
Je pense que tu confonds "initiative privée" et "initiative à but lucratif/commercial".Poulpeman a écrit :Je suis bien d’accord. En France aussi nos avons un système universitaire relativement abordable.
Ce que je soulignais, c’est que la socialisation de l’éducation (qui, amha, est une bonne chose) ne figure pas dans l’idéologie libérale. La privatisation de l’éducation s’apparente à du darwinisme social et réduirait considérablement le semblant d’égalité des chances existant.
- Les associations
- Les coopératives
- Les mutuelles
- Les églises (soyons honnêtes : elles n'ont pas fait que du mal ; à une époque, l'éduc nat, par exemple, ne proposait jamais de voyages ou d'excursions, et si certains jeunes ont pu partir en colo, c'est grâce au patronage, même si ça m'écorche la gu... de devoir l'avouer

- Monsieur Tartampion qui fait bénévolement du soutien scolaire parce qu'il a le temps
tout ça se sont des initiatives privées, mais elles ne sont pas à but lucratif/commercial.
Ensuite, tu oublies que je ne suis pas pour supprimer les établissements publics d'enseignement (ça serait le comble vu que je passe des concours pour être professeur-documentaliste dans le public...). Je suis juste pour changer leur mode de financement.
Et puis tu oublies que je suis pour que l'État octroie des aides financières à l'éducation, à destination des personnes sans ressources et qui n'auraient pas pu bénéficier de la charité privée ou carrément d'un enseignement gratuit (parce que financé par une fondation par exemple).
Mauvaise définition mon cherPoulpeman a écrit :C’est ce que je trouve incohérent dans les positions de Mikaël : on ne peut pas défendre le libéralisme en même temps que le libertarisme. Ce sont deux systèmes de pensée antagonistes.
Défendre le libéralisme, c’est défendre la liberté de créer/développer des entreprises privées. Hors, une entreprise privée est par définition une entité autoritaire.

Libre aux salariés d'une entité autoritaire de la quitter, de fabriquer leur propre boîte ou bien d'en trouver une autre qui ne soit pas autoritaire. Tu me diras : "pas facile de trouver un job !". Oui, dans l'état actuel des choses, on met des bâtons dans les roues des entreprises (SMIC, prélèvements, formalités administratives imbuvables qui nécessitent d'être initié aux mystères et obscurités de la novlangue bureaucratique, etc.) qui handicapent beaucoup leur fonctionnement et les découragent à embaucher.
Mais s'il y avait davantage de dérégulation, alors arriverait enfin le Grand Soir libéral

Mais c'est aussi la liberté de travailler pour son compte, de quitter un travail qui ne nous convient pas, d'en trouver un autre qui nous convient mieux sans que s'interposent entre l'employé et l'employeur des tas de règles et de contraintes qui en voulant bien faire sapent en fait le système... Le libéralisme, en fait, remet le contrat au cœur de la relation employé/employeur.Du coup, le libéralisme, c'est la liberté de créer des entités autoritaires. C’est un paradoxe insurmontable (du moins tant que les entreprises fonctionneront sur un modèle autoritaire).
Et n'oublions pas aussi que le libéralisme, contrairement à une idée reçue, est opposé à toute forme de subventions aux patrons. Quand Sarkozy accorde une subvention de 54,3 millions d'euros pour le tramway de Nice, ce n'est pas du libéralisme, c'est même anti-libéral au possible puisque dans tout cet argent, il y a peut-être les impôts d'un petit ménage : c'est donc littéralement voler aux pauvres pour donner aux riches.