Hop, j'avale ça et je suis enfin tout à vous :
Jean-François a écrit :Votre numéro [?] de Caliméro [?] verbeux [?] et confus [?] ne me donne pas envie d'être vu en votre compagnie [?] (surtout si vous tenez à porter inutilement un sarrau partout pour vous donner un genre [?]).
Poubelle. Si vous voilà enfin motivé pour filer une métaphore --n'oubliez pas que
Sam Harris a des choses à vous faire commenter-- pour l'instant je ne comprends absolument rien à cette fermeture hostile, soudaine et irrationnelle au dialogue, et c'est surtout cette fermeture qui, du reste, n'est clairement pas à votre avantage en public !!
Mais moi j'ai tout mon temps, continuez comme ça de cracher à l'envie votre venin à la figure d'un inconnu immatériellement lointain (puisque visiblement c'est ça, votre truc, vous en avez besoin, ça fait partie intégrante du personnage de «
sceptique» que vous nous servez ici éhontément même si ça n'a vraiment plus rien à voir avec la noble maxime du lieu «
le doute faute de preuve» qui n'a effectivement rien à voir avec le «
c'est faux tant que ce n'est pas vrai» pourtant plus en pratique par ici, mais grâce à vos éclaircissements énergiques je commence à comprendre pourquoi), cette enfilade sera parfaite pour évacuer toute cette hargne inutile et vaine qui je l'espère de tout coeur pourra ainsi disparaître des autres enfilades, où votre esprit critique affûté et votre longue expérience du débat sur certaines questions resteront par ailleurs des plus bienvenus.
Donc considérez d'ores-et-déjà vos excuses comme acceptées, et n'hésitez pas à m'accorder cinq minutes quand vous aurez finalement perçu toute l'invraisemblance de la façon dont vous avez motivé ci-dessus votre refus de la simplicité de cet échange :
Jean-Francois a écrit :Maintenant, faut croire que les commentaires sceptiques vous dérangent. Alors, pourquoi les rechercher en postant ici? Ce ne sont pas les forums où vous pourrez exposer votre "théorie futur-passé" à un public aisément convaincu qui manquent.
alors, à votre avis, pourquoi rechercher les commentaires sceptiques en postant ici ?
Parce que vous vous ébaubissez beaucoup devant ces extraordinaires événements qui vous arrivent et vous aimeriez qu'on fasse de même
Ok, mea culpa, je me suis trompé nous ne sommes pas encore tout à fait prêts à nous comprendre. L'idée derrière ma présence ici, c'est que la Rationnalité est une : après, que ça soit la vôtre, la mienne, ou celle de n'importe qui, la Raison est une. Oui, Jean-François, je m'adresse à vous, bonjour ou bonsoir selon l'heure qu'il est quand vous aurez ce message. Suivez-moi s'il vous plaît, nous allons marcher un peu voulez-vous ?
Voyez-vous, j'ai traversé une longue période où j'avais, littéralement je crois, perdu temporairement la mienne, de Raison,
après avoir vécu une expérience extraordinaire --vivre après sa propre mort-- que les mots peu convaincants qu'une psychologue a eu pour me l'expliquer sont «
résurgence d'hallucinogène conjuguée à de la musique forte». Peu convaincants, car il y a eu une montée graduelle, progressive, une transformation par étape, sans musique forte, montée dont qui plus est j'ai été «
averti» à son commencement, une dizaine de semaines plus tôt, un soir de mai 2001. Je passe sur la coïncidence de sens avec les «
nombres sacrés» précolombiens et je ne m'étends pas sur le sujet vu que j'ai fait de cette
lettre que j'ai écrite à un ami ma signature sur ce forum. Simplement oui, pendant quelques temps, j'ai vraiment vécu ensuite comme un étranger dans ce corps, comme quelqu'un d'autre qui aurait pris la place du premier «
dans un éclair de conscience» quasiment comme un nouveau «
moi» qui a dû refaire connaissance avec tous ses amis.
Le 11 juillet 2002 à 19:29, j' a écrit : Ouf... Les parents sont partis, je suis donc tranquille à la maison, et cela pour deux semaines. Le but avoué de ma mission, si je l'accepte, redevenir le fils de mes parents.
Ça n'a pas été facile, ça m'a pris des années de solitude et de discipline, mais aujourd'hui je sais que je n'ai plus à prouver à personne que j'ai toute ma Raison. Il y a un bout de papier sur mon mur qui dit que j'ai le «
le grade de docteur pour en jouir avec les droits et les prérogatives qui y sont attachés». Je pense sans faire erreur que, oui, cela fait partie des droits qui y sont attachés : j'ai toute ma Raison. Remarquez, il n'y a pas besoin d'un doctorat pour ça...
