Je suis ultra-matérialiste. Je pense que la plaie de l'humanité sont le vieillissement et la mort. (Bien sûr, dans mon "idéologie", si on avait la vie éternelle et aucun risque de mourir, cela impliquerait une stérilité totale ...). On m'a souvent dit que j'étais comme une machine, ne concevait pas les choses comme l'amour, ou autres ... Mais
nous sommes des machines, il n'y a rien de mystique, l'amour est un ensemble de réactions chimiques, aussi complexes soient-elles, notre vie est guidée par ces réactions (souvent en chaîne), c'est tout. Notre tas d'organes se construit, se nourrit, grandit, se reproduit, puis pourrit. Ça semble évident.
Bien sûr, si jamais on me donnait la preuve d'une vie après la mort, ou de quelque chose dépassant nos connaissances actuelles, nous prouvant je ne sais quoi, je veux bien être moins matérialiste, mais on a aucune preuve de quoique ce soit, on n'a même pas la preuve de notre auto-détermination.
Mais sinon, ma façon de vivre, dépend de ma santé, mais aussi d'un objectif que je me suis fixé : me servir au maximum et au mieux possible de mon cerveau, ce qui est parfois difficile selon la conjecture économique, les habitudes, la fatigue et voire ... la paresse, dans le but d'aller plus loin dans les réflexions et compréhension. Nous sommes là pour évoluer et gagner en puissance, enfin, c'est mon avis.
Pour moi, l'immatériel, c'est un peu comme s'il n'existait pas. Il n'apporte rien, il est souvent imaginaire, et n'apporte même pas une évolution quelconque (si vous avez vu 2012, les milliardaires méchants et matérialistes se sauvent dans leurs grands navires, "arches", le moine bouddhiste meurt sous un raz-de-marée ... plus personne ne se rappellera de lui et aucune chose qu'il aura faite aura une quelconque influence, contrairement aux autres ...)
Mon idéal, c'est de réaliser matériellement ce dont rêvent les croyants (enfin pas exactement, je me fous des 72 vierges, de la lumière de l'Être bidon, je n'ai pas forcément envie du jugement), je veux dire pousser nos possibilités techniques au maximum nous même, sans attendre que ça tombe du ciel, après notre mort.
Les Américains, sans vouloir stigmatiser, essaient de réaliser matériellement consommation, hormones anti-âge, chirurgie esthétique, etc), tout en le niant et disant que tout finira par s'arranger après la mort ...
Des exemples d'idées folles de mon, ultra-matérialisme : améliorer notre longévité, mais surtout une longévité en bonne santé (pour avoir les performances nécessaires à une évolution soutenue), permettre de modifier notre physiologie pour l'adapter à l'environnement et aux activités sur une seule vie. Ainsi, on aurait des mêmes consciences pouvant évoluer sur le très long terme, on pourrait cumuler de nombreux talents et données, sans jamais avoir a tout réapprendre depuis le début à une nouvelle génération (le progrès technique serait quasi-illimité). J'entends déjà : " Et si Hitler était éternel". Ce à quoi je répond "Et si tous les humains sources de progrès étaient eux aussi éternels?" ... Enfin, éternel de toute façon c'est impossible.
Alors est-ce que dans mon délire, la spiritualité ne manque-t-elle pas? Je ne suis pas un "trop rationnel". En effet, des fois je ne suis pas une machine. Il a des filles que je trouves jolies, des films, séries, livres que je regarde/lis et de la musique que j'écoute. Je ne suis pas non plus une machine à faire évoluer le monde, programmée pour calculer sans cesse. Mais cela reste tout de même une nécessité pour moi.
Notre finalité, pour moi, est de jouer à ce que Dieu aurait soi-disant fait, s'il avait existé (mis à part ses bêtises et punitions débiles). Et certainement pas à essayer de communiquer avec lui, le voir, l'entendre, l'atteindre puisqu'il n'existe pas.
Bref, c'est d'avoir le plus de pouvoir possible sur notre corps et environnement, un contrôle total, sans le négatif, rien qu'avec de l'évolutif positif. Je suis fou, n'est-ce pas?

« Si vous priez Dieu, c'est que vous êtes croyant.
S'il vous répond, c'est que vous êtes schizophrène. »