Cartaphilus a écrit : Ayant relu la définition du terme réactionnaire, vous persistez à penser que son emploi est approprié dans votre critique du dictionnaire sceptique ? Pardonnez-moi si je le répète souvent, mais les mots ont un sens ; ainsi, vous considérez le scepticisme comme une volonté de retour au passé, comme un mouvement tendant à maintenir une situation rétrograde (je cite le Centre National de Ressources Textuelles et Lexicales)*. Je crains bien que votre interprétation n'illustre ce que j'avais, très et même trop impertinemment écrit, dans mon message précédent, quant à l'absence de létalité de certaines positions.
 Vous n'avez, hélas, pas encore compris qu'il n'est vraiment pas à votre avantage d'insister sur ce point... Aïe. Que je sois bref et concis : c'est vous --et par extension un certain 
ensemble non vide d'individus qui se réclament du scepticisme-- et non le dictionnaire sceptique, pas plus que le scepticisme lui-même, que j'ai envie de gentiment qualifier de 
réactionnaires. Ou plutôt, je découvre, non sans une certaine exultation --car moi ça me vexe de me faire traiter de 
zozo-- que 
zézé=réac'. Ou encore plutôt, que 
zézé € {réac', ...}. 
 
 
Cela n'empêche qu'en toute honnêteté, j'apprécie cette culture qui émane de vous et de ce que, par jalousie aussi, certainement, j'ai sans chercher à vous blesser décrit en employant le mot de 
rhétorique. Merci pour ce mot de 
létalité, que je range dans mon lexique tout près, je suis fier de moi, de là où je pensais qu'était sa place --je connaissais l'anglais 
lethal pour 
fatal. Mais, par contre, sans vraiment comprendre, à mon tour, ce que vous entendez par 
l'absence de létalité de certaines positions...?
Cartaphilus a écrit :Malheureusement, il arrive que la patience de ceux que vous confondez sous le terme de disciples du guru, je veux dire les sceptiques, soit épuisée par l'étendue de l'ignorance, de la crédulité et de la prétention de certains intervenants, surtout quand s'y ajoute l'effet de répétition.
 Prenez garde, Joseph : 
ignorance, 
crédulité, qu'y a-t-il là sinon 
vos propres opinions sur la question, éminemment subjectives, au sujet desquels vous ne devriez pas perdre de vue que la racine de 
sceptique est le grec ancien 
sêptikos, « qui examine, qui observe » ? Avez-vous déjà expérimenté quoi que ce soit par vous-même autour de ces notions hindous, multi-millénaires et sacrées, que sont 
chakra, 
kundalini et/ou 
yoga ? Tiens, d'ailleurs, d'où tenez-vous 
vraiment vos opinions à ce sujet ? Que quiconque ayant quoi que ce soit à 
dire exprimer à ce propos n'hésite pas à prendre 
la parole le 
crayon clavier.
Quant à 
prétention, et aussi 
effet de répétition, c'est différent. Il faut effectivement 
rendre à César ce qui est César et à Dieu ce qui est Dieu --Marc 12:17-- les hommes ne sont que des hommes et font parfois trop confiance à ce que leur chuchotte leur égo, bien au chaud près du feu, dans l'immense caverne de leur être ! Ce pourquoi je prends si copieusement mon temps avant de réagir aux interventions des uns et des autres ici, et conseille vivement à quiconque d'en faire autant.
Enfin, je souhaite prendre deux ou trois phrases pour participer à la réhabilitation du terme de 
guru, si malmené --malheureusement à raison-- sous l'éclairement médiatique de nos latitudes.
Wikipédia a écrit : Littéralement, guru (du sanskrit  गुरु) signifie « enseignant », « maître », c'est-à-dire « celui qui dissipe les ténèbres ». Le guru est celui qui aide un individu à passer de l'obscurité gu (par extension, l'ignorance) vers la lumière ru (par extension, le savoir).
 Une idée très proche somme toute d'une notion que nous autres, "pauvres occidentaux", empêtrés dans la soif pluricentenaire de pouvoir de quelques érudits de la bible, n'avons découvert qu'au XVIIIème siècle.[quote="Dans 
Réponse à la question : « Qu'est-ce que "les Lumières" ?», E.Kant"]L'
Aufklärung, les Lumières, c'est 
la sortie de l'homme de sa minorité, dont il est lui même responsable. 
Minorité, c'est-à-dire incapacité de se servir de son entendement sans la direction d'autrui, minorité dont il est lui-même responsable, puisque la cause en réside non dans un défaut de l'entendement, mais dans un manque de décision et de courage de s'en servir sans la direction d'autrui. 
Sapere aude ! Aie le courage de te servir de ton 
propre entendement. Telle est la devise des Lumières.[/quote] Il n'y a donc rien de honteux, ni de dangereux, à être un 
disciple du guru, à condition bien sûr qu'il s'agisse de quelqu'un de bien et que cela ne dure qu'un temps. Car il n'est pas bon de ne passer sa vie qu'à apprendre, au sens passif du mot. Il faut aussi mettre en pratique ce que l'on a appris. Puis, pourquoi pas, soi-même, à son tour, apprendre, au sens actif du mot.
Cordialement,
Et salue sans rancune ce bon vieux Pilate !! 