Oh, je vous entends d'ici --ou alors c'est quelqu'un d'autre dans ce long couloir de discussion ?-- «
"docteur" ? Ça veut rien dire, Élizabeth Tessier tout ça.» Pour ceux(-lles) là :
[url=http://www-sop.inria.fr/coprin/trombe/][color=blue][u]G.Trombettoni[/u][/color][/url] et [url=http://users.info.unicaen.fr/~alalloue/Accueil.html][color=blue][u]A.Lallouet[/u][/color][/url], les relecteurs de ma thèse, a écrit : (...) état de l'art remarquablement synthétique où les concepts et définitions sont introduits naturellement et l'on mesure l'effort nécessaire pour concentrer l'ensemble en seulement 20 pages sans être indigeste (...) démarche très construite de génie logiciel (...) étude soigneusement menée (...) la thèse est d'une excellente qualité de rédaction, rendant sa lecture d'une fluidité agréable (...) chaque notion est expliquée avec un niveau de détail adéquat et illustrée par des exemples bien choisis (...) les références sont complètes et pertinentes (...) le travail d'implémentation réalisé est impressionnant (...) thèse très bien rédigée, avec soin et avec une granularité souvent pertinente (...) la thèse apporte des contributions variées dont certaines sont très intéressantes en pratique (...) cette thèse décrit avec rigueur des idées simples, pertinentes, prometteuses, toutes implantées avec rigueur et expérimentées sur un jeu de test ou des problèmes réalistes pas toujours facile à modéliser (...) la thèse présente assurément les qualités requise pour l'obtention du doctorat en informatique (...) je donne un avis très favorable (...) autorisé à présenter son mémoire en vue d'obtenir le grade de Docteur en Informatique de l'Université de Nantes.
Mon manuscrit et mes articles publiés en conférences internationales se trouvent sur la page de mes publications sur le cite du CNRS français, dont le lien est aussi dans ma signature. J'invite tout un chacun à y jeter un oeil pour attester que, sur le plan de la méthode scientifique, ça tient la route, ce n'est pas «
une thèse de complaisance.»
Enfin, pour clore cet aparté «
moi y en a être chercheur» autant que pour préparer la deuxième partie de ce message, laissez-moi glisser ici la démonstration suivante, sortie tout droit d'un article que j'ai écrit, en cours de relecture depuis octobre dernier à
Reliable Computing, un journal international à comité de lecture :
demo.jpg
Car l'idée de démonstration existe et fonctionne justement parce que la Raison est une : quand une démonstration est correcte, elle est vraie pour tout le monde sans exception ; dans le cas contraire, c'est qu'elle contient une erreur.
À présent, jetez un oeil à ceci :
bois.gif
Vous n'y comprenez rien ? C'est normal, enfin je crois. J'ai inventé ça vers 2003 et j'appelle cela «
lancer le bois». Vous récoltez par ci par là une petite trentaine de bout de bois d'à peu près vingt centimètres de longueur, vous en faites un fagot dans une main, vous le tenez verticalement à une petite distance du sol, puis vous fermez les yeux pour faire le vide en vous et vous le laissez tomber quand vous voulez. Ensuite, vous sondez attentivement le «
motif» obtenu, en attendant que l'image vous «
parle.» Les mots qui «
s'impriment sur la planche photographique de votre conscience», vous les écrivez. Attention, on ne triche pas !! Pas de photo avant d'avoir écrit quoi que ce soit.
Vous n'y comprenez toujours rien ? Sachez-le, moi non plus. En tête de ce message, j'ai exprimé une position philosophique selon laquelle la Raison est une : je ne sais pas quel philosophe a déjà dit ça --ça m'ennuyait terriblement la philo au lycée-- mais je parierais cher qu'il y en a plus d'un. Ici, je complète ma position, en ajoutant qu'il y a autre chose que la Raison. En effet, chacun sera d'accord qu'on peut voir tout et son contraire dans le motif formé par les baguettes de bois, qu'il n'y pas une seule façon de faire cette conversion en mots à partir d'un motif. Il n'y a pas de bonne ou de mauvaise conversion, il n'y a que celle qu'on a fait : ce n'est donc pas à l'aide de la Raison que s'effectue cette conversion.
Tout à l'heure, je lisais Bob Carroll, citant Dean Radin :
[color=blue][u]Robert T. Carroll[/u][/color] a écrit : Terms such as ‘gravity’ and ‘electron’ are rooted in deeply established theories. Terms such as telepathy, psychokinesis, and spirit have no such theoretical grounding. Thus, they can be a bit slippery. Different people might use the same terms in significantly different ways. Thus, Radin warns us not to take too literally the “mental radio” model of telepathy and reminds us that “we know that
telepathy doesn’t work like conventional electromagnetic signaling.” His reminder that science does not deal in absolutes is also worth noting.
C'est moi qui insère le lien, que je trouve au hasard par Google au moment au j'écris ces mots, la première adresse pour "métapsychique", "radio" et "mentale". Et d'ajouter que la métaphore que j'ai utilisée ci-dessus n'est qu'une métaphore, la conscience ne fonctionne pas comme une plaque photographique. Du reste, cela me donne envie d'appeler cette non-Raison ainsi : la conscience. Ou plutôt, non, je me trompe, puisque dans l'histoire la conscience n'est pas le moteur de la conversion mais simplement son réceptable. Non, un mot plus adéquat serait donc... Intuition. Par opposition à Raison. Ouais, là, ça colle, pourquoi pas.
Vous ne pouvez pas consulter les pièces jointes insérées à ce message.