie humaine limitée. Les religions, les idéaux kadhafiens et autres n'ont absolument rien de spirituel (à part certaines religions "plus éclairées"). Vous confondez l'esprit humain avec ses Dieux et ses dérives, et l'esprit "divin" avec ses lois. Le premier se base sur une philosophie matérialiste, voire, pour certaines religions, sur une philosophie mi-matérialiste et mi-révélée et, le second, sur une philosophie spirituelle entièrement révélée et avantageusement éclairée (pas de manière absolue) car provenant d'un autre univers, d'une autre réalité.
Tania, je pense que votre démarche, votre évolution, votre passage de la foi chrétienne au monde ésotérique, est surtout dû au fait qu’il vous est impossible de remettre en question l’idée de Dieu en tant que principe d’Autorité Absolue du bien et du mal, contre-rempart idéal contre notre animalité humaine. La « source éternelle » c’est le bien et l’homme c’est le mal. Vous avez été mystifiée sur l’homme, ses origines et sa nature véritable. Toute votre rhétorique tourne autour de l’humain trop humain et du divin plus que parfait. Â vous de voir.

Si cela peut en rassurer quelques-uns, je suis innocent mais pas trop naïf. :a4:
Non, toute ma rhétorique tourne autour de l'évolution de l'esprit. L'homme n'est qu'une étape dans l'éternité. Vous ne voyez pas plus loin que votre petite vie...

Tania

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