J'en suis bien conscient, mais je te rappelle que c'est toi qui a fait part de ton "souci" pour l'avenir de la francophonie au Canada... pour ensuite te contredire et limiter ton intérêt aux seuls Québécois francophones, considérant les autres francophones comme des causes perdues.Invité a écrit :La souveraineté du Québec n'a jamais eu pour but la survie de francophones hors-Québec.
Absolument pas convaincu par une telle affirmation.Invité a écrit :Un Québec indépendant est la seule chance qu'il reste pour que les Québécois ne subissent pas le même sort que celui des francophones hors-Québec.
Je ne remets pas en question l'obtention de la citoyenneté, mais ceci: "Si le "Canada" (...) a, en plus, usé d'une tactique déloyale en multipliant l'accueil d'immigrants (...)"Fair a écrit :C'est ce que avait été dévoilé dans les journaux à l'époque.
Lorsqu'on leur demande de décider de l'avenir de leur pays, les néo-Québécois ont parfaitement le droit de se baser non pas sur l'histoire de Champlain ou Papineau mais plutôt sur l'effet que cela aura sur eux-mêmes.Fair a écrit :il faudrait un meilleur enseignement de l'histoire du Québec, autant historique que politique, expliquant bien le "pourquoi" des aspirations des québécois
Le problème c'est que tu leur demandes d'adhérer à une certaine vision du nationalisme québécois (tous les nationalistes n'étant pas nécessairement séparatistes), mais en quoi cette vision devrait-elle les concerner? Ils n'ont pas baigné là-dedans, n'ont pas vibré sur les tounes de Beau Dommage et écouter Luck Mervil réciter le manifeste du FLQ les laisse de marbre (au fait, Luck, c'est pas anglo ça comme nom?

Les mesures que tu cites sont de portée fort limitées, elles n'affectent en rien la vie quotidienne des gens, et la présence d'un portrait d'Elizabeth II au ministère des affaires étrangères ne me paraît ni étrange ni choquant.Fair a écrit :(...) l'attachement que le Canada porte à l'Angleterre et à la royauté
Pour finir je trouve cocasse les diatribes contre les symboles de la royauté alors que dans le même temps on arbore fièrement la fleur de lys des rois de France partout dans la province... C'est rigolo.
Mais bon, si le Québec devient indépendant (à force de provoquer des crises politiques on finira bien par y arriver...) eh bien ma foi, on verra bien, je n'en ferai pas une maladie. Après on fera des référendums à répétition pour réunifier le Canada, c'est tout!
