La conséquence est donc que l'État emprunte à des taux plus hauts au lieu de taux bas ou nuls. Il s'endetterait donc plus vite.
Bien sûr pour les conspirationnistes, il s'agit d'enrichir ceux qui ont fait passer la loi (Georges Pompidou et Valéry Giscard D'Estaing), leur famille et leur entourage (Pompidou a été directeur de la banque Rotschild, Nicolas Giscard D'Estaing l'est actuellement). Enfin, ici j'hésite un peu, car comme 'théorie', cela n'est pas si tordu après tout ...
J'ai pensé cependant qu'un intérêt pouvait être de faire effet de levier, lorsque l'État acquiert des actions, il peut mieux le faire avec le privé puisque celui-ci a probablement plus de masse monétaire ...
Mais il pouvait déjà emprunter au privé sans s'interdire d'emprunter à la banque de France, non?
Et puis je ne suis pas sûr que l'état s'amuse à employer l'effet de levier tout le temps. Je me demande même si en fait, ça n'est pas interdit par la loi. Donc en fait il ne s'agirait que d'emprunts "normaux" et rentabilisables par leur simple investissement ("bonne dette").
(Pourtant, la relance par les emprunts et 'grands travaux', c'est fini ça il me semble, puisqu'il n'y a personne pour les grands travaux, donc un effet de levier serait plus intéressant ... Quoiqu'il en soit ça n'expliquerait toujours pas le pourquoi de l'interdiction d'emprunt à la banque de France.)
Au final, on lit ceci :
Voir réponse complète ici.VGE a écrit :Interrogé en 2008, Valéry Giscard d'Estaing déclare sur son site internet : « La réforme des statuts de la Banque de France, adoptée sous le mandat de Georges Pompidou et lorsque j'étais ministre des Finances, est une réforme moderne qui a transposé en France la pratique en vigueur dans tous les grands pays : il s'agissait à l'époque de constituer un véritable marché des titres à court, moyen et long terme, qu'il soit émis par une entité privée ou publique ».
Cela voudrait donc dire que si on lutte contre la dette, on a l'inflation et si on lutte contre l'inflation, on a la dette (comme maintenant)?wikipedia a écrit : Cette loi empêche de mettre en œuvre des stratégies inflationnistes de type assouplissement quantitatif et empêche donc la dévaluation progressive de la monnaie corrélative à l'augmentation de l'endettement étatique.
On serait donc coincés entre soit la dette privée due à l'inflation, soit la dette publique due à la lutte contre l'inflation ...

Mais n'aurait-on pas pu empêcher de mettre en œuvre des "stratégies inflationnistes" sans pour autant interdire le Trésor public à emprunter à la Banque de France (ou à la banque centrale pour les pays où ça fonctionne pareil)?
J'ai du mal à comprendre les intérêts officiels de la loi, en espérant qu'il ne soient pas tous officieux.
J'ai beau soutenir le libéralisme, voyant inefficacité croissance des services publics malgré le budget qui leur est accordé (enfin, c'est pour la France que je dis ça) et aussi pensant à la dette que peuvent générer des établissement publics inefficaces (qui deviennent rentable une fois privés et éventuellement taxés leurs produits/services

Ceci étant dit, je ne sais pas, de combien au total, les emprunts au privé ont augmenté la dette. Aussi, c'est une dévaluation du franc qui a accentué la perte de l'État en remboursant un prêt (après l'emprunt Giscard). Mais il y a aussi eu les emprunts Barre, Mauroy et Balladur.
En tout cas, quoiqu'il en soit, la dette n'a pas cessé d'augmenter depuis un certain temps. Enfin, cela est peut-être du à un manque de productivité de la part de la population, à la sécu., aux fraudes et au déficit commercial (l'état perdrait-il en bourse, en ayant acheté/conservé des actions aux mauvaises entreprises?), mais je ne suis pas sûr que ça explique tout ...
Et augmenter les impôts a déjà été testé par un gouvernement de gauche (Jospin), ce qui n'a pas réellement diminué la dette. Le déficit public serait cependant en baisse (certainement du fait des privatisations).
Ceci étant dit l'avantage de la dette serait de permettre aux banques de mettre en circulation plus de masse monétaire du fait de leurs bénéfices ... ce qui risquerait pourtant ... d'engendrer une inflation si les banques produisent trop de masse monétaire ... Même avec la privatisation de la monnaie, les mêmes conséquences serait donc toujours possibles.
Surtout si les grandes banques augmentent les taux d'intérêts, font encore plus de profits et mettent encore plus de monnaie en circulation : cela provoquerait une inflation continue et par conséquent une dette infinie chez les petites banques, les particuliers et l'état, voire les autres entreprises endettées. Une solution serait de casser le monopole de trop grandes banques (et de n'emprunter qu'aux petites).
Enfin, la France n'a pas à s'inquiéter semble-t-il pour la dette avec son AAA, mais j'ai du mal à tout comprendre (et en plus une agence de notation chinoise diminuerait la note, quoique là aussi on parle d'une certaine tricherie par la Chine en matière de monnaie ...).
Bref, peut-être pourriez-vous m'éclaircir sur ce sujet qui peut se présenter assez complexe (si vous avez des sources ou si vous en savez quelque chose)?
Et pourquoi faire des emprunts, alors qu'une politique d'austérité serait plutôt de ne pas en faire, car cela peut-être risqué ...
On a avait déjà discuté avec mauricemaltais (nostalgique de l'époque où l'un empruntait à faible taux) et Bettlejuice (qui avait peut-être présenté les avantages d'un emprunt au privé), mais j'ai mal saisi le mécanisme, et on avait sans doute parlé du pourquoi des emprunts au privé par l'État, mais pas du pourquoi de l'interdiction de l'emprunt à la banque centrale (banque de France).