Merci à Louisfrançois pour ses compliments.
Juste quelques précisions sur les trois points que vous soulevez :
1° il y a au moins deux autres scientifiques connus à la SOBEPS : Léon Brenig et Michel Bougard (son président). Il y en a probablement d'autres, moins sous les projecteurs.
2° Quelles sont les choses "folles" qu'A. Meessen a raconté sur les OVNIs ?
3° le texte des scientifiques Belges que vous citez "à charge" contre la SOBEPS sur la Vague Belge, appelle de nombreux commentaires :
En tant qu'universitaires, nous sommes interpellés, malgré nous, et parfois choqués par le battage médiatique fait autour du récent rapport de la SOBEPS à propos de la vague belge d'ovni, et nous souhaitons formuler les remarques suivantes.
Soit, voyons voir ...
Un grand nombre de scientifiques, et particulièrement les astronomes, sont passionnés par l'idée de la recherche d'une vie extra-terrestre et par les nombreux programmes en cours visant à établir une éventuelle communication avec d'autres civilisations. Ils sont même pour la plupart convaincus que la probabilité d'existence d'une autre vie ailleurs n'est pas négligeable. Certes la probabilité d'une possible communication est beaucoup plus faible, et à fortiori celle d'une rencontre. Mais il est certain qu'un tel événement serait accueilli comme la chose la plus extraordinaire de notre histoire.
Bon, la précaution oratoire habituelle : on n'est pas contre la vie ET, voire même la vie intelligente mais .... loin, très loin, pas ici en tous cas.
La vague de sensationnalisme qui a deferlé ces derniers jours sur la Belgique, au travers d'une partie heureusement très limitée de la presse, a pu faire croire au public que la preuve d'une visite extra-terrestre était apportée par certains scientifiques belges. Il est loin d'en être ainsi.
Oui, oui d'accord. Mais quels arguments ?
Une remarque s'impose ici à propos du nombre de scientifiques réellement impliqués dans l'étude du phénomène ovni : le fait qu'environ 80 scientifiques se soient rendus à une réunion organisée en février 1991 par la SOBEPS ne signifie nullement qu'"une centaine de chercheurs tant de l'ULB que de l'UCL s'y intéressent de près" (Le Soir du 22-10-91). Ce nombre ne doit pas atteindre la dizaine.
Donc la presse à exagéré (x 10) le nombre de scientifiques impliqués dans l'étude des OVNIS ... la belle affaire, voilà qui ne surprendra personne. Mais toujours rien à reprocher à la SOBEPS.
De surcroît, les trois scientifiques de la SOBEPS qui signent un ou plusieurs chapitres du rapport ont des attitudes radicalement différentes et parfois contradictoires : face au réalisme volontaire de Léon Brenig, chef de travaux à l'ULB, et à la prudence de Michel Bougard chimiste, on trouve les affirmations ambigues et parfois incohérentes du professeur Auguste Meesen de l'UCL.
Donc en fait, les seuls reproches porteraient sur les proos d'un seul des 10 scientifiques de la SOBEPS ? C'est mince comme accusation, pourquoi ne pas alors discuter sur les propos des 9 autres jugés "fréquentables" ?
Pour se convaincre de ces contradictions, il suffit de voir comment les différents journaux ont compris le message de la SOBEPS : on y trouve toute la gamme des conclusions possibles. Elles sont pourtant tirées du même rapport.
Donc si la presse n'a pas bien compris le rapport de la SOBEPS c'est qu'il est mauvais ? L'étalon de mesure de la qualité d'une production qui se veut scientifique est donc la compréhension que va en avoir un quelconque journaleux de la rubrique "chiens écrasés" à qui on demande de faire un papier "vendeur" sur les ovnis , et dont le niveau scientifique moyen atteint péniblement celui d'une classe de 4eme ? Fichtre !
Un premier examen de ce rapport nous amène aux conclusions suivantes :
- La photo de couverture provient d'une diapositive dont l'authenticité ne peut être absolument garantie.
Certes on peut jouer sur les mots ... mais on n'a jamais pu prouver que c'était un canular, cette photo a résisté jusqu'à aujourd'hui encore à l'infamie du "trucage", grâce notamment aux remarquables travaux du Pr Acheroy. Les tentatives de fabrication d'un faux identique ont été des échecs (facilement détectés).
- Les autres documents photographiques ou vidéographiques n'apportent aucun élément probant.
Il y en a de toutes façons très très peu, quasiment pas. C'est un fait voilà tout.
- L'analyse des échos radars reçus par les F-16 de notre Force aérienne faite par Monsieur Meesen fait apparaître qu'il pourrair s'agir de phénomènes météorologiques, tandis que la prétendue détermination de vitesses supersoniques et d'accélérations foudroyantes pour des engins matériels n'est pas du tout convaincante.
Parfaitement, et c'est A. Meessen justement quia produit le premier l'étude la plus fouillé et solide de ce cas, pour conclure qu'effectivement il n'était pas probant. Pour un type "incohérent" ou qui dit des choses folles, c'est pas mal je trouve. Les autres, les pseudo-sceptiques, eux ont crié aussitôt à la méprise, sans même investiguer ...
- Le rapport ne fait pratiquement mention d'aucune autre mesure physique exploitable.
Ajoutons que plusieurs des signataires du présent communiqué (physiciens, météorologistes ou astronomes) ont déjà été contacté en vue d'examiner divers documents se rapportant à ces phénomènes inexpliqués. Rien de mystérieux n'est sorti de ces examens; plusieurs cas ont déjà été élucidés et d'ailleurs certains de ceux-ci sont repris dans le rapport de la SOBEPS.
En conséquence, il nous semble qu'une fois de plus, l'ensemble de la problématique des ovni repose uniquement sur des témoignages.
La bonne foi de la majorité des témoins n'est pas ici mise en cause et nous espérons qu'une interprétation correcte de leurs observations sera découverte.
C'est ahurissant ! Ces scientifiques donneurs de leçons évacuent purement et simplement d'un revers de main les milliers de témoignages , qui sont justement la matière principale des cas d'ovnis en général, et de la vague Belge en particulier. Pour eux, n'est digne d'intérêt, que les traces physiques directes ou indirectes (photos, radars, traces au sol ...) !. Allez, encore un petit effort messieurs, et vous pourrez rejoindre la position des psueod-sceptiques du Québec : seul un morceau d'ovni (ou un ovni entier, ou un corps d'extraterrestre), saurait être un élément tangible, sinon une preuve absolue ...
Il nous paraît que l'important travail de compilation et de tri fait par la SOBEPS devrait être utilisé pour des études psychologiques et sociologiques, portant notamment sur l'examen des perceptions visuelles et sur leurs possibles interprétations.
Et on continue dans la méthode Coué etl'irrationnel. Ces scientifiques abandonnent là toute leur méthode et leur rigueur usuelle pour affirmer leur credo : les (vrais) ovnis n'existent pas réellement, seules des études socio-psychologiques peuvent être tirées de ce sujet (étude de la rumeur, de la croyance)
La longue histoire de la littérature ufologique nous enseigne que d'innombrables phénomènes, perçus d'abord comme absolument étranges, ont pu être interprétés ensuite par des moyens classiques. Cela suppose évidemment que des observations aient été recueillies en nombre suffisant et qu'une analyse sereine ait été entreprise pour chaque cas.
Parfaitement exact, les (bons) ufologues disent la même chose. Sauf qu'ils s'intéressent eux au reliquat de cas qui restent inexpliqués malgré des données suffisantes et une enquête rigoureuse.
Les pseudo-sceptiques jouent l'autruche et nient que ces cas existent.
Cordialement
Alain