discussion intéressante je trouve mais je ne comprends pas trop le ton de vos posts adressés à Feel qui a bien du mérite de rester aussi zen.
Feel, je suis a peu près d'accord avec toi sur tout sauf sur le point que j'évoquais avec l'exemple du SDF et que tu reprends ici:
C'est à cause de ce genre de cas, que je rajouterai un principe à mon éthique, celui du respect de la volonté de vivre, même pour un individu qui a des chances de souffrir tout le reste de sa vie.Feel a écrit :Effectivement. Mais tant que l'on ne l'a pas tué, il est vivant et est donc un être pourvu d'intérêts et d'aspirations que la mort empêcherait. Mais je comprends ce que tu veux dire, je me posais les mêmes questions ici, sur mon blog. J'arrivais à la conclusion que l'on pouvait difficilement condamner la mise à mort d'un être si celle-ci est assez rapide pour être indolore et qu'il n'ait pas le temps d'anticiper son sort, et s'il n'y a aucun autre être pour en souffrir.
A partir du moment où tu peux te nourrir sans manger d'animaux la question n'est pas de savoir si "tuer pour se nourrir c'est mal" mais si "tuer pour son simple plaisir gustatif c'est mal". Et effectivement, chacun peut répondre à cela en fonction de sa propre éthique.Etienne a écrit :on arrive très vite à "pas de souffrance du tout" qui se confond quasiment à "tuer pour se nourrir c'est mal".
C'est effectivement pas une question facile mais faudrait pas nous faire passer pour ceux qui "décident" de la vie et de la mort d'autres animaux. La consommation d'animaux entraîne le fait de faire naître, de faire souffrir puis de donner la mort à des centaines de milliards d'animaux tous les ans et c'est l'homme qui décide de tout.Etienne a écrit :On parle de droit des animaux mais sur quel critère on se base pour estimer qu'il vaut mieux ne pas exister plutôt que d'avoir une existence comprenant sa dose de souffrance et de "servitude" à l'homme ?
Intéressant la discussion sur le mal (contraire à une éthique personnelle) vs le mal absolu (qui n'existe pas on est d'accord) et c'est pour ça que je préfère toujours quelqu'un qui me dit, je mange plein de viande car je me fous des animaux, ou je me fous de l'écologie.