C'est sous cet angle que j'ai suivi le dossier depuis le début. Faire appel aux consciences nécessitait d'appeler au calme et de travailler en reconnaissant ses propres failles. Encore hier, Nadeau-Dubois n'a rien reconnu de ses responsabilités concernant les dérapages. Il remet tout sur la faute du gouvernement. Il cherche la confrontation. Il la trouve, c'est évident.Kraepelin a écrit :Aussi, je crois honnête et pédagogique de faire appel aux consciences. En définitive c'est même probablement plus important que l'issu matériel du conflit.
Ce sont tous des adultes, des deux côtés. Cessez donc de «materner». Aussi, je suis en désaccord avec vous, Martine Desjardins perd le contrôle d'elle-même devant les caméras et monte le ton, et ses propos suintent sa hargne personnelle. Elle n'est poas valable. Pire encore, Nadeau-Dubois. On le sent fulminer de l'intérieur depuis le début. Il est frustré, c'est visible. Il se contient et on l'a vu «exploser» devant ses partisans dans ses propos complètement disjonctés sur une lutte de classe éventuelle dont lui seul semble connaître le dénouement. Il ne cherche pas le compromis, mais je vous l'accorde, il est passé maître dans l'art de manipuler la masse de ses supporteurs.Kraepelin a écrit :Les leaders sont intelligents et responsables, leur mouvement est relativement bien discipliné. Les ministres apparassent bien plus émotifs et impulsifs dans leurs interventions publiques, Qui sont les adultes dans cette affaire?
Le seul esprit valable, selon moi, est Léo Bureau-Blouin. C'est le meilleur communicateur, celui qui s'exprime le mieux et qui sait vraiment porter l'analyse de façon non-émotive. C'est le seul en qui j'ai confiance chez les leaders.