Jean-Francois a écrit :shisha a écrit :Mais comment cela se peut-il !!? Soit Mr x, ou plutot sa conscience, est sortit de son corps, soit c'est un mensonge monté de toute pièce par Mr X et par l'équipe
- soit la précision des détails est très exagérée (par exemple, s'il confond avec un documentaire vu à la télé);
- soit les enquêteurs fantasment;
- soit il n'était pas vraiment inconscient pendant une partie des opérations (le pompier s'est trompé);
- etc.
Limiter le problème comme vous le faites aide certainement à maintenir le côté fantastique d'une histoire mais c'est ce qu'on appelle une fausse alternative (i.e., les possibilités sont plus étendues que ça).
Jean-François
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Posted by Jean-Francois , Oct 24,2000,13:30
Gatti: vous feriez mieux de la fermer, vous empirez votre cas...
Re: CESSEZ DE VOUS DEFILER ! Vous n'avez rien a dire du tout.
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Comme vous le faites pour Madame B...? JE SUPPOSE QUE CE MONSIEUR R.R. sera lui aussi qualifié de menteur ou de fabulateur ? LA SOLUTION PASSE PARTOUT des sceptiques .
TEMOIGNAGE pris sur l'ancien forum des SQ qui ne semble pas emouvoir le moins du monde JF
M. R. R., au moment de son expérience, à l'âge de 57 ans, était directeur d'une petite entreprise de fabrication de boyaux. Il était, en termes professionnels, « boyaudier » et se fournissait auprès des abattoirs de Lyon- En mars-avril 1992, il a fait trois infarctus et a vécu comme un calvaire son mois passé à l'hôpital. Il dit qu'il a maintenant une épée de Damoclès suspendue au-dessus de sa tête et se demande comment cet illustre prédécesseur a terminé sa vie. Car il n'a, heureusement, pas perdu le sens de l'humour ni sa vivacité d'esprit. M.R.R., en 1981, dut subir une opération à coeur ouvert en circulation extra-corporelle. Il précise régulièrement : " Je n'avais jamais vu auparavant de bloc opératoire, et je suis entré et sorti inconscient de celui où l'on m'a opéré. " Cette remarque est très importante.
J'ai donc attendu fort longtemps, dans la rotonde et dans le froid, voyant défiler le spectacle horrible des opérés, qu'on me fasse les piqûres pré-opératoires. Je me suis réveillé en réanimation, Pendant deux jours, j'ai été incapable de soulever les paupières, je ne voyais strictement rien. C'est au bout de quelques jours que le souvenir du bloc m'est revenu :
J'ai fait une sortie instantanée de mon corps et me suis retrouvé dans une sorte d'antichambre de la mort. Je ne vois pas d'autre mot pour désigner cet espace. J'étais moi-même un nuage immatériel, un pur esprit, une pensée. J'étais bien, heureux, sans besoin de respirer, en apesanteur, ne désirant rien. Et j'attendais une décision,
Je me suis alors demandé où se trouvait ma voiture (mon corps) et me suis retrouvé aussitôt au plafond, voyant une douzaine de nuques. Il y avait mon corps, recouvert par les draps, caché par les nuques. Mon attention a été attirée par un individu, assis sur une chaise, ayant l'air de s'ennuyer. Il était devant une machine horizontale, surveillant des cadrans. Je voyais un bras avec une roulette au bout, qui tournait. Du corps, sur la table d'opération, sortait un tuyau qui partait vers cette machine. Un autre en sortait. Je me suis dit : « Tiens, on dirait une parmentière ! » La parmentière est une machine industrielle qui sert à éplucher les patates. Ce qui m'ennuie, c'est de penser que là, même parti en fumée, évaporé, je continuais à penser en boyaudier ! J'espère qu'il ne faudra pas continuer à travailler de l'autre côté !
Puis, je suis reparti dans mon tunnel-antichambre. Pas de paroi, le vide, rien de matériel, un passage dans une autre dimension. Il y avait deux sorties pour ce tunnel, l'une vers le monde matériel, l'autre, en contrebas, vers une autre dimension, autre chose, d'où personne n'est jamais revenu.
Cela appartient à l'inimaginable pour ceux qui ne l'ont pas vécu. J'ai été balancé dans une situation incroyable, vécue finalement de façon totalement passive. Rien ne dépendait de moi et rien ne m'inquiétait. La décision était en train de se prendre. Elle relevait d'une volonté inflexible, inutile de marchander ! Qui a pris la décision ? Je le saurai quand je serai mort. Mon dossier n'était-il pas à jour ? J'ai l'impression qu'on m'a signifié : Continuez à en baver encore un peu ! Je devais retourner et je n'étais pas heureux du tout de devoir recommencer à respirer !
J'ai eu en tout 17 opérations et une seule expérience comme celle-là, lors de l'intervention à coeur ouvert. Je pense que cela s'est produit au moment du débranchement-rebranchement de la machine.
Ce qui est terrible, c'est de vouloir en parler avec des médecins, des anesthésistes. Je me suis lié à l'un d'eux, mais il m'a grondé : « Vous êtes drogué, même l'air que vous respirez n'est pas naturel ! » On vous prend pour un fou. Je n'ai pas insisté parce que je me suis dit : Un de ces quatre matins, Ils vont m'envoyer chez le psychiatre!
J'avais parlé de ce que j'avais vu à une infirmière avec qui j'avais sympathisé. Mais elle niait tout, me disant que toutes ces machines sont verticales, comme les ordinateurs. Sur une émission d'Antenne 2, à la télévision, j'ai guetté : la machine était effectivement verticale. Et puis, il y a deux/trois ans, la télévision régionale lyonnaise a retransmis une première coeur-poumons. Et qu'est-ce que j'ai vu ? La même machine que la mienne, la parmentière, l'horizontale ! Je me suis informé ; à l'époque il n'y avait qu'un seul bloc équipé avec celle-ci. L'infirmière pouvait ne pas le savoir.
Ce jour a été très important pour moi. Je tenais enfin un os. J'avais la preuve que je n'avais pas rêvé. Maintenant, le médecin qui me tapote encore la joue avec condescendance, en me disant que ce sont les drogues, je ne le laisserai pas faire. Je sens que je vais me fâcher.