Hibou a écrit :Mais oui, et on n'a pas besoin d'aller aussi loin dans le temps, puisque l'esclavage existe encore de nos jours et j'ai rencontré des esclavagistes il y a quelques années, des africains qui exploitaient d'autres africains. Et croyez moi ou non, ces gens là, (les maîtres), ont une vie misérable, malgré leur opulence. Ce ne sont pas des gens heureux.
Donc vous affirmez que toute la population citoyenne de l'Athènes classique a eu une vie misérable?
Vous avez, je suppose, le moyen de le démontrer, non?
De même, vous n'avez pas répondu pour les directeurs des laogaï chinois ou les propriétaires de serfs russes. Etes vous prêt à affirmer que tous les propriétaires de serfs russes ont eu une mauvaise vie, sachant qu'il y avait plusieurs millions de serfs en Russie, donc potentiellement plusieurs milliers de propriétaires. Là encore, je suis sur que pour ces deux exemples vous avez quantité de preuves de ce fait...
Continuons notre liste, si vous le voulez bien.
Etes vous prêt aussi à affirmer que les cités Aztèques, qui cautionnaient des rites de sacrifice humain, ont connu, au long de leur histoire (plusieurs siècles) uniquement des habitants avec des vies malheureuses, dans la mesure où les rites étaient public, donc impliquaient la population.
Etes vous prêt à affirmer que l'ensemble des conquistadors responsables de la dissémination de germe ayant provoqué des épidémies dramatiques chez les populations indigènes d'Amérique et qui les ont utilisé comme esclaves ont connu une vie misérable et malheureuse?
Etes vous prêt à affirmer que l'ensemble des politiciens, militaires, civils américain ayant participé à l'oppression des amérindiens, et par la suite des noirs ont vécu une vie misérable?
Etes-vous prêt à affirmer que l'ensemble des militaires russes ayant participé à des opérations en tchétchénie et ayant opprimé des civils tchétchène revendiquant l'indépendance ont tous vécu une vie misérable?
Et je peux encore continuer longtemps, je peux même, je pense, vous sortir des exemples ou tous les camps en affrontement ont commis des actes qui seraient aujourd'hui vu comme inacceptable. Seriez vous prêt dans ces cas, à affirmer que chaque camps, donc l'ensemble de la population d'une région du monde, a vécu une vie misérable.
A mon avis, si on fait le calcul, la majorité de l'humanité a été puni par votre loi. Etes vous prêt aussi à l'affirmer et à fournir un moyen de prouver une telle chose?
Eh bien Beetlenjuice, libre à vous de croire que le pédophile qui viole des enfants à la chaîne est très heureux de sa vie, même s'il n'est pas inquiété par la justice.
Magnifique strawman. Sinon, à part ressortir des épouvantails sur les pédophiles dès lors que vous sentez votre discours vaciller et votre conviction soutenue par rien que le monde est juste, vous avez de vrais arguments, avec faits à l'appui et source montrant que chaque pédophile dans le monde est malheureux?
Pour reprendre mon exemple grec, parce que j'aime ressortir de vieilles histoires, que dire d'une société qui ne condamnait que peu la pédophilie: pensez vous que les Athéniens, acceptant la pédérastie (relations sexuelles avec de jeunes garçons justes pubères ou prépubères) et la pratiquant ont tous été malheureux?
Pensez vous que les crétois, dont l'enlèvement pédéraste était institutionnalisé, ritualisé et considéré comme formateur ont tous été malheureux d'avoir des relations sexuelles avec de jeunes garçons et ont tous eu une vie misérable (ah, ba oui, puisque vous considérez que tous les propriétaires d'esclaves aussi...)
On peut aussi citer les romains, les japonais...
Je précise que je ne défends en rien la pédophilie, ce ne sont que des exemples de changement moraux au travers du temps pour montrer que si les pédophiles sont aujourd'hui parfois malheureux de leur attirance, c'est essentiellement parce que la société trouve la pédophilie inacceptable (ce que j'approuve personnellement, la majorité sexuelle étant, à mon sens, une bonne mesure pour éviter les dérives de la société, même si ça amène à la création de sociopathe...mais c'est le cas de toute limite). La pression sociale crée de fait le malheur chez l'humain lorsqu'il y a contradiction entre un ressenti personnel et une interdiction de la société, sauf cas relevant de la psychatrie (mégalomanie par exemple qui font passer le ressenti au delà de l'interdiction de la société, amenant la disparition de la pression sociale et donc l'absence de barrière psychologique entre le désir et son assouvissement pour quelque chose de répréhensible).
Il fut d'autres époques où cette pédophilie, bien qu'encadrée, n'était pas répréhensible et donc, faute de pression sociale traumatisante, les pédophiles de l'époque ne devaient probablement pas se sentir malheureux.
Libre à vous de croire que les valeurs morales des personnes honnêtes sont les mêmes que celles des criminels, pédophiles. J'aimerais vous voir défendre vos opinions en public.
Encore un strawman, bravo, un peu plus et vous serez aussi caricatural que les conspiros du 911 ou les créationnistes.
Vous avez décidément quelque chose à régler avec les pédophiles, à croire que c'est l'alpha et l'oméga aujourd'hui du mal incarné (personnellement je placerais le génocidaire avant le pédophile sur l'échelle des monstres, mais chacun son échelle)
De plus, si vous relisez ma phrase, je n'ai pas dire que les criminels avait les même valeurs morales que les honnêtes, j'ai même dire le contraire. Ce que j'ai dit, c'est que les valeurs morales du criminel sont considérés comme inacceptable par la société alors que celle des honnêtes ne le sont pas, mais qu'objectivement (donc sans jugement de valeur morale, dans une optique purement sociologique), il n'existe pas de différence de "substance" (j'ai pas de terme plus adéquate) entre les valeurs d'un criminel et les vôtres.
Toutes deux sont un même type de composante culturelle, fondée sur les même principes sociaux et psychologiques, issues du même type de réflexions individuelles. La seule différences objectives c'est l'acceptation sociale de l'une et pas de l'autre à partir du code moral définit par le groupe.
Et oui, je trouve ça lâche de ne pas accepter cela parce que c'est en revenir à une forme d'égocentrisme moral qui considèrerait qu'une valeur moral est intrinsèquement mauvaises ou bonnes selon un point de vue unique: le vôtre.
C'est peut-être réconfortant à imaginer parce que çà permet de ce classer dans la catégorie des gentils, mais c'est quand même lâche et égoïste comme point de vue.
Vous n'avez rien compris du tout. Le monde n'est pas que noir et blanc, il est aussi gris.
C'est justement ce que je dis...j'ai l'impression que vous ne lisez pas ce que j'écris...c'est la 3ème fois que vous me dites que je me trompe en me faisant dire le contraire de ce que je disais.
Ensuite l'univers ne se "contrefous pas de justice", l'univers est naturellement juste, sinon ce serait un chaos d'où aucune vie ne serait possible.
Vous allez bien sur pouvoir expliquer le lien entre la justice et l'apparition de la vie?
Et si, bien sur que l'univers et chaotique, et heureusement, sans quoi la vie ne pourrait pas apparaître. Si l'univers était ordonné, il n'évoluerait pas et sans évolution, il n'y aurait jamais eu de changement depuis le début de celui-ci. La perfection ne change pas, elle est figée: tout le contraire de ce que l'on observe, avec un univers qui va en se dilatant, dont les étoiles finiront pas s'éteindre et disparaître et qui disparaîtra aussi.
Où est la justice là dedans? J'y verrais même une preuve du contraire, car quel justice il y a à vivre dans un univers qui finira par mourir et donc où toutes vies est nécéssairement condamné à long terme, sans même un espoir de s'en sortir?
Si je n'étais pas agnostique tendance athée, j'y verrais la preuve que le créateur à le sens de l'ironie en créant un univers où la vie lutte pour sa survie mais n'a en fait, pas une chance de s'en sortir quoi qu'il arrive.
Sinon, à par de gros strawman vous avez de vrais arguments pour prouver votre "loi" ?
Je finirais presque par regretter de vous avoir sorti de ma liste d'ignoré tellement vous tournez en rond pour le moment, vous raccrochant désespérément à tout ce qui pourrait vous permettre encore de naïvement croire que le monde est juste, que les méchants sont punis et que vous, gentils, allez être récompensé. Je trouve ça presque attendrissant un tel manque de maturité.
(Je sais, la bienséance voudrait que je sois plus gentil et respectueux, mais j'ai assez mal goûter les épouvantails tentant insidieusement et de manière malhonnête de me faire passer pour quelqu'un qui n'a aucune valeur morale. Je suis respectueux tant qu'on ne tente pas de tels sophismes éculés, après je passe au sarcasme méchant.)
This is our faith and this is what distinguishes us from those who do not share our faith.
(John Flemming, Évêque irlandais, 3ème dan de tautologie, ceinture noire de truisme, champion des lapalissades anti-avortement.)